Une nouvelle étude publiée dans le Journal of Psychosocial Research on Cyberspace sur le problème du cyberloafing souligne non seulement le coût que cela représente pour les entreprises, mais aussi les impacts de ce comportement sur les employés.
En effet, le cyberloafing, nom anglais pour désigner l’utilisation abusive d’internet en entreprise, implique des pertes de productivité majeures. Et pour les employés, cette pratique peut nuire gravement à leurs perspectives de carrière.
Le coût commercial du cyberloafing
Les employeurs paient leurs employés pour qu’ils travaillent, mais ces derniers ont souvent tendance à perdre une grande partie de leur temps à faire du cyberloafing. Ce qui réduit considérablement leur productivité et donc les profits de l’entreprise.
Ladite étude a été menée auprès de 273 employés.
Elle consistait à mesurer les impacts du cyberloafing en entreprise ainsi que les traits ayant conduit à ce comportement. Elle a révélé une corrélation du cyberloafing avec les sombres personnalités des employés, telles que la psychopathie, le machiavélisme et le narcissisme.
L’étude a également permis de constater que les employés perdent énormément leur temps, car leur comportement n’a pas encore réellement affecté leur travail. Pourquoi ? Parce que les sites qu’ils ont les plus visités n’étaient pas des sites de médias sociaux, mais des sites de nouvelles et des sites de vente en ligne.
L’idéal est que, chaque jour, les employés disposent du temps pour l’utilisation personnelle d’Internet et réalisent leur travail quotidien sans perdre leur productivité. Certains employés parviennent à le faire, en limitant leur utilisation personnelle d’Internet pour que cela ne nuise pas à l’accomplissement de leurs tâches professionnelles.
Mais pour la plupart des employés de nos jours, le cyberloafing constitue un véritable problème, car il est à l’origine d’énormes pertes pour les employeurs.
Une étude sur le cyberloafing réalisée en 2013 par Salary.com a montré que 69 % des employés perdent du temps au travail tous les jours, dont 64 % visitent des sites non liés à leurs tâches quotidiennes. Parmi ces personnes, 39 % ont déclaré avoir perdu jusqu’à une heure sur Internet au travail, et 29 % affirment en avoir perdu 1 à 2. 32 % ont également répondu qu’ils ont perdu plus de 2 heures par jour.
Le cyberloafing peut faire une énorme brèche dans les profits de l’entreprise. Une entreprise comptant 100 employés, qui consacrent chacun une heure par jour à l’utilisation personnelle d’Internet, subirait des pertes de productivité de plus de 25 000 heures-hommes par an.
Les pertes de productivité causées par le cyberloafing ne sont pas le seul problème. Lorsque les employés utilisent Internet pour des raisons personnelles, leurs actions ralentissent le réseau, ce qui ralentit la vitesse d’Internet pour tous. Par ailleurs, l’utilisation personnelle d’Internet augmente le risque d’attaques de malwares et de virus, ce qui peut entraîner d’autres pertes de productivité. A cela s’ajoute le coût de la résolution de problèmes causés par ces attaques qui s’avère souvent très important.
Que peuvent faire les employeurs face à l’utilisation abusive d’internet en entreprise ?
Tout d’abord, il est essentiel que le personnel soit informé des politiques de l’entreprise et des impacts de leurs comportements inacceptables en matière d’utilisation personnelle d’Internet.
Augmenter la surveillance et indiquer clairement que l’utilisation personnelle d’Internet est règlementée peut constituer un excellent moyen de dissuasion. Mais les employés doivent également savoir que, lorsque l’utilisation personnelle d’Internet atteint des niveaux problématiques, cela peut avoir des répercussions non négligeables sur leur travail.
Bien entendu, s’il n’y a pas de systèmes de pénalisation des employés qui enfreignent les règles, ou bien si les politiques de l’entreprise ne sont pas appliquées, ces surveillances n’auront que peu d’impact sur le cyberloafing.
En ce qui concerne les pénalités, il incombe à l’employeur d’en décider.
Des mesures pourraient être prises à l’encontre des personnes concernées par le biais de procédures disciplinaires standard comme les avertissements verbaux ou écrits. Des contrôles pourraient également être mis en place lorsque les employés passent trop de temps en ligne, comme la mise en place de solutions de filtrage de sites web.
Ces solutions peuvent limiter l’accès aux médias sociaux, aux sites d’actualité, etc. A noter que le blocage peut être temporaire, par exemple, si l’employeur veut permettre l’utilisation personnelle d’Internet pendant les pauses ou pendant les périodes où la charge de travail est généralement faible.
WebTitan – Une solution facile pour réduire les pertes de productivité et limiter le cyberloafing
WebTitan est un filtre Internet dédié aux entreprises. Il peut être utilisé pour éviter la perte de productivité liée au cyberloafing, en bloquant l’accès aux contenus Web jugés inacceptables en entreprise.
WebTitan permet de configurer facilement les contrôles Internet pour un employé, un groupe d’utilisateurs ou l’ensemble de l’organisation, avec la possibilité d’appliquer des contrôles de filtrage web temporaires.
Empêcher tous les employés de faire du cyberloafing par des sanctions n’est peut-être pas la meilleure façon d’avancer, car cela pourrait avoir un impact négatif sur leur moral. Cela pourrait également réduire leur productivité et favoriser le développement d’un environnement de travail hostile. Le filtrage web peut aider les employeurs à éviter de telles situations et réduire la responsabilité légale des entreprises, en évitant les activités illégales et l’accès à des contenus pour adultes sur le lieu de travail.
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