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Publication d’un correctif pour la vulnérabilité de Microsoft .NET Framework

Publication d’un correctif pour la vulnérabilité de Microsoft .NET Framework

Microsoft a corrigé 27 failles critiques ce mardi, y compris une faille du Microsoft .NET Framework qui est activement exploitée pour télécharger le logiciel de surveillance Finspy sur les appareils fonctionnant sous Windows 10.

Finspy est un véritable logiciel créé par le groupe Gamma basé au Royaume-Uni. Il est utilisé par les gouvernements du monde entier pour la cyber-surveillance. Le logiciel a été téléchargé lors d’au moins deux attaques au cours des derniers mois selon les experts de FireEye, dont la plus récente avait exploité la faille du Microsoft .Net Framework.

L’attaque commence par un e-mail de spam comprenant un fichier RTF malveillant. Le document utilise la vulnérabilité CVE-2017-8759 pour créer un code arbitraire qui installe et exécute un script VB comprenant des commandes PowerShell qui, à son tour, installe la charge utile malveillante.

FireEye suggère qu’au moins une attaque a été menée par un État-nation contre une cible russe. Cependant, les experts de FireEye pensent également que des pirates pourraient aussi utiliser la vulnérabilité pour mener d’autres attaques.

Selon un blog publié mardi dernier, la faille de Microsoft .Net Framework a été détectée et atténuée. Microsoft recommande fortement de télécharger rapidement la dernière mise à jour afin de minimiser l’exposition. Microsoft a annoncé que la faille pourrait permettre à un acteur malveillant de prendre le contrôle total du système ciblé.

Plusieurs failles Bluetooth ont été découvertes et partagées mardi par la société de sécurité Aramis. Elles ont eu un impact sur des milliards d’appareils compatibles Bluetooth dans le monde entier. Les huit failles, appelées BlueBorne, pourraient être utilisées pour mener des attaques de type « Man-in-the-Middle » sur des appareils via Bluetooth, en envoyant du trafic vers l’ordinateur de l’attaquant. Ces failles existent sous Windows, iOS, Android et Linux.

Pour que les failles puissent être exploitées, le Bluetooth devrait être activé pour l’appareil ciblé, bien qu’il ne soit pas nécessaire que le dispositif soit en mode découverte. Un pirate informatique pourrait les utiliser pour se connecter à un appareil – un téléviseur ou un haut-parleur par exemple – et démarrer une connexion à un ordinateur à l’insu de l’utilisateur. Afin de mener l’attaque, il devrait toutefois être physiquement et proche de l’appareil ciblé.

En plus d’intercepter les communications, un pirate informatique pourrait prendre la gestion complète d’un appareil et voler des données ; télécharger des ransomwares ou des malwares ; ou bien de réaliser d’autres activités malveillantes, telles que placer l’appareil sur un réseau de botnets. Microsoft a résolu l’un des bugs des pilotes Bluetooth – CVE-2017-8628 – dans sa dernière série de mises à jour.

L’une des mises à jour les plus urgentes concerne une vulnérabilité d’exécution de code à distance dans NetBIOS (CVE-2017-0161). La vulnérabilité affecte à la fois les serveurs et les périphériques de travail. Bien que l’on ne pense pas que cette vulnérabilité soit actuellement exploitée dans la nature, il est à noter qu’elle peut être exploitée simplement en envoyant des paquets de service de session NetBT spécialement conçus.

L’Initiative Zero Day (ZDI) a déclaré que la faille « est pratiquement vermifuge dans un réseau local. Cela pourrait également cibler de nombreux clients virtuels si les OS invités se connectent tous au même réseau LAN (virtuel) ».

Au total, 81 mises à jour ont été publiées lors du « Patch Tuesday » de Microsoft. Adobe a corrigé huit défauts, dont deux bugs critiques de corruption de mémoire (CVE-2017-11281, CVE-2017-11282) dans Flash Player ; un défaut critique d’analyse XML dans ColdFusion (CVE-2017-11286) et deux défauts d’exécution de code à distance ColdFusion (CVE-2017-11283, CVE-2017-11284) relatifs à la désérialisation des données non fiables.

De fausses citations à comparaître utilisées pour distribuer des malwares

De fausses citations à comparaître utilisées pour distribuer des malwares

Les cybercriminels changent constamment de tactique et trouvent de nouvelles façons de tromper les gens pour qu’ils remettent leurs identifiants ou installent des malwares. De nouvelles campagnes sont lancées quotidiennement, avec des leurres éprouvés tels que de faux avis de livraison de colis, de fausses factures et de faux bons de commande, ainsi que des demandes de collaboration très courantes.

Récemment, un groupe de pirates a opté pour un leurre rarement vu, mais qui a le potentiel d’être très efficace. Il s’agit de fausses assignations à comparaître devant le tribunal. Les emails font appel à la peur et l’urgence, amenant ainsi les utilisateurs à paniquer et à les ouvrir rapidement.

Cette campagne est en cours depuis quelques semaines et vise les utilisateurs du Royaume-Uni, bien que l’arnaque puisse facilement être adaptée et utilisée dans des attaques contre des utilisateurs d’autres pays.

De nombreuses escroqueries de phishing ont pour but de voler des identifiants pour permettre d’accéder à des comptes de messagerie ou à des comptes Office 365. Pour ce cas précis, l’objectif était de diffuser malware voleur d’informations appelé « Predator the Thief ».

Les emails de phishing semblent avoir été envoyés par le ministère de la Justice du Royaume-Uni. Le champ expéditeur porte le nom du ministère de la Justice et les emails portent l’écusson du ministère de la Justice.

Les emails avertissent l’utilisateur qu’il a été assigné à comparaître en justice. Il reçoit un numéro de dossier et la date à laquelle il a été assigné à comparaître. Les messages comprennent également un hyperlien sur lequel l’utilisateur doit cliquer pour connaître les détails de l’accusation et les documents qu’il devra apporter avec lui au tribunal. Pour rendre le message encore plus urgent, les pirates ont ajouté un avertissement, mentionnant que le destinataire ne dispose que de 14 jours pour répondre à l’avis et que l’affaire se poursuivra sans lui s’il ne répond pas.

L’URL de l’email semble bénigne, car elle renvoie l’utilisateur à Google Docs – un site Web de confiance. En cliquant sur le lien, il sera d’abord dirigé vers Google Docs, puis redirigé vers OneDrive. Lorsqu’il arrive sur le site de OneDrive, un document est téléchargé. Ce document contient une macro malveillante qui lance une commande PowerShell, téléchargeant ensuite le malware « Predator the Thief ».

« Predator the Thief » est un voleur d’informations qui peut faire des captures d’écran et voler les informations d’identification des emails et des protocoles FTP, ainsi que les portefeuilles de devises cryptographiques et les informations du navigateur. Contrairement à de nombreux voleurs d’informations sur les navigateurs, cette variante de malware ne cible pas seulement les navigateurs principaux, mais une multitude de navigateurs moins populaires. Une fois les informations volées, le malware se nettoie et quitte le système, ce qui rend la détection de l’infection plus difficile.

Les escroqueries de phishing de ce type soulignent la nécessité d’une sécurité à plusieurs niveaux. Naturellement, une solution antispam avancée telle que SpamTitan doit être mise en œuvre pour bloquer ces menaces et garantir que les messages malveillants n’arrivent pas dans les boîtes de réception des utilisateurs finaux. SpamTitan comprend également une authentification DMARC des emails pour bloquer les tentatives d’usurpation d’identité et une sandbox où les pièces jointes des emails sont analysées pour détecter les actions malveillantes.

SpamTitan bloque plus de 99,9 % de tous les emails malveillants, mais il n’est pas possible de bloquer 100 % des menaces, quelle que soit la solution de sécurité de messagerie que vous utilisez. C’est là qu’une autre couche est nécessaire. WebTitan est une solution de filtrage DNS qui bloque les menaces de ce type au cas où une recherche DNS est effectuée. Cela permet de bloquer les sites web avant qu’un contenu malveillant ne soit téléchargé. WebTitan peut également être configuré pour bloquer les téléchargements de certains types de fichiers.

Avec ces deux solutions en place, votre entreprise sera bien protégée contre les emails de phishing et les téléchargements de malwares via le web.

Top 10 des menaces de cybersécurité pour les PME

Top 10 des menaces de cybersécurité pour les PME

Les cybercriminels sont inventifs et leurs attaques sont de plus en plus sophistiquées. Pour vous aider à vous préparer et à protéger votre entreprise contre ces attaques, nous avons dressé une liste des 10 principales menaces de cybersécurité auxquelles votre PME est susceptible d’être confrontée.

Nous allons également vous donner quelques conseils pour vous aider à prévenir une éventuelle et coûteuse fuite de données.

Les cybercriminels n’essaient pas seulement d’attaquer les grandes entreprises. Il est évident qu’une cyberattaque contre une grande organisation de soins et de santé ou une entreprise de premier ordre peut être incroyablement gratifiante, mais les défenses que ces dernières ont mises en place rendent les attaques très difficiles.

Par contre, les PME ont beaucoup moins de ressources à consacrer à la cybersécurité et sont donc plus faciles à attaquer. Les récompenses potentielles ne sont peut-être pas importantes, mais les attaques ont plus de chances de réussir, ce qui signifie un meilleur retour sur investissement.

C’est pourquoi tant de PME sont aujourd’hui attaquées par les cybercriminels.

Il existe une myriade de façons d’attaquer une entreprise. Les tactiques, techniques et procédures utilisées par les cybercriminels changent constamment.

Les 10 principales menaces de cybersécurité énumérées ci-dessous comprennent les principaux vecteurs d’attaques qui doivent être bloquées et qui serviront de bon point de départ sur lequel vous pourrez construire un programme de cybersécurité robuste.

Les 10 principales menaces de cybersécurité auxquelles les PME doivent faire face

Nous avons dressé une liste des dix principales menaces de cybersécurité contre lesquelles les PME doivent se protéger. Toutes les menaces énumérées ci-dessous ne doivent pas être prises à la légère, car l’une d’entre elles pourrait facilement entraîner une fuite de données qui s’avère souvent coûteuse, ou bien paralyser votre entreprise.

Certaines de ces menaces seront plus difficiles à traiter que d’autres, et il faudra du temps pour que vos défenses de cybersécurité arrivent à maturité.

L’important est de commencer à agir et de traiter le plus grand nombre de ces problèmes dès que possible.

1 – Erreur humaine et menaces d’initiés

Nous allons d’abord parler de l’erreur humaine, car peu importe les solutions matérielles et logicielles que vous mettez en œuvre, elle peut facilement défaire une grande partie de votre bon travail. Quelles qu’en soient les raisons, vos employés sont susceptibles de commettre des erreurs.

Ce que vous devez faire est de réduire et de limiter les dommages qui peuvent en découler.

L’élaboration de politiques et de procédures robustes et la formation des employés contribueront à faire en sorte qu’ils sachent ce qu’il faut faire et, surtout, ce qu’il ne faut pas faire pour se protéger des attaques cybercriminelles.

Les erreurs humaines ne sont pas la seule chose que vous devez prendre en considération pour prévenir les atteintes à la protection des données. Il peut aussi y avoir des personnes dans votre entreprise qui profiteront d’une mauvaise sécurité pour en tirer un gain personnel.

Vous devrez donc vous attaquer au problème des menaces d’initiés et faire en sorte qu’il soit plus difficile pour les employés malhonnêtes de causer du tort et de voler des données. Les mesures énumérées ci-dessous vous aideront à faire face aux menaces d’initiés et à réduire les risques.

Mots de passe

Utilisez de mots de passe forts, mais faites en sorte que vos employés puissent les mémoriser plus facilement afin qu’ils n’essaient pas de contourner votre politique en matière de mots de passe ou qu’ils notent leurs mots de passe dans des supports qui risquent de tomber dans les mains des personnes aux intentions malveillantes.

Mettez en place un gestionnaire de mots de passe pour stocker les mots de passe de vos employés. Ainsi, ces derniers n’auront plus besoin que de se souvenir d’un seul mot de passe ou une seule phrase de passe.

Si vous gardez à l’esprit la nature d’une attaque par force brute, vous pouvez prendre des mesures spécifiques afin de tenir les escrocs à distance.

  • Créer un mot de passe long. C’est le facteur le plus critique. Choisissez environ 15 caractères, voir plus, si possible.
  • Utilisez un mélange de caractères. Il est possible de mélanger des lettres majuscules et minuscules, des symboles et des chiffres pour rendre votre mot de passe puissant afin d’éviter les attaques par force brute.
  • Éviter les substitutions courantes. Il existe actuellement des applications qui permettent de cracker vos mots de passe pour les substitutions habituelles.
  • Ne pas utiliser les raccourcis de clavier mémorables. Il ne faut pas utiliser des lettres et de chiffres séquentiels ou des raccourcis de clavier séquentiels, comme « qwerty ». Ce sont parmi les premiers mots de passe les plus faciles à deviner.

Attention, car votre mot de passe peut être attaqué par dictionnaire

La clé pour éviter ce type d’attaque est de vous assurer que le mot de passe n’est pas qu’un seul mot. Pour éviter cette tactique, vous pouvez utiliser plusieurs mots. Une telle attaque réduit le nombre possible de suppositions au nombre de mots que vous pourriez utiliser à la puissance exponentielle du nombre de mots que vous utilisez.

Les meilleures méthodes de mot de passe

La méthode de la phrase secrète révisée

Il s’agit de la méthode de la phrase à plusieurs mots avec une torsion. Il est préférable de choisir des mots inhabituels et bizarres. Utilisez des noms propres, des personnages historiques, les noms d’entreprises locales ou des mots que vous connaissez dans une autre langue.

Essayez de composer une phrase qui vous donne une image mentale, ce qui vous aidera à vous souvenir.

Pour augmenter encore la complexité de votre mot de passe, vous pouvez ajouter des caractères aléatoires au milieu de vos mots ou entre les mots. Évitez les traits de soulignement entre les mots et les substitutions courantes.

La méthode de la phrase

Cette méthode est décrite comme la méthode inventée par Bruce Schneier. L’idée est de penser à une phrase aléatoire puis de la transformer en mot de passe à l’aide d’une règle. Par exemple, vous pouvez prendre les deux premières lettres de chaque mot dans votre pub préféré.

Règle du moindre privilège

Cette règle est évidente, mais elle est souvent négligée.

Ne donnez pas aux employés l’accès à des ressources dont ils n’ont pas besoin pour leurs tâches quotidiennes. Ainsi, au cas où leurs titres de compétences seraient compromis, cela limitera les dommages ainsi que le tort pouvant être causé par des employés malhonnêtes.

La mise en œuvre du principe du moindre privilège présente de nombreux avantages :

Une meilleure sécurité

Sachez qu’Edward Snowden a pu divulguer des millions de fichiers de la NSA (National Security Agency) parce qu’il avait des privilèges d’administrateur, bien que sa tâche de plus haut niveau consistait à créer des sauvegardes de bases de données. Depuis les fuites de Snowden, la NSA a utilisé le principe du moindre privilège pour révoquer les pouvoirs de niveau supérieur de 90 % de ses employés.

Surface d’attaque réduite

Des pirates ont eu accès à 70 millions de comptes des clients de Target via un entrepreneur en CVC (chauffage, ventilation et climatisation) autorisé à télécharger des exécutables. En ne respectant pas le principe du moindre privilège, Target avait créé une très large surface d’attaque.

Propagation limitée des malwares

Les malwares qui infectent un système soutenu par le principe du moindre privilège sont souvent contenus dans la petite section où ils sont entrés en premier.

Meilleure stabilité

Au-delà de la sécurité, le principe du moindre privilège renforce aussi la stabilité du système en limitant les effets des modifications sur la zone dans laquelle elles sont effectuées.

Amélioration de la préparation à l’audit

La portée d’un audit peut-être réduite lorsque le système audité est construit sur le principe du moindre privilège. En outre, de nombreuses réglementations courantes exigent la mise en œuvre de ce principe comme exigence de conformité.

Bloquez l’utilisation des périphériques USB

Les périphériques USB facilitent le vol de données par des employés mal intentionnés et l’introduction accidentelle ou délibérée de malwares.

Vous devriez donc mettre en place des contrôles techniques pour empêcher la connexion des périphériques USB et, s’ils sont nécessaires pour le travail, n’autoriser que certaines personnes à les utiliser. Idéalement, utilisez des méthodes plus sûres de transfert ou de stockage des données.

Les périphériques USB chiffrés ne sécuriseront pas complètement votre réseau. Dans les cas graves, les organisations limiteront les périphériques USB à certains employés ou restreindront l’accès à leurs ports USB. Votre entreprise peut désactiver l’exécution automatique ou chiffrer les clés USB, de sorte que les programmes sur la clé USB ne s’exécutent pas une fois la clé insérée. Cependant, il en faut plus pour protéger votre réseau. La limitation de ces appareils en fonction de votre appartenance à votre domaine et de vos groupes de travail assurera la sécurité de votre organisation et vous protégera des menaces USB.

En général, la durée de vie de votre organisation repose sur la qualité de la sécurité que vous utilisez. C’est pourquoi le logiciel de blocage de port USB est crucial si vous souhaitez empêcher toute menace extérieure ou intérieure de fausser vos données. Assurez-vous que votre logiciel de blocage de ports est adapté aux besoins de votre entreprise afin qu’il puisse protéger vos données des dommages.

Surveiller les activités des employés

Si des employés malhonnêtes volent des données, vous ne pourrez le découvrir que si vous surveillez leur activité informatique. De même, si les informations d’identification sont compromises, les journaux système mettront en évidence toute activité suspecte. Assurez-vous donc que les journaux sont créés et surveillés. Envisagez d’utiliser une solution de Gestion de l’information des événements de sécurité (SIEM) pour automatiser le plus possible cette tâche.

La surveillance des employés permet aux entreprises non seulement de suivre les activités et l’efficacité de vos employés, mais aussi de sécuriser les données critiques de votre entreprise et les secrets commerciaux. Cependant, vous devez être prêt à faire face à plusieurs inconvénients, notamment une réaction négative de vos employés. Si les informations sur les mesures de surveillance ne sont pas fournies de manière complète et raisonnable. Les employés peuvent considérer ces mesures comme une surveillance désagréable.

Les avantages les plus évidents du contrôle des employés sont les suivants :

Amélioration de la sécurité

La surveillance des utilisateurs protège les entreprises contre les menaces internes qui peuvent entraîner l’utilisation abusive de données d’entreprise précieuses telles que les bases de données clients, la propriété intellectuelle et les secrets commerciaux.

Ces informations peuvent être copiées ou supprimées, entraînant des pertes financières et de réputation. Les solutions de surveillance dédiées peuvent détecter les activités anormales des utilisateurs et avertir immédiatement les responsables de la sécurité.

Conformité réglementaire

Les solutions de surveillance des employés sont souvent utilisées pour répondre à diverses exigences de conformité informatique. De nombreuses réglementations telles que l’HIPAA (Health Insurance Portability and Accountability Act) et le RGPD (Règlement général sur la protection des données) exigent des entreprises qu’elles surveillent l’accès aux données sensibles et mettent en place des mesures pour prévenir les fuites, les utilisations abusives et les vols potentiels. L’idée derrière ces réglementations est de sécuriser les données vulnérables qui peuvent contenir des informations personnelles des employés et des clients.

Une productivité accrue : Les entreprises qui facturent leurs services à l’heure peuvent vouloir s’assurer que leurs employés passent leur temps à être productifs et non à s’occuper de leurs affaires personnelles. Les solutions modernes de productivité des employés peuvent déterminer l’efficacité avec laquelle les travailleurs font leur travail en calculant les heures passées sur les ressources et applications liées au travail et en suivant les progrès réalisés.

Moins de travail administratif

Les outils de suivi des employés peuvent automatiser les tâches de routine des responsables RH, comme le calcul de la paie et le suivi de la productivité des employés. Grâce à un grand nombre de fonctionnalités supplémentaires, comme la surveillance hors ligne ; la surveillance uniquement pendant les heures de travail et l’affichage des sessions en direct ; les solutions de surveillance des employés font gagner du temps aux superviseurs et réduisent la microgestion.

Les employés sont également satisfaits lorsque les responsables ne regardent pas par-dessus leur épaule.

Une meilleure transparence des processus d’entreprise

Tout responsable souhaite que son équipe reste engagée ; travaille dur et soit synchronisée pour atteindre ses objectifs et respecter les délais. Grâce aux solutions de suivi des utilisateurs, les responsables peuvent rapidement détecter les difficultés rencontrées par un employé dans l’exécution d’une tâche et agir en conséquence.

Les solutions de suivi des employés sont également extrêmement utiles pour suivre les progrès des freelances et des travailleurs à distance.

Surveillance des employés à distance

Bien que la surveillance des employés soit bénéfique tant pour les entreprises que pour le personnel, elle présente également plusieurs inconvénients.

Le fait de savoir qu’ils sont surveillés est stressant pour beaucoup d’employés, surtout pour ceux qui en font l’expérience pour la première fois.

Les conséquences les plus fréquentes de ce stress sont l’anxiété, la baisse de productivité et la méfiance à l’égard de la direction.

Pour éviter une augmentation du stress, informez vos employés sur le système de surveillance et expliquez-leur ses avantages. Les employés qui se sentent particulièrement mal à l’aise lorsqu’ils sont surveillés sont plus susceptibles d’accepter des offres d’autres organisations et de quitter votre entreprise.

Pour éviter un taux de rotation élevé, vous pouvez améliorer votre processus d’entretien et fournir plus d’informations sur la surveillance des employés lors de leur embauche. Même si votre personnel n’a aucun problème avec les systèmes de surveillance des employés ; il peut toujours avoir des inquiétudes quant à ses données privées.

Pour éliminer ces inquiétudes, vous pouvez choisir des solutions de surveillance dotées de fonctionnalités comme la surveillance uniquement pendant les heures de travail. De cette manière, vous pouvez donner à votre personnel la possibilité de consulter ses e-mails personnels avant ou après le travail.

Terminer l’accès aux points d’extrémité

La sécurité des points finaux est la pratique consistant à sécuriser les points finaux ou les points d’entrée des appareils des utilisateurs finaux, tels que les ordinateurs de bureau, les ordinateurs portables et les appareils mobiles, afin d’éviter qu’ils ne soient exploités par des acteurs et des campagnes malveillants. Les systèmes de sécurité des points finaux protègent ces points finaux sur un réseau ou dans le nuage contre les menaces de cybersécurité. La sécurité des points d’extrémité a évolué depuis les logiciels antivirus traditionnels pour offrir une protection complète contre les malwares sophistiqués et les menaces zero-day en constante évolution.

Les organisations de toutes tailles sont menacées par les États-nations, les pirates informatiques, le crime organisé et les menaces malveillantes et accidentelles de l’intérieur. La sécurité des points d’extrémité est souvent considérée comme la ligne de front de la cybersécurité et représente l’un des premiers endroits où les entreprises cherchent à sécuriser leurs réseaux.

Le volume et la sophistication des menaces de cybersécurité n’ont cessé de croître, tout comme le besoin de solutions de sécurité des points d’accès plus avancées.

Les systèmes actuels de protection des terminaux sont conçus pour analyser, détecter, bloquer et contenir rapidement les attaques cybercriminelles. Pour cela, ils doivent collaborer entre eux et avec d’autres technologies de sécurité pour fournir aux administrateurs une visibilité sur les menaces cybercriminelles afin d’accélérer les temps de réponse en matière de détection et de remédiation.

Pourquoi la sécurité des points d’extrémité est importante ?

Une plateforme de protection des terminaux est un élément essentiel de la cybersécurité des entreprises pour plusieurs raisons.

D’abord, dans le monde des affaires d’aujourd’hui, les données sont souvent l’actif le plus précieux d’une entreprise, ainsi que la perte de données, ou de l’accès à ces données peut mettre toute l’entreprise en danger d’insolvabilité.

Les entreprises ont aussi dû faire face non seulement à un nombre croissant de points d’extrémité et à une augmentation du nombre de types de points d’extrémité.

Ces facteurs rendent la sécurité des terminaux d’entreprise plus difficile en soi, mais ils sont aggravés par le travail à distance et les politiques BYOD, qui rendent la sécurité du périmètre de plus en plus insuffisante et créent des vulnérabilités.

Le paysage des menaces se complique également

Les escrocs trouvent continuellement de nouveaux moyens d’accéder aux données, de voler des informations ou de manipuler les employés pour qu’ils communiquent des informations sensibles. Si on ajoute à cela le coût d’opportunité lié à la réaffectation de ressources destinées aux objectifs commerciaux à la lutte contre les menaces, le coût de réputation d’une violation à grande échelle et le coût financier réel des violations de la conformité, on comprend aisément pourquoi les plates-formes de protection des points d’accès sont considérées comme des incontournables en termes de sécurisation des entreprises modernes.

Vous venez de licencier un employé ? Mettez fin à ses accès à vos systèmes au moment de son licenciement. Il est surprenant de constater la fréquence à laquelle les droits d’accès d’un employé aux points d’extrémité ne soient pas résiliés pendant des jours, des semaines, voire des mois après qu’il quitte son entreprise.

Plus tard, nous allons vous recommander quelques mesures de protection plus importantes que vous pouvez mettre en œuvre pour protéger votre entreprise contre les erreurs humaines et les attaques cybercriminelles.

Calculer le coût des actes des employés qui consultent des contenus malveillants

Une menace interne n’a pas besoin d’être malveillante pour causer des dommages importants. De nombreuses entreprises ont payé un lourd tribut à la négligence de leurs employés et de leurs sous-traitants. Certaines des plus grandes brèches ont été déclenchées par une seule erreur de la part de vos employés.

Il suffit qu’un employé clique sur un lien malveillant pour que les dommages financiers et de réputation soient considérables, tel que rapporté par Sony Pictures. L’entreprise a dépensé des trentaines de millions d’euros pour réparer ses systèmes informatiques en 2014, après que plusieurs cadres de haut niveau aient été victimes d’une attaque de phishing.

Les attaquants ont divulgué des éléments de propriété intellectuelle et des e-mails sensibles, et ont volé plus de 100 téraoctets de données.

La perte des informations d’identification d’un utilisateur privilégié, que ce soit par phishing ou par tout autre moyen, peut avoir un impact dévastateur. Une fois compromises, les informations d’identification peuvent être utilisées pendant de longues périodes pour accéder à des informations sensibles ; détourner des fonds ; paralyser des réseaux et bien plus encore.

Des employés innocents mettent-ils votre organisation en danger ?

Toutes les entreprises sont exposées à des menaces internes, en particulier celles qui sont dues à la négligence.

Quels que soient les outils et les contrôles que nous mettons en place, nous ne pourrons jamais éradiquer l’erreur humaine. Cependant, plus l’organisation est grande, plus le risque est grand, plus les conséquences sont graves.

Les utilisateurs finaux, quel que soit leur niveau professionnel ou leur secteur d’activité, ne sont pas suffisamment informés des risques courants et de leur rôle dans la lutte contre ces risques. Cela est dû à un manque de formation continue et complète.

Selon des rapports récents, 68 % des cadres et dirigeants ne comprennent pas bien les menaces persistantes et la manière dont elles peuvent avoir un impact négatif sur les organisations. Pire encore, 60 % ne comprennent pas que les cybercriminalités sont une préoccupation permanente.

2 – Attaques de phishing et escroqueries basées sur l’ingénierie sociale

Le phishing est sans doute la plus grande menace de cybersécurité à laquelle sont confrontées les PME. Le phishing consiste à utiliser de techniques d’ingénierie sociale pour persuader les gens de divulguer des informations sensibles ou de prendre une mesure telle que l’installation de malwares ou de ransomwares.

L’attaque est souvent lancée via la messagerie électronique, mais elle peut aussi se faire via le message texte, les sites de médias sociaux ou par téléphone.

Ne présumez pas que vos employés ont tous du bon sens et savent qu’il ne faut pas ouvrir les pièces jointes aux e-mails provenant des personnes inconnues ou répondre aux offres alléchantes telles que l’arnaque « à la nigériane ». Vous devez former vos employés et leur enseigner les meilleures pratiques en matière de cybersécurité et leur montrer comment identifier les e-mails de phishing.

L’une des attaques utilisant l’ingénierie sociale s’appelle « Reverse Tabnabbing ». Le reverse tabnabbing est une attaque où une page liée à partir de la page cible est capable de réécrire cette page, par exemple pour la remplacer par un site de phishing.

Comme l’utilisateur se trouvait à l’origine sur la bonne page, il est moins susceptible de remarquer qu’il a été remplacé par un site de phishing, surtout si le site en question ressemble à la cible.

Si l’utilisateur s’authentifie sur cette nouvelle page, ses informations d’identification (ou d’autres données sensibles) sont envoyées au site de phishing plutôt qu’au site légitime.

En plus du site cible pouvant écraser la page cible, chaque lien « http » peut être falsifié pour écraser la page cible si l’utilisateur se trouve sur un réseau non sécurisé, par exemple un hotspot wifi public. L’attaque est possible même si le site cible n’est disponible que via « https », car l’attaquant n’a qu’à usurper le site http auquel il est lié.

L’attaque est généralement possible lorsque le site source utilise une instruction cible dans un lien « html » pour spécifier un emplacement de chargement cible qui ne remplace pas l’emplacement actuel, puis laisse la fenêtre ou l’onglet actuel disponible, et n’inclut aucune mesure préventive.

L’attaque est également possible pour le lien ouvert via la fonction javascript window.open

Lorsqu’un utilisateur clique sur le lien ou un bouton cible vulnérable, le site malveillant s’ouvre dans un nouvel onglet, mais le site cible dans l’onglet d’origine est remplacé par le site de phishing.

Le site malveillant ne peut accéder aux propriétés suivantes qu’à partir de la référence d’objet javascript opener — qui est en fait une référence à une instance de classe javascript de fenêtre — en cas d’accès « cross origin ».

Si les domaines sont les mêmes, le site malveillant peut accéder à toutes les propriétés exposées par la référence d’objet javascript de la fenêtre.

Pour éviter cela, vous devriez organiser des formations de recyclage à intervalles réguliers et effectuer des exercices de simulation de phishing (qui peuvent être en grande partie automatisés). Cela vous permet de savoir qui sont les employés qui ont compris et adopté les mesures nécessaires en cas d’attaque et lequel d’entre eux a besoin d’une formation supplémentaire.

Les employés constituent la dernière ligne de défense contre la cybercriminalité. Ce qui signifie que vous avez besoin d’un niveau de sécurité supplémentaire. Autrement dit, cela signifie qu’une solution antispam/antiphishing avancée doit être en place pour bloquer les menaces avant qu’elles n’atteignent les boîtes de réception de vos employés. Si vous utilisez Office 365, vous devez tout de même mettre en place une solution antispam. Une étude récente d’Avanan a révélé que 25 % des e-mails de phishing contournent les défenses antispam d’Office 365.

Une autre couche de protection devrait également être mise en place pour protéger votre entreprise contre le phishing. Il s’agit de l’authentification multifacteurs. Le concept consiste à utiliser un facteur d’authentification supplémentaire qui se déclenchera si un pirate tente d’utiliser des informations d’identification à partir d’un périphérique ou d’un emplacement non fiable. Si les informations d’identification sont compromises lors d’une attaque de phishing, une ou plusieurs autres authentifications devraient empêcher l’utilisation de ces données et empêcher le pirate d’accéder aux comptes de messagerie, aux ordinateurs ou aux ressources réseau de votre entreprise.

3 – Malware et Ransomware

Les malwares, les virus, les ransomwares, les spywares, les chevaux de Troie, les vers, les botnets, et les cryptomonnaies sont tous des menaces sérieuses qui nécessitent des mesures adéquates pour pouvoir les bloquer. En réalité, vous devez avoir un logiciel antivirus installé sur tous les points d’extrémité et sur vos serveurs.

Les malwares peuvent être installés de plusieurs façons. Comme nous l’avons déjà mentionné, le blocage des périphériques USB est important et un logiciel de filtrage du spam, associé à un système de sandboxing vous protégera contre les attaques basées sur la messagerie électronique. La plupart des infections par des malwares se produisent désormais via Internet, et c’est la raison pour laquelle une solution de filtrage web est également importante. Cela ajoutera une couche supplémentaire à vos défenses contre le phishing.

Voici quelques exemples d’attaques de ransomware qui vous aideront à les identifier :

Locky

Locky est un ransomware qui a été utilisé pour la première fois pour une attaque en 2016 par un groupe de pirates informatiques organisés.

Locky a chiffré plus de 160 types de fichiers et s’est propagé au moyen de faux e-mails contenant des pièces jointes infectées. Les utilisateurs sont tombés dans le piège du courrier électronique et ont installé le ransomware sur leurs ordinateurs.

Cette méthode de propagation est appelée phishing et est une forme de ce que l’on appelle l’ingénierie sociale.

Le ransomware Locky cible les types de fichiers souvent utilisés par les concepteurs, les développeurs, les ingénieurs et les testeurs.

Ryûk

Ryûk est un cheval de Troie de chiffrement qui s’est propagé en août 2018 et a désactivé la fonction de récupération des systèmes d’exploitation Windows. Cela rendait impossible la restauration des données chiffrées sans sauvegarde externe.

Ryûk a aussi chiffré les disques durs du réseau. L’impact a été énorme et de nombreuses organisations américaines ciblées ont payé les rançons demandées.

Les dommages totaux sont estimés à plus de 640 000 dollars.

CryptoLocker

CryptoLocker est un ransomware qui a été repéré pour la première fois en 2007 et qui s’est propagé via des pièces jointes infectées. Le ransomware a recherché des données importantes sur les ordinateurs infectés et les a chiffrées.

On estime que 500 000 ordinateurs ont été touchés. Les forces de l’ordre et les sociétés de sécurité ont finalement réussi à prendre le contrôle d’un réseau mondial d’ordinateurs personnels détournés qui ont été utilisés pour diffuser CryptoLocker.

Cela a permis aux agences et aux entreprises d’intercepter les données envoyées sur le réseau sans que les criminels s’en aperçoivent. Cela a abouti à la mise en place d’un portail en ligne où les victimes pouvaient obtenir une clé pour déverrouiller leurs données.

Cela a permis à leurs données d’être divulguées sans qu’il soit nécessaire de payer une rançon aux escrocs.

WannaCry

WannaCry était une attaque de ransomware qui s’est propagée dans plus de 150 pays en 2017. Elle a été conçue pour exploiter une vulnérabilité de sécurité dans Windows qui a été créée par la NSA et divulguée par le groupe de hackers Shadow Brokers.

WannaCry a affecté 230 000 ordinateurs dans le monde. L’attaque a touché un tiers de tous les hôpitaux du NHS au Royaume-Uni, causant des dommages estimés à 92 millions de livres.

Les utilisateurs finaux ont été bloqués et une rançon payable en Bitcoin a été exigée. L’attaque a exposé le problème des systèmes obsolètes, car le pirate informatique a exploité une vulnérabilité du système d’exploitation pour laquelle un correctif existait depuis longtemps au moment de l’attaque.

Les dommages financiers mondiaux causés par le logiciel WannaCry s’élevaient à environ plusieurs milliards d’euros.

Bad Rabbit

Bad Rabbit était une attaque de ransomware de 2017 qui s’est propagée via des attaques dites « drive-by ».

Des sites Web non sécurisés ont été utilisés pour mener les attaques. Lors d’une attaque de ransomware, un utilisateur visite un vrai site Web, sans savoir qu’il a été compromis par des pirates informatiques.

Pour la plupart des attaques cybercriminelles, il suffit qu’un utilisateur consulte une page qui a été compromise de cette façon. Cependant, dans ce cas, l’exécution d’un programme d’installation contenant des malwares déguisés a conduit à l’infection. C’est ce qu’on appelle un compte-gouttes de malware.

Bad Rabbit a demandé à l’utilisateur d’exécuter une fausse installation d’Adobe Flash qui a infecté l’ordinateur avec des malwares.

Troldesh/Shade

L’attaque du ransomware Troldesh ou Shade a eu lieu en 2015 et s’est propagée via des spams contenant des liens infectés ou des pièces jointes malveillantes.

En fait, les attaquants de Troldesh ont communiqué directement avec leurs victimes par e-mail. Les victimes avec lesquelles elles avaient noué de « bonnes relations » bénéficiaient de remises. Pourtant, ce genre de comportement est une exception plutôt que la règle.

Un filtre web bloquera les téléchargements de malwares ; empêchera les employés de visiter des sites malveillants (y compris les sites de phishing) et vous permettra d’appliquer vos politiques d’utilisation d’Internet.

Une solution de filtrage DNS est le meilleur choix. Grâce à cela, tout le filtrage a lieu dans le cloud avant qu’un contenu ne soit téléchargé.

4 – Shadow IT

Shadow IT est le terme donné à tous les matériels ou logiciels en usage, mais qui n’ont pas été autorisé par votre département informatique. Cela peut être un périphérique de stockage portable tel qu’un lecteur zip, un client VPN pour contourner votre filtre web, une application pour aider vos employés dans la réalisation de leurs tâches quotidiennes, ou tout autre type de logiciel.

Il est surprenant de constater le nombre exact de programmes installés sur les appareils des utilisateurs lorsque le personnel de soutien informatique est appelé à régler un problème.

Mais pourquoi cela devrait-il poser problème ?

En effet, tous les matériels et applications installés sans autorisation représentent un risque potentiel de sécurité et de conformité. Votre équipe de sécurité n’a aucun contrôle sur les correctifs, et les vulnérabilités de ces applications pourraient ne pas être corrigées qu’après plusieurs mois. Pendant cette période, les pirates disposent d’un point d’entrée facile dans votre réseau. De fausses applications pourraient être téléchargées, notamment des malwares et des progiciels comprenant souvent une foule de programmes et de spywares potentiellement indésirables.

De plus, toutes les données stockées dans ces applications pourraient être transmises à des emplacements non sécurisés et il est peu probable que ces applications et les données qu’elles contiennent soient sauvegardées par le service informatique. En cas d’attaque cybercriminelle, de sinistre ou de perte des données, celles-ci peuvent donc être perdues facilement.

5 – Logiciels non patchés

Il est important d’appliquer les correctifs le plus rapidement possibles dès qu’ils sont disponibles. Des vulnérabilités existent dans toutes les solutions logicielles.

Tôt ou tard, ces vulnérabilités seront découvertes par les pirates qui vont par la suite développer des kits d’exploitation pour en tirer profit.

Les chercheurs en matière de sécurité informatique sont constamment à la recherche de failles qui pourraient potentiellement être exploitées par les cybercriminels dans le but d’accéder à des informations sensibles, d’installer des malwares ou d’exécuter du code à distance.

Lorsque ces failles sont identifiées et que des correctifs sont publiés, ceux-ci doivent être appliqués rapidement. Gardez à l’esprit que les vulnérabilités sont activement exploitées au moment où un correctif est publié. Il est donc essentiel qu’elles soient corrigées le plus rapidement possible et que tous vos logiciels soient mis à jour.

Lorsque des logiciels ou des systèmes d’exploitation approchent de leur fin de vie, vous devez les mettre à niveau. En effet, lorsque les correctifs cessent d’être publiés et que les logiciels ne sont plus pris en charge, les vulnérabilités peuvent être exploitées facilement par des personnes aux intentions malveillantes.

6 – Matériel obsolète

Toutes les vulnérabilités ne proviennent pas des logiciels obsolètes.

Les matériels que vous utilisez peuvent également présenter des risques. Vous devez donc tenir un inventaire de tous vos matériels afin de vous assurer que rien ne passe à travers les mailles du filet.

Les mises à jour de micrologiciels doivent être appliquées dès qu’elles sont disponibles et vous devez surveiller les appareils qui approchent de leur fin de vie. Si vos appareils ne prennent pas en charge les derniers systèmes d’exploitation, il est alors temps de les remplacer. Bien entendu, cela aura un coût, mais les cyberattaques et les violations de données impliquent aussi un coût bien plus conséquent.

7 – Dispositifs IoT non sécurisés

L’Internet des objets (IoT) offre une certaine commodité, mais il peut aussi représenter des risques en matière de sécurité informatique. Étant donné que les dispositifs IoT peuvent envoyer, stocker ou transmettre des données, ils doivent être sécurisés.

Malheureusement, dans l’empressement de tout connecter à Internet, les fabricants d’appareils négligent souvent la sécurité, tout comme les utilisateurs de ces appareils. Prenez par exemple les caméras de sécurité. Vous pouvez accéder à vos caméras à distance, mais vous n’êtes peut-être pas la seule personne à pouvoir le faire.

Si vos caméras de sécurité sont piratées, les voleurs pourraient voir ce que vous avez, où il se trouve, et où et quand votre système sécurité présente des failles. Il y a eu des cas où des caméras de sécurité ont été piratées parce que les personnes responsables n’ont pas réussi à modifier les informations d’identification par défaut pour leur gestion à distance.

Veillez à modifier les informations d’identification par défaut des périphériques et utilisez des mots de passe forts. Gardez les périphériques à jour et, si les périphériques doivent se connecter à votre réseau, assurez-vous qu’ils sont isolés des autres ressources.

Les cybercriminels peuvent également tirer parti des failles des applications auxquelles ces périphériques IoT se connectent. L’une des meilleures solutions que vous pouvez appliquer est de les mettre à jour.

8 – Attaques du type « Man-in-the-Middle » via le Wi-Fi public

Une attaque de type Man-in-the-Middle (MITM) est un scénario d’attaque dans lequel les communications entre deux personnes (ou entre une personne et un site web/réseau) sont interceptées par un pirate informatique.

Un employé peut croire qu’il communique de façon sécuritaire, alors que tout ce qu’il dit ou fait est vu ou enregistré. Un attaquant pourrait même contrôler la conversation entre deux personnes et communiquer avec chacune d’entre elles séparément alors que les deux personnes croient qu’elles communiquent entre elles.

Cette méthode d’attaque se produit le plus souvent par le biais de points d’accès Wi-Fi non sécurisés ou via la technique du Honeypot (Evil Twin). En effet, les cybercriminels peuvent installer de faux points d’accès Wi-Fi dans les cafés, les aéroports et tout autre endroit où le Wi-Fi gratuit est offert pour inciter les utilisateurs à s’y connecter dans le but de voler leurs données sensibles.

Si vous avez des travailleurs à distance, vous devez prendre des mesures pour vous assurer que toutes les communications restent privées. Cela peut se faire de deux façons. D’une part, vous pouvez vous assurer que les employés utilisent un VPN sécurisé qui chiffre leurs communications sur les réseaux Wi-Fi publics ou non sécurisés. D’autre part, vous pouvez mettre en place une solution de filtrage DNS.

La solution de filtrage DNS offre la même protection aux travailleurs à distance qu’aux travailleurs sur site et empêche les téléchargements de malwares et l’accès des employés à des sites web malveillants.

9 – Menaces pour la sécurité des appareils mobiles

Nul ne peut nier la commodité offerte par les appareils mobiles tels que les ordinateurs portables, les tablettes et les Smartphones. Ils permettent aux travailleurs d’être joignables instantanément et de travailler depuis n’importe quel endroit. Les appareils mobiles peuvent améliorer la mobilité, la satisfaction et le confort de vos employés dans leur milieu de travail et augmenter ainsi leur productivité.

Cependant, les appareils présentent de nouveaux risques. Que vous fournissiez ces appareils ou que vous appliquiez une politique de BYOD (une pratique consistant à autoriser les employés à utiliser leurs propres appareils personnels dans un contexte professionnel), vous devez mettre en place une série de contrôles de sécurité pour vous assurer que les menaces cybercriminelles sont parfaitement gérées.

Vous devez connaître chaque dispositif que vous autorisez à se connecter à votre réseau informatique. Une solution de sécurité des appareils mobiles peut vous aider à gagner en visibilité sur l’utilisation de tous les dispositifs connectés à votre réseau et vous permettre de contrôler vos applications et vos données.

Assurez-vous également que des contrôles de sécurité sont appliqués aux appareils. Ceux-ci ne doivent accéder à votre réseau que par des canaux sécurisés (VPN) et ils doivent être couverts par une solution de filtrage DNS. En outre, toutes les données sensibles stockées sur ces appareils doivent être chiffrées.

10 – Remote Desktop Protocol (RDP)

Le protocole RDP permet aux employés de se connecter à distance à vos ordinateurs et serveurs lorsqu’ils ne sont pas au bureau. Grâce à cela, votre prestataire de services pourra régler rapidement vos problèmes et assurer la maintenance de vos systèmes sans avoir à se déplacer.

Le problème est que le RDP offre aux pirates informatiques un moyen facile d’accéder à vos ordinateurs et serveurs ; de voler des données sensibles ou d’installer des malwares. Avez-vous vraiment besoin d’activer ce protocole ? Si ce n’est pas le cas, désactivez-le. Est-ce que le RDP doit être utilisé uniquement en interne ? Assurez-vous donc qu’il n’est pas exposé à l’Internet.

Si vous avez besoin du protocole RDP, alors vous devez faire preuve d’une extrême prudence. Les utilisateurs doivent se connecter uniquement via un VPN ou définir des règles de pare-feu. Limitez les personnes qui ont des permissions d’utiliser RDP. Par ailleurs, des mots de passe forts doivent être mis en place, ainsi qu’un système de limitation du débit, et ce, afin de protéger votre entreprise contre les attaques par force brute. Utilisez également l’authentification multifactorielle.

Les informations d’identification RDP volées sont souvent utilisées par les pirates pour accéder à vos systèmes. Ils mènent souvent des tentatives de force brute et exploitent les vulnérabilités dans le protocole RDP qui n’ont pas été corrigées. C’est l’une des principales façons d’installer un ransomware.

Voici les dix principales menaces de cybersécurité auxquelles les PME doivent faire face. Il existe beaucoup d’autres risques qui doivent être identifiés et atténués pour assurer votre protection. Cependant, si vous parvenez à éviter les problèmes ci-dessus, vous aurez déjà beaucoup fait pour que les pirates informatiques et les cybercriminels ne puissent nuire facilement à votre entreprise.

TitanHQ est là pour vous aider !

TitanHQ peut vous aider en vous fournissant des solutions de cybersécurité avancées pour vous protéger contre plusieurs des 10 principales menaces de cybersécurité énumérées ci-dessus. Grâce à ces solutions, vous pourrez mieux combattre les attaques lancées via la messagerie électronique et le web. Ces solutions, à savoir SpamTitan et WebTitan, sont 100 % basées dans le cloud. Elles sont faciles à mettre en œuvre et à maintenir et peuvent fournir une excellente protection contre les malwares, les ransomwares, les virus, les botnets et les attaques de phishing. De plus, ces solutions sont puissantes et abordables pour les PME.

Si vous êtes un fournisseur de services gérés qui dessert le marché des PME, vous devriez également prendre contact avec nous. SpamTitan et WebTitan ont été développés par des MSP pour des MSP. Il y a une foule de raisons pour lesquelles TitanHQ est devenu le fournisseur leader en matière de solutions de sécurité web et de messagerie électronique basées dans le cloud pour les MSP.

Contactez dès aujourd’hui notre équipe de vente pour en savoir plus. Vous pouvez également demander une démonstration de nos solutions ou vous inscrire pour un essai gratuit.

VadeSecure vs SpamTitan Email Security

VadeSecure vs SpamTitan Email Security

Les PME et les fournisseurs de services managés (MSP) qui desservent le marché des PME ont le choix entre de nombreux services de filtrage du spam.

Dans cet article, nous allons faire une comparaison entre VadeSecure et SpamTitan Email Security pour vous aider à décider de la meilleure solution pour répondre aux besoins de votre entreprise.

Qui est VadeSecure?

VadeSecure est une société française fondée en 2009.

Elle a développé une solution de protection prédictive des e-mails pour protéger les entreprises contre les menaces par e-mail et les spams, ainsi que les consommateurs via leurs fournisseurs d’accès Internet.

La société n’a pas encore fait de grandes percées sur le marché des MSP, bien que cela fasse partie de son plan étant donné qu’elle a récemment levé 79 millions de dollars en capital-risque pour l’aider à atteindre cet objectif.

SpamTitan Email Security de TitanHQ

TitanHQ est le principal fournisseur de solutions de messagerie électronique et de sécurité Web basées dans le cloud pour les MSP qui desservent le marché des PME.

TitanHQ possède plus de deux décennies d’expérience dans la sécurité des e-mails et du web et a développé deux solutions primées pour les MSP: WebTitan (Web Security) et SpamTitan Email Security. Ici, nous allons nous concentrer sur SpamTitan Email Security.

VadeSecure vs SpamTitan Email Security

Un rapide coup d’œil sur VadeSecure et SpamTitan Email Security vous donnera peut-être l’impression que les deux solutions sont très similaires (à certains égards, elles le sont).

Pourquoi ?

Parce qu’il s’agit de deux solutions de sécurité de la messagerie basées dans le cloud. Elles ont été conçues pour bloquer les menaces concernant la messagerie électronique et pour garder les boîtes de réception à l’abri du spam ; des messages et des pièces jointes malveillants.

Les deux solutions ont été développées pour fournir une couche de sécurité supplémentaire à Office365 afin de bloquer les nombreux spams et messages malveillants qui contournent les contrôles de sécurité de cette solution de sécurité de Microsoft.

Cependant, il existe des différences très importantes entre ces deux solutions en ce qui concerne les fournisseurs de services managés (MSP). VadeSecure a été développé uniquement pour le marché des télécommunications, mais les MSP ont des besoins uniques qui n’ont pas été pris en compte.

Une analyse plus profonde de ces deux produits et une comparaison plus poussée entre VadeSecure et SpamTitan Email Security, du point de vue des MSP, révèlent que les deux solutions sont des produits très différents.

SpamTitan est très orienté MSP. Au fil du temps, avec l’augmentation des investissements, VadeSecure pourrait devenir une solution plus conviviale pour les MSP, mais dans l’état actuel des choses, il ne peut pas rivaliser avec SpamTitan Email Security.

Comparaison entre VadeSecure et SpamTitan Email Security pour les MSP

SpamTitan Email Security a été développé par des MSP pour des MSP.

Il s’agit donc d’un produit très axé sur les MSP et qui intègre de nombreuses fonctions conviviales pour ces derniers. Avec SpamTitan Email Security, les MSP bénéficient d’une vue multi-locataires de tous les clients ayant plusieurs rôles de gestion.

Cela permet aux MSP de surveiller facilement tous les déploiements des clients et la base d’essai, d’évaluer la santé de ces déploiements, de visualiser les volumes d’activité de toute votre base clients et d’identifier rapidement les problèmes à résoudre.

VadeSecure ne dispose pas de cette fonctionnalité et ne s’intègre pas aux portails RMM ou aux systèmes PSA.

Configurabilité et potentiel de personnalisation

La configurabilité est également un élément essentiel pour la sécurité web.

VadeSecure n’est pas facilement configurable pour répondre à vos besoins. Par exemple, il ne prend pas en charge les règles personnalisées. Vous devez donc utiliser la fonctionnalité d’administration d’Office 365 Exchange pour la configuration. De plus, avec VadeSecure, le potentiel de personnalisation est limité.

Par contre, pour SpamTitan Email Security, les possibilités de personnalisation sont nombreuses. Vous pouvez créer des règles personnalisées pour répondre aux besoins de votre base clients grâce à des contrôles très granulaires qui peuvent être appliqués à des domaines, des groupes ou des utilisateurs individuels.

Ce niveau de granularité est important, car il vous permet de configurer soigneusement la solution pour répondre aux besoins de chaque client. Vous pouvez adapter la solution en fonction de la tolérance au risque de chaque client. En outre, vous pouvez adopter une approche plus agressive ou plus permissive pour chaque client et minimiser les faux positifs et les faux négatifs.

VadeSecure n’a pas la granularité nécessaire pour permettre une telle configuration pour chaque client.

Gestion et rapports dans Vadesecure et SpamTitan

Vous mettez en œuvre la sécurité des e-mails pour offrir à vos clients une plus grande sécurité, mais vous devez vous assurer que la solution reste efficace dans le temps.

Il importe donc identifier les problèmes au fur et à mesure qu’ils se présentent et effectuer des ajustements pour continuer à offrir à vos clients une protection de haut niveau. Pour y parvenir, vous avez besoin de rapports très granulaires. Sans cela, vous n’aurez pas la visibilité dont vous avez besoin.

La suite de rapports pré-configurés et personnalisables de SpamTitan vous donne une visibilité totale sur vos systèmes de messagerie pour vous permettre d’identifier et de corriger rapidement tout problème.

Vous pouvez également générer des rapports (manuellement ou automatiquement) qui pourront être envoyés à vos clients pour leur montrer l’efficacité de la solution ; les menaces qui sont bloquées et l’importance d’une protection continue.

Avec VadeSecure, cette visibilité vous fait défaut et vous ne pouvez pas savoir ce qui a été bloqué pour les utilisateurs finaux ou obtenir des informations détaillées sur les spams et les menaces.

La gestion des clients est également plus difficile avec cette solution. Les MSP doivent se connecter à l’environnement Office 365 de chaque client pour la gestion, ce qui rend le reporting beaucoup plus long.

Potentiel de revenus et marges

Parce que SpamTitan permet aux MSP de personnaliser son déploiement, ces deniers ont des capacités de gestion supérieures et peuvent offrir à leurs clients une plus grande valeur, ce qui signifie une marge plus importante pour les MSP.

Il est également plus difficile pour les clients de changer de fournisseur, car leur MSP est considéré comme un partenaire stratégique, plutôt qu’un simple fournisseur de services informatiques.

Avec TitanHQ, il y a aussi un plus grand potentiel de réaliser plus de bénéfices en vendant d’autres services. Les MSP qui s’inscrivent auprès de TitanHQ et qui rejoignent le programme TitanShield ont accès à deux autres solutions génératrices de revenus : le filtrage DNS de WebTitan et l’archivage des e-mails d’ArcTitan.

Ces solutions vous permettent de maximiser les revenus mensuels récurrents avec chaque client. Les solutions génératrices de revenus supplémentaires ne sont pas disponibles avec VadeSecure.

Prix VadeSecure vs prix SpamTitan Email Security

Actuellement, la tarification avec VadeSecure est complexe et la solution est coûteuse pour les MSP. Le service de sécurité des e-mails est facturé par module, ce qui signifie que vous devez prendre en compte de nombreux coûts supplémentaires, tels que la protection anti-virus et GreyMail, lesquels ne sont pas inclus dans la version standard.

Avec SpamTitan, il y a un forfait qui inclut toutes les fonctionnalités de la solution. La tarification de TitanHQ est totalement transparente et il n’y a pas de coûts cachés.

Après avoir parlé avec des clients qui ont essayé VadeSecure, nous avons appris qu’avec VadeSecure, le nombre total d’utilisateurs n’est pas agrégé dans la remise pour les MSP. Vous pourriez avoir 100 licences de 10 places (1 000 utilisateurs), mais VadeSecure paie à 10 places chacune et non les 1 000 places en tout. En revanche, TitanHQ s’est focalisé sur les besoins des MSP, en développant une politique de prix flexible.

Comparaison rapide des fonctionnalités

Dans l’image ci-dessous, nous avons comparé les fonctionnalités de base de SpamTitan et de VadeSecure à titre de référence rapide pour vous montrer certaines des principales différences entre VadeSecure et SpamTitan Email Security.

Les MSP qui desservent des clients utilisant l’environnement Office 365 devraient adopter une approche de sécurité à plusieurs niveaux et ne devraient pas se fier aux défenses antispam et antiphishing intégrées à Office 365. Des couches supplémentaires sont nécessaires pour mieux protéger les clients et pour contrer les attaques de phishing.

TitanHQ peut fournir deux couches supplémentaires à votre pile de sécurité (SpamTitan et WebTitan) qui fonctionnent ensemble de manière transparente pour vous protéger contre toutes Les menaces de sécurité Internet.

Voulez-vous en savoir plus sur ces solutions ? Voulez-vous connaître la façon dont vous pouvez réduire le coût de la sécurité des e-mails et du web pour vos clients, tout en réalisant une marge bénéficiaire ? Alors, contactez l’équipe TitanHQ dès aujourd’hui.

Les restaurants ciblés par les menaces liées à la sécurité des données et des réseaux

Les restaurants ciblés par les menaces liées à la sécurité des données et des réseaux

Les restaurants sont difficiles à gérer. La plupart des propriétaires ne sont pas des experts en informatique, mais ils veulent attirer plus de clients en utilisant la technologie. Ils offrent gratuitement le WiFi et des unités de traitement de cartes sans fil, et s’exposent par inadvertance à une variété de menaces web.

Toute entreprise qui offre un accès WiFi s’expose à des menaces Internet. Les propriétaires doivent donc disposer d’un expert en sécurité et appliquer la technologie appropriée pour protéger leurs clients.

Fraude par carte bancaire

Les restaurateurs sont habitués à la fraude par carte, mais la fraude par Internet est différente. Les unités de traitement de cartes sans fil sont les plus vulnérables au vol.

Considérons l’entreprise américaine Target qui a été victime d’un vol géant de données bancaires. La technologie de point de vente ne chiffrait pas les données des cartes de crédit en mémoire, et les pirates informatiques étaient capables d’obtenir ces numéros en texte clair.

Lorsque vous transférez des données de carte de crédit sans fil, assurez-vous donc que le chiffrement est toujours activé.

WiFi invité

Le réseau WiFi invité est l’endroit où de nombreux pirates ciblent vos clients.

Certains d’entre eux créent leurs propres hotspots avec un nom similaire au vôtre. Dans ce cas, vous ne pouvez rien faire d’autre que vous assurer que vos clients connaissent le SSID de votre connexion WiFi officielle. Si vous offrez le WiFi invité, vous devez également avoir un pare-feu qui sépare l’accès Internet invité au réseau interne et l’accès Internet de vos employés. N’intégrez jamais les deux, car cela mettrait en danger les données personnelles de vos clients. Ce problème est beaucoup plus technique et nécessite généralement le service d’un expert en sécurité qui va configurer le matériel et la connexion appropriés pour vos utilisateurs.

Phishing

Lorsque les employés ont accès à Internet, vous courez aussi le risque de menaces internes. Le Hollywood Presbyterian Medical Center a pu découvrir ce qui se produit lorsque des pirates informatiques parviennent à amener les utilisateurs à ouvrir des malwares.

D’autres attaques de phishing tentent d’obtenir les identifiants de connexion de vos employés pour qu’ils puissent accéder à votre réseau interne à partir d’Internet ou même à partir de votre connexion WiFi locale.

Le phishing est une attaque contre laquelle il est difficile de se défendre, car il nécessite la formation de vos employés et le filtrage web. Vous pouvez installer une technologie de filtrage de la messagerie électronique pour bloquer les e-mails suspects, mais vous devez aussi éduquer vos employés pour qu’ils puissent reconnaitre les signaux d’alarme de ces e-mails.

Menaces web

Il existe de nombreuses autres menaces web associées à l’accès à Internet. Vous ne pouvez pas vous protéger à 100% contre toutes les attaques, mais vous pouvez faire de grands progrès pour protéger vos propres informations et celles de vos clients.

Les menaces web peuvent aller des téléchargements de fichiers contenant de malwares aux attaques par e-mails de phishing, en passant par la consultation des pages web contenant des malwares. Vous pouvez installer un logiciel de filtrage web qui bloque les menaces malveillantes connues, et c’est probablement la méthode la plus courante. Pourtant, la formation des employés est la meilleure solution (rappelez-vous que la plupart des malwares sont maintenant installés à partir de menaces internes).

Les pirates externes peuvent mener des attaques du type Man in the Middle (MitM) via un réseau WiFi public, mais les pertes de données énormes sont généralement dues au phishing.

Une fois que vous aurez activé l’accès web, votre sécurité sera considérablement réduite. Si vous ne connaissez pas le bon système de sécurité à installer, alors vous aurez besoin du service d’un professionnel en la matière. La sécurité devient problématique lorsque des entreprises – même des restaurants – sont victimes de piratages informatiques réussis, ce qui met en péril toutes les données de vos clients. Mieux vaut donc mettre en œuvre, et dès maintenant, la sécurité appropriée plutôt que de perdre la réputation de votre marque et la fidélité de vos clients.

Les atteintes à la protection des données nuisent à la réputation des marques

Il ne se passe pas un mois sans que des attaques similaires à celles susmentionnées ne se produisent. Qu’il s’agisse de l’atteinte à la protection des données de l’Office of Personnel Management (OPM) ; du piratage de Target ou même de plus petites atteintes qui ne sont pas aussi bien connues ; les atteintes à la protection des données semblent se produire à des intervalles suffisamment réguliers. La plupart des entreprises ne devraient donc plus se demander si elles seront piratées, mais quand ?

Les professionnels de la sécurité de l’information ont tendance à s’entendre sur le fait que la plupart des entreprises ont déjà été attaquées, mais elles ne le savent peut-être pas. La raison est que la taille, les motivations et les capacités des cybercriminelles peuvent varier.

La brèche de Target a eu un impact négatif persistant sur son service à la clientèle et sur sa notoriété. C’est aussi le cas pour Ashley Madison, lorsque des données personnelles des utilisateurs ont été volées. Je ne suis pas sûr de la réputation de la marque avant la brèche, mais je suis sûr que les gens seront moins enclins à s’abonner à leurs services dans le futur.

Comment sécuriser votre réseau ?

Utilisez WebTitan Cloud for WiFi, une solution de filtrage de contenu dans le cloud pour votre environnement WiFi. Cette solution offre aux invités WiFi un paramètre sécurisé qui leur permet de naviguer en ligne, d’empêcher l’exposition aux contenus inappropriés et de protéger l’intégrité du réseau en bloquant les malwares. Elle prend en charge toutes les complexités du filtrage du contenu et de la sécurité tout en présentant une interface logique qui ne nécessite aucune formation.

WebTitan Cloud for WiFi ne requiert AUCUNE installation de logiciel et AUCUNE expertise technique pour configurer ou gérer les comptes clients (c’est aussi simple que cela !). De plus, vous pouvez créer facilement de nouveaux comptes et gérer un nombre illimité d’emplacements.

Aidez vos invités à mieux utiliser le WiFi

Assurez-vous que vos invités connaissent le nom de votre réseau sans fil. Normalement, plusieurs réseaux WiFi sont disponibles à proximité d’un restaurant ou d’un hôtel. Les cybercriminels peuvent donc mettre en place des « réseaux malhonnêtes » avec des noms de réseaux sans fil similaires à ceux de votre restaurant, en espérant que vos clients s’y connectent et divulguent des noms d’utilisateur, des mots de passe et d’autres ou informations commerciales exclusives.

Offrez une page de connexion sécurisée pour l’ouverture d’une session : le préfixe « https:// » garantit que la page de connexion est chiffrée pour protéger les informations personnelles des invités.

Étant donné que les clients considèrent actuellement le WiFi comme l’une des meilleures commodités des restaurants, les gestionnaires de ces établissements auront donc intérêt à l’utiliser pour obtenir un avantage concurrentiel.

Vous souhaitez en savoir plus sur la sécurisation de la connexion WiFi de votre restaurant ? Parlez à un de nos spécialistes ou envoyez-nous un courriel à info@titanhq.com pour toute question.

Les cabinets d’avocats sont les principales cibles des attaques de phishing

Les cabinets d’avocats sont les principales cibles des attaques de phishing

Les intrusions cybercriminelles sont le plus souvent précédées d’attaques de phishing, en particulier d’attaques de spear phishing.

Ces derniers temps, les cabinets d’avocats sont devenus des cibles privilégiées.

Il y a des raisons impérieuses à cette situation. Brian Levine, de la Section de la criminalité informatique et de la propriété intellectuelle du Ministère de la Justice des États-Unis, a déclaré que les cabinets d’avocats sont perçus comme étant moins sécuritaires que les autres organisations.

Les cybercriminels les considèrent comme une porte dérobée, c’est-à-dire une véritable menace pour l’intégrité et la préservation de la confidentialité des données de leurs clients… Mais quel genre de données ?

Les cabinets d’avocats agissent en tant qu’entrepôts de données sur leurs clients et employés. Ils ne sont donc pas à l’abri des cyberattaques.

Ils sont, à bien des égards, les cibles parfaites. La plupart d’entre eux possèdent une grande quantité d’informations personnellement identifiables, que ce soit celles de leurs clients, de leurs employés ou de leurs parties et témoins dans les litiges. Il peut également s’agir d’informations sur les opérations en cours et les questions juridiques, de secrets commerciaux, d’informations privées sur les dirigeants d’entreprise, etc.

Ces données sont irrésistiblement attrayantes pour les cybercriminels du monde entier.

Les cabinets d’avocats plus sensibles aux attaques de phishing

Est-il vrai que la cybersécurité dans les cabinets d’avocats est plus laxiste ?

Voici donc un exemple !

Jusqu’à récemment, la plupart des employés des cabinets d’avocats accédaient régulièrement à leurs e-mails personnels pendant les heures de travail sur les ordinateurs de l’entreprise. Cette pratique est interdite depuis longtemps dans la plupart des entreprises financières.

Selon Keith Lee, chroniqueur qui travaille pour http://abovethelaw.com, les avocats ne sont pas aussi experts en technologie que ceux intervenant dans le secteur financier ou manufacturier. Cela peut les rendre plus vulnérables aux attaques de phishing.

La question de sécurité, et plus particulièrement celle liée aux attaques de phishing, est devenue un sujet important dans la communauté juridique.

En mars 2016, l’American Journal of Trial Advocacy a tenu un symposium intitulé « Practicing Law in the Age of Surveillance and Hackers: An Exploration of Privacy and Data Security.Exploration ». La récente conférence ABA TECHSHOW a également accueilli une table ronde intitulée « Security Awareness and Phishing ».

Exemples de phishing

1.    En mars 2016, 13 des 15 cabinets d’avocats les plus prestigieux ont été ciblés par « Oleras », un gang cybercriminel basé en Ukraine. Le gang a planifié une campagne de spear phishing afin de recueillir des informations qui pouvaient être utilisées pour des délits d’initiés.

2.    En mai 2016, des membres du Barreau de l’État de Floride ont été victimes de phishing entrainant le téléchargement de ransomwares. Un faux e-mail ayant pour objet « Florida Bar Association Past due Invoice » était envoyé par les pirates. Les avocats du Nevada ont ensuite reçu des e-mails de phishing qui faisaient référence à des cotisations impayées ou des avis de plainte disciplinaire. Selon l’ABA Journal, les membres du barreau de Californie, de Géorgie et d’Alabama ont été ciblés.

Les escrocs se font passer pour des cabinets d’avocats

Les cybercriminels ont sali la réputation de nombreux cabinet d’avocats.

En août 2016, la société Sidley Austin était l’expéditeur présumé d’un e-mail de phishing informant le destinataire d’un héritage.

En 2015, des e-mails de phishing provenant de la firme Baker & McKenzie affirmaient également que les destinataires étaient impliqués dans des dossiers de recouvrement de créances. Des e-mails de phishing similaires affirmaient que les destinataires étaient tenus de comparaître devant le tribunal.

Protégez votre entreprise et votre réputation

Sur le plan éthique, les cabinets d’avocats devraient faire de leur mieux pour protéger les données de leurs clients.

En outre, il existe de multiples règles types de l’American Bar Association (ABA) qui stipulent les règles concernant la protection des données des clients et, par extension, des infrastructures informatiques. Il y a eu une augmentation des avis consultatifs à cet effet de la part des comités d’éthique en Californie, à Washington et en Arizona, entre autres.

Certains experts estiment qu’il est temps que la sécurisation incorrecte des systèmes informatiques puisse être interprétée comme une faute professionnelle. Suite à cela, certains des plus grands cabinets d’avocats ont rejoint le Financial Services Information Sharing and Analysis Center, un groupe de partage d’information sur les cybercriminalités.

Mesures visant à empêcher les attaques de phishing

Les attaques de phishing ne cesseront tant qu’elles restent rentables pour les attaquants. Toutefois, il existe des mesures que vous pouvez prendre pour les contrer :

  • Tout d’abord, l’étape clé consiste à modifier le comportement des utilisateurs lorsqu’ils sont confrontés à un e-mail de phishing. Le conseil évident est de ne pas cliquer sur des liens étranges dans les e-mails. Le problème est que les e-mails de phishing sont de plus en plus convaincants. Selon le rapport de Verizon, 30 % des gens tombent dans le piège du phishing par e-mail.
  • La formation des utilisateurs sur le phishing et l’ingénierie sociale en général serait utile pour réduire le nombre d’e-mails qui pourraient mener à des cyberattaques. À cet égard, il existe un certain nombre de sites web prêts à l’emploi qui offrent une formation sur le phishing. Il suffit de taper « formation au phishing » pour obtenir une liste et s’informer davantage à ce sujet.
  • Pourquoi ne pas récompenser vos employés pour une « prise du jour » ? Demandez-leur de faire suivre des e-mails de phishing aux responsables informatiques. Chaque semaine, vous pouvez remettre un prix au lauréat ; faire connaître la tentative et sensibiliser vos employés pour qu’ils puissent rester toujours vigilants.
  • Soyez prudent lorsque vous affichez des informations concernant les activités de vos employés sur votre site web ou sur les médias sociaux. Les cybercriminels peuvent passer ces sites au peigne fin pour obtenir des renseignements dans le but de rendre leurs e-mails plus réels.

Neuf mesures pour prévenir une atteinte à la sécurité

Étant donné que les attaquants changent constamment de tactique, il est impossible de prévenir toutes les attaques. Plusieurs mesures peuvent néanmoins être prises pour réduire les risques, comme la mise à jour des logiciels antivirus, la mise en place de filtres web et de pare-feux. Une approche par couches est aussi essentielle. Pour vous aider à prévenir une brèche de sécurité, l’approche devrait inclure les étapes suivantes :

  • Effectuez une évaluation des risques qui peut souvent être facilitée par les services de fournisseurs de solutions informatiques compétents, objectifs et indépendants.
  • Utilisez la technologie de chiffrement appropriée des serveurs, des ordinateurs de bureau, des ordinateurs portables et de tout appareil mobile.
  • Limitez l’accès aux systèmes informatiques, à la messagerie électronique et aux répertoires aux seuls utilisateurs connus et dignes de confiance. Mettez en œuvre et respectez les politiques appropriées en matière de mots de passe.
  • Élaborez et suivez une politique de conservation et de destruction des données afin que les données personnelles ne soient pas en danger. Les cabinets d’avocats devraient analyser soigneusement où celles-ci vont être stockées et limiter le nombre d’endroits où elles sont conservées.
  • Maintenez à jour les logiciels de sécurité antispam et antivirus en appliquant régulièrement les correctifs recommandés.
  • L’arsenal de sécurité de l’entreprise devrait inclure une passerelle de messagerie sécurisée, des filtres antispam avancés, de multiples moteurs antivirus, une protection antiphishing et une protection avancée contre les menaces.
  • Sensibilisez vos employés à la protection des données sensibles ; à l’utilisation et à la protection des mots de passe.
  • Mettez en œuvre et suivez une politique d’utilisation écrite, expliquant comment l’accès et l’utilisation d’Internet devraient être effectués sur les ordinateurs de l’entreprise. Cette politique doit aussi, et tout particulièrement, déterminer les limites de son utilisation.
  • Enfin, élaborez un plan complet de préparation à l’atteinte à la protection des données afin de prendre des mesures décisives et d’éviter la paralysie opérationnelle si un tel incident venait à se produire.

En réfléchissant bien et en planifiant soigneusement, les cabinets d’avocats peuvent réduire considérablement leur exposition à une attaque de phishing et à une éventuelle atteinte à la protection des données. Sinon, ils risquent de subir de pertes financières directes. Cela portera également une grave atteinte à la réputation de l’entreprise.

Vous êtes un professionnel de l’informatique dans un cabinet d’avocats et vous voulez vous assurer que les données et les appareils sensibles de vos clients et de vos employés soient protégés ? Parlez à un de nos spécialistes de la sécurité web ou envoyez-nous un e-mail à info@titanhq.com pour toute question.

Satan, Spora et autres nouvelles variantes de ransomwares

Satan, Spora et autres nouvelles variantes de ransomwares

L’année qui vient de s’écouler dépasse probablement les attentes après l’identification, en janvier, de nouvelles souches de malwares intitulées Popcorn Time et Spora. Désormais, une nouvelle souche a dévoilé sa présence sombre et porte bien son nom, Satan.

Satan est la dernière menace malveillante dévoilée sous la forme de Ransomware as a Service ou RaaS. La prémisse derrière RaaS est similaire à la plupart des offres de Software as a Service dans la mesure où une nouvelle variante de ransomware est créée et ensuite commercialisée via des canaux de distribution pour que les clients puissent l’acheter. Les pirates informatiques ayant peu de connaissances ou de compétences ainsi que les gens ordinaires avec peu ou pas de scrupules peuvent s’abonner à RaaS et essentiellement démarrer une entreprise d’extorsion clé en main. Ils peuvent ensuite distribuer des malwares aux victimes potentielles dans l’espoir d’en tirer profit. Chaque fois qu’une victime paie une rançon, l’abonné et le créateur de la rançon se partagent la prise.

Comment fonctionne le ransomware Satan ?

Le virus Satan est accessible via son site web dédié sur Tor, un réseau informatique superposé mondial et décentralisé.

Contrairement aux formes antérieures de RaaS qui facturent des frais initiaux, allant de 39 à 400 $, Satan est gratuit. Le site affiche bien en évidence l’explication suivante :

  • Satan est libre. Il vous suffit de vous inscrire sur le site.
  • Satan est très facile à déployer. Vous pouvez créer votre ransomware en moins d’une minute.
  • Satan utilise Tor et l’anonymat Bitcoin.
  • L’exécutable de Satan n’est que de 170 kb.

En plus du logiciel de ransomware, les créateurs offrent un certain nombre de fonctions supplémentaires, y compris les relevés de paiement des frais et le suivi des transactions afin que les abonnés puissent voir combien d’instances ont été fructueuses, ainsi que le montant de leurs paiements.

Afin d’aider les vrais amateurs, Satan propose des tutoriels faciles à suivre pour aider les abonnés à créer des compte-gouttes qui servent de mécanisme de diffusion des malwares par le biais d’un spam ou d’un téléchargement par drive-by. L’interface Satan comprend même une zone dans laquelle les abonnés peuvent traduire leur ransomware dans différentes langues afin de communiquer avec leurs victimes pour mieux les guider dans le processus de paiement.

Comme pour la plupart des versions récentes de ransomwares, il existe un portail de service à la clientèle qui permet aux abonnés d’émettre des demandes de service. Une fois inscrits, les abonnés se voient offrir une clé publique pour l’authentification à deux facteurs et sont tenus de connecter un portefeuille bitcoin à leur compte afin de recevoir leur part des paiements en cas d’obtention d’une rançon.

Pour tout cela, les créateurs de Satan ne prennent qu’une commission de 30 %, et ce taux peut être négocié une fois qu’un abonné atteint un volume élevé de transactions réussies. A noter que la rançon recommandée est actuellement de un bitcoin.

La prolifération des ransomwares

Les attaques de Satan et d’autres RaaS augmentent la prolifération des ransomwares, car un plus grand nombre de pirates, avertis ou non, participent à cette activité criminelle rentable.

En raison de la simplicité de la souscription et de la mise en œuvre du plan d’affaires de Satan, cette nouvelle version va certainement assombrir l’année à venir.

Autres nouvelles variantes de Ransomware

Les créateurs de ransomwares continuent d’intégrer les innovations dans leurs produits néfastes. Les dernières fonctionnalités incluent :

  • Fileless ransomware : Cette variante ne nécessite aucun téléchargement de fichier dédié pour implémenter le processus d’infection. Au lieu de cela, le code malveillant est soit intégré dans un langage de script natif, soit écrit directement en mémoire à l’aide d’outils administratifs légitimes tels que PowerShell, selon les experts en cybersécurité. Ainsi, rien ne doit être écrit sur le disque, ce qui signifie que les antivirus basés sur des signatures ne peuvent pas détecter leur présence.
  • De nouvelles variantes ciblent maintenant les Snapshots de copie D’ombre de Volume (VSS) et les suppriment, rendant impossible toute tentative de restauration à partir de fichiers de sauvegarde.
  • Fin janvier, une école d’infirmières de Californie a été victime d’une attaque de ransomware via une clé USB. Non seulement les fichiers locaux de la machine infectée ont été chiffrés, mais le malware était également capable d’attaquer le compte Google Drive de la victime puisque le service de synchronisation Google était exécuté sur l’appareil infecté. Comme il s’agissait de la seule solution de secours de la victime, tous les fichiers ont été perdus depuis que l’école a décidé de ne pas payer la rançon. La bonne nouvelle, c’est que l’infection était limitée à un seul appareil, car il était rapidement déconnecté du réseau dès sa découverte.
  • Dans la plupart des cas, les attaquants par ransomware ont limité leur cible au système d’exploitation Windows. Pourtant, de nouvelles fonctionnalités ont été découvertes dans lesquelles les cybercriminels commencent à cibler à la fois les systèmes UNIX et Linux afin d’élargir leur couverture et leurs possibilités de bénéficier des transactions réussies.

Heureusement jusqu’à présent, les taux d’infection et d’exposition enregistrés au malware Satan sont faibles. Cela dit, 2017 s’annonce comme une autre année sombre pour la sécurité des réseaux grâce au rythme croissant auquel les nouvelles variantes de ransomwares arrivent sur le marché. Actuellement, les ransomwares sont la menace de malwares dont la croissance est la plus rapide. Leur rythme d’évolution s’accélère également, rendant chaque nouvelle variante plus sophistiquée et plus dangereuse que son prédécesseur.

Les technologies de sécurité doivent être simples et faciles à déployer, car les complexités augmentent les risques de cybercriminalité. La sécurité doit être inhérente et omniprésente dans l’ensemble de l’entreprise, y compris l’ensemble du réseau, le centre de données, les points finaux et le cloud. Appuyez-vous sur vos fournisseurs de sécurité et mettez à profit leur expérience approfondie pour améliorer la sécurité de votre entreprise.

Réduisez les risques de cyberattaque avec la défense en profondeur !

Réduisez les risques de cyberattaque avec la défense en profondeur !

Voici un scénario au cours duquel un attaquant parvient à pénétrer votre pare-feu. Qu’est-ce qui l’empêche de compromettre l’ensemble de votre réseau ?

C’est la raison d’être de la défense en profondeur.

Le but est de sécuriser chaque périphérique du réseau, empêchant ainsi un attaquant de sauter d’un périphérique à l’autre.

Verrouillez les périphériques de frontière de votre réseau

Commençons par les périphériques de frontière de votre réseau. Il peut s’agir d’un pare-feu ou d’un routeur. Vous pouvez utiliser des listes d’accès pour bloquer les trafics entrants suivants :

  • Mises à jour de routage: Vérifiez si votre réseau doit recevoir des mises à jour de routage des IGRP (Interior Gateway Routing Protocols) comme RIP, OSPF, ou EIGRP. Cela dépendra de la conception de votre réseau.
  • Maintenant, faites de même pour les protocoles tels que MPLS et BGP. Les mises à jour de routage peuvent consommer énormément de bande passante. En les réduisant au minimum, vous pouvez réduire l’encombrement du réseau.
  • Adresses privées: Votre réseau ne devrait pas recevoir de requêtes avec une adresse de source privée puisque les adresses privées sont utilisées sur des réseaux privés. Bien entendu, cela inclut les adresses réseau unicast privées typiques 192.168.0.0.0/16, 172.16.0.0.0/12 et 10.0.0.0.0/8. Mais n’oubliez pas de bloquer les adresses IP suivantes :
    • 0.0.0.0/8 — pour les messages diffusés sur le réseau,
    • 0.0.0.0/8 — pour une adresse en boucle vers l’hôte,
    • 0.0.0.0/8 — utilisé lorsqu’un dispositif s’attend à recevoir une adresse DHCP, mais n’en reçoit pas,
    • 0.0.0.0/3 — Adresses multidiffusions vers des adresses expérimentales.

Une ou plusieurs DMZ peuvent être utilisées pour créer une « frontière à l’intérieur d’une frontière » pour le réseau. Séparez tous les appareils qui échangent des données directement avec le monde extérieur tels que les serveurs web, les serveurs de messagerie, etc., puis installez un pare-feu entre ces appareils et votre réseau principal. Cet isolement aidera à protéger la majeure partie du réseau contre les attaques, les virus, les chevaux de Troie, et bien d’autres.

Vous avez beaucoup de dispositifs à sécuriser ?

Depuis les périphériques de frontière, le trafic se déplace à travers toutes sortes de périphériques au sein de votre réseau. Chaque type d’appareil possède des capacités de sécurité et des vulnérabilités différentes. Par-dessus tout, vous devez connaitre vos appareils, par exemple, le comportement de certains commutateurs. Par défaut, ces derniers négocient un port en mode Trunk. Sans configuration supplémentaire, un port en mode Trunk transmet les données de n’importe quel VLAN. Vous pouvez corriger ce problème en définissant toutes les interfaces en tant que ports en mode Trunk ou non-Trunk.

L’un des avantages des pare-feu est qu’il bloque la plupart du trafic par défaut. C’est excellent pour la sécurité, bien qu’un peu incommode pour ceux qui aiment utiliser « ping » pour vérifier la connectivité. D’autre part, les routeurs, commutateurs et serveurs ont tendance à nécessiter de nombreuses configurations pour le renforcement de la sécurité.

Tirez parti des sous-routines de sécurité automatisées ou des scripts fournis par le fabricant. Ils désactivent les services inutiles, restreignent les adresses privées et publiques et ferment les interfaces inutiles. Les routines en conserve peuvent vous faire gagner beaucoup de temps et vous fournir au moins un niveau de sécurité minimum.

Les serveurs d’authentification, les pare-feu et les périphériques IPS/IDS doivent tout particulièrement être pris en compte. La plupart d’entre eux peuvent être configurés en Fail-open ou Fail-closed par défaut. Fail-open signifie que si l’appareil tombe en panne, tout le trafic est autorisé. Dans ce cas, les informations d’identification ne sont plus vérifiées et le trafic n’est plus bloqué. En cas de Fail-closed par défaut, la connectivité est interrompue.

Si la politique de votre entreprise estime que la sécurité est plus importante, utilisez Fail-close. Par contre, si la disponibilité du service est plus importante, optez pour la fonction Fail-open.

Sécurité du routeur et défense en profondeur

Les routeurs sont dotés de nombreux types de fonctions de sécurité, y compris les pare-feu et les modules IPS/IDS. Le cœur de la sécurité de tous les routeurs, cependant, est la puissante liste d’accès. Les listes d’accès vous permettent d’adapter votre sécurité à vos besoins de données et de trafic spécifiques, interface par interface, pour les couches 3 et 4.

D’autres paramètres s’appliquent à une interface spécifique, et non à l’ensemble de l’appareil. Envisagez de bloquer les éléments suivants :

  • Redirection d’adresse IP — Les messages de redirection ICMP sont utilisés par les routeurs pour informer les hôtes sur la liaison de données qu’une meilleure route est disponible pour une destination particulière. Un routeur ne doit envoyer des redirections qu’aux hôtes du sous-réseau local.
  • Diffusion dirigée par IP — Une diffusion dirigée est envoyée sous forme de paquet unicast jusqu’à ce qu’elle arrive sur le sous-réseau cible, où elle devient une diffusion en couche liaison. C’est une bonne idée de bloquer les paquets envoyés à l’adresse de diffusion d’un autre sous-réseau.
  • Protocoles de résolution d’adresse Proxy — ceci permet aux requêtes ARP de couvrir plusieurs segments du réseau local (LAN). Avant les protocoles de redondance de premier saut tels que le Protocole de Redondance de Routeur Virtuel (VRRP) et le Protocole de Routeur de Secours Chaud (HSRP), les ARP proxy étaient importants pour maintenir la connectivité. Maintenant, ce n’est plus vraiment le cas, sauf pour le protocole de communication Mobile-IP, où Proxy ARP est utilisé pour le transfert.
  • Adresses IP inaccessibles – Un routeur répond avec ces paquets ICMP lorsqu’il reçoit un paquet non diffusé qui utilise un protocole inconnu ou lorsque le routeur n’a pas de route vers l’adresse de destination. Les adresses IP inaccessibles divulguent trop d’informations sur votre réseau à des attaquants potentiels.

Sécurité des commutateurs

Dans la mesure du possible, utilisez des VLAN.

C’est le moyen le plus simple d’avoir différents réseaux pour la gestion et le trafic de données et pour les serveurs. En fait, la plupart des serveurs nécessitent des réseaux séparés. Certains commutateurs offrent des VLAN privés, ce qui limite davantage le trafic entre les périphériques.

Configurez la sécurité des ports

Cela protège contre les attaques clandestines, et bien d’autres. Pour les environnements hautement sécurisés, vous pouvez même configurer un port pour n’accepter qu’une connexion d’adresse MAC spécifique.

Mais réfléchissez bien avant d’utiliser une affectation d’adresse mac statique, car cela peut rendre les déménagements de bureau, les mises à niveau de matériel et BYOD un véritable cauchemar pour l’administrateur réseau.

Le protocole Spanning Tree Protocol (STP), dans ses différentes variantes, est essentiel au bon fonctionnement du commutateur. Les utilisateurs qui connectent des routeurs et des commutateurs domestiques au réseau peuvent faire des ravages avec le STP.

Assurez-vous donc que les ports de votre commutateur sont configurés avec des extensions STP telles que BPDU Guard et Root Guard.

On y est déjà ?

La défense en profondeur sécurise chaque dispositif du réseau et non seulement les périphériques de frontière. Cette approche offre une sécurité solide et résiliente qui peut être adoptée au coup par coup en fonction de l’évolution de vos besoins technologiques et opérationnels.

N’hésitez pas à nous contacter pour toute question relative à la sécurité. Nous nous ferons un plaisir de vous aider. E-mail : info@titanhq.com

Attaque de phishing et malwares du Black Friday : faites attention !

Attaque de phishing et malwares du Black Friday : faites attention !

Les escroqueries par phishing du Black Friday sont monnaie courante cette année. À près d’une semaine, avant que les gros rabais ne soient offerts par les détaillants en ligne, les fraudeurs ont intensifié leurs efforts pour escroquer les consommateurs.

Les campagnes de spams ont commencé bien avant le Black Friday cette année et les escroqueries ont été nombreuses et variées. Les e-mails de phishing du Black Friday sont envoyés pour faire le lien avec des sites web nouvellement créés dans le seul but de frauder les consommateurs ou de diffuser des malwares et des ransomwares. C’est peut-être le moment idéal pour faire une bonne affaire, mais c’est aussi le moment de l’année où l’on peut être victime d’une escroquerie et être infecté par des malwares.

Un grand nombre de spams et de sites web frauduleux ont été détectés au cours des dernières semaines. Ils ciblaient tous des acheteurs désireux de faire une bonne affaire. Cette année, nous avons vu la collection habituelle d’offres presque trop bonnes pour être vraies sur les grandes marques et les produits les plus populaires, des cartes-cadeaux gratuites, des coupons de réduction et des tirages au sort.

Toute personne qui se connecte à Internet au cours des prochains jours dans le but de faire ses achats pour les fêtes doit être vigilante. Les escrocs sont prêts et attendent de pouvoir en profiter. Pour profiter des offres légitimes des détaillants, il faut de la rapidité, car elles sont limitées. Les acheteurs savent donc qu’ils doivent agir rapidement pour faire une bonne affaire. Les escrocs jouent le même jeu et proposent des offres limitées dans le temps pour inciter les destinataires des e-mails malveillants à agir rapidement sans réfléchir, afin de ne pas passer à côté d’une affaire exceptionnelle.

Cette période de l’année voit toujours une augmentation importante des spams et d’autres formes d’escroqueries. Mais en 2019, les arnaques étaient beaucoup plus sophistiquées, comparées à celles des années précédentes. Non seulement les escrocs insistent sur une réponse rapide, mais plusieurs campagnes ont été identifiées et qui étaient plus susceptibles de duper plus de victimes.

Afin de bénéficier d’offres spéciales ou d’obtenir plus d’offres, les escrocs demandent aux utilisateurs de transmettre des e-mails ou de partager des messages de médias sociaux avec leurs amis et contacts. Cette tactique est très efficace, car les gens sont plus susceptibles de répondre à un message provenant d’un ami.

Dans quelle mesure les escrocs sont-ils actifs dans la course au Black Friday et au Cyber Monday ?

Selon une analyse de Check Point, le nombre d’URL de phishing dans le commerce électronique a augmenté de 233 % en novembre. Ces URL sont envoyées dans le cadre de campagnes de spam de masse pour diriger les gens vers de faux sites de commerce électronique qui se font passer pour de grandes marques. Ces sites sont des copies virtuelles des sites légitimes, à l’exception de l’URL.

Si les consommateurs doivent se méfier des escroqueries par phishing du Black Friday et des téléchargements potentiels de malwares et de ransomwares, les entreprises devraient également être sur un pied d’alerte. Avec les offres authentiques qui vont et viennent à grande vitesse, les employés sont susceptibles de s’aventurer en ligne pendant les heures de travail pour faire une bonne affaire. Cela pourrait facilement entraîner une infection coûteuse par des malwares ou des ransomwares.

Les escroqueries ne se limitent pas à la période précédant le Black Friday. On peut s’attendre à des escroqueries du Cyber Monday, et comme la période des fêtes approche à grands pas, les cybercriminels demeurent très actifs. C’est une période de l’année où vous devriez augmenter vos protections contre les spams, surveiller plus attentivement vos rapports et alerter vos employés sur les menaces. Un e-mail d’avertissement aux employés sur les risques d’escroquerie par phishing et de sites web malveillants pendant la période des fêtes pourrait bien aider à prévenir une coûteuse atteinte à la protection des données ou une infection par un malware.

C’est aussi une période de l’année où la mise en place d’une solution de filtrage web peut s’avérer rentable. Les filtres web empêchent les employés de visiter les sites web qui hébergent des kits d’exploitation ; des kits de phishing et d’autres sites malveillants connus. Ils peuvent également être configurés pour bloquer les téléchargements de fichiers malveillants. Un filtre web est une couche supplémentaire importante à ajouter à vos défenses contre le phishing et pour vous protéger contre les attaques basées sur le web.

Si vous n’avez pas encore mis en place un filtre web, c’est le moment idéal. TitanHQ propose un essai gratuit de WebTitan pour vous permettre de constater l’efficacité de ce dernier dans le blocage des menaces basées sur le web. De plus, vous pouvez implémenter la solution en quelques minutes et bénéficier d’une protection quasi-instantanée contre les attaques de phishing basées sur le web et les infections de malwares pendant les fêtes de fin d’année.

Sécurité des emails pour les PME : les bonnes pratiques

Sécurité des emails pour les PME : les bonnes pratiques

L’objectif de cet article est de vous fournir quelques bonnes pratiques faciles à adopter en matière de sécurité de la messagerie électronique. Elles vous permettront d’améliorer grandement la posture de sécurité de votre organisation.

L’email est le vecteur d’attaques cybercriminelles le plus courant !

N’importe quel système de messagerie professionnelle risque d’êtes attaqué par les pirates informatiques un jour où l’autre. Des mesures de sécurité doivent donc être mises en place. Pour les entreprises, la meilleure solution de sécurisation des emails consiste à supprimer complètement leur compte de messagerie. Seulement, elles comptent sur la messagerie courrier électronique pour communiquer avec leurs clients, partenaires et fournisseurs. Ce n’est tout simplement pas la meilleure option.

Non seulement la messagerie électronique facilite la communication entre les personnes qui contribuent au bon fonctionnement d’une entreprise, mais elle permet également aux cybercriminels de communiquer facilement avec les employés et de mener des attaques de phishing, de répandre des malwares, etc.

La sécurité des emails est donc essentielle, mais il n’existe pas de solution unique pour protéger ce canal de communication. Une solution de filtrage du spam empêchera par exemple la majorité des spams et des emails malveillants d’atteindre les boîtes de réception des utilisateurs finaux. Pourtant, quel que soit le filtre anti-spam que vous implémentez, il ne pourra pas bloquer 100 % des emails indésirables.

La clé d’une sécurité robuste de la messagerie électronique est basée sur les défenses à plusieurs niveaux. Dans ce cas, si une mesure défensive échoue, d’autres mesures de protection peuvent prendre le relai.

Besoin d’une solution fiable qui combine les mesures de protection technique, physique et administrative pour sécuriser votre système de messagerie électronique ? Même s’il n’existe pas d’approche universelle pour sécuriser la messagerie électronique, nous pouvons proposer quelques pratiques exemplaires en matière de sécurité des emails. Vous pouvez les adopter pour améliorer votre dispositif de sécurité et pour rendre la tâche beaucoup plus difficile aux cybercriminels.

Bonnes pratiques en matière de sécurité des emails à mettre en œuvre immédiatement

Les cybercriminels tenteront d’envoyer des malwares et des ransomwares via la messagerie électronique. Des tactiques de phishing seront également utilisées pour voler des renseignements de nature délicate comme les identifiants de connexion.

Vous trouverez ci-dessous 8 pratiques exemplaires en matière de sécurisation des emails. Si vous n’avez pas encore mis en œuvre l’un ou l’autre de ces conseils, ou si vous ne l’avez fait que partiellement, le moment est venu d’apporter certains changements.

Élaborez un plan de cybersécurité pour votre entreprise

Nous avons choisi ce thème comme première pratique exemplaire parce qu’elle est très importante. Il est essentiel pour vous d’élaborer un plan de cybersécurité complet pour l’ensemble de votre organisation, car toutes les menaces n’arrivent pas via l’email. Les attaques viennent de tous les angles et l’amélioration de la sécurité de la messagerie électronique n’est qu’une des mesures que vous devez prendre pour améliorer votre posture globale de cybersécurité.

Il existe de nombreuses ressources qui peuvent vous aider à élaborer un plan de cybersécurité, en abordant tous les risques cybernétiques. La Commission fédérale des communications a par exemple mis au point un cyberplanificateur dans le but d’aider les entreprises à créer un plan de cybersécurité personnalisé. L’Agence de cybersécurité et de sécurité de l’infrastructure (CISA) du Département de la sécurité intérieure Américain vient également de publier un Cyber guide essentiel pour les petites entreprises et les gouvernements. En France, il existe aussi plusieurs ressources que vous pouvez utiliser lorsque vous voulez élaborer un plan de cybersécurité efficace, alors utilisez-les.

Implémentez une solution avancée de filtrage des spams

Un filtre anti-spam sert de membrane semi-perméable empêchant les messages malveillants d’arriver dans les boîtes de réception de leurs destinataires et laissant passer les messages authentiques sans entrave. Il s’agit de l’une des mesures de sécurité les plus importantes que vous devriez mettre en œuvre pour vous protéger contre les menaces par email et les spams qui peuvent perturber la productivité de vos employés.

Si vous utilisez Office 365, vous bénéficiez déjà d’une certaine protection, car il comprend un filtre anti-spam et un logiciel antivirus. Pourtant, cette solution ne vous protège pas contre les attaques de phishing et ne bloque pas les menaces de malwares du type zero day. Autrement dit, il vous faut une solution de sécurité à plusieurs niveaux pour mieux sécuriser vos emails. Selon les recherches d’Avanan, 25 % des emails de phishing contournent les défenses d’Office 365. Le mieux serait de mettre en place un filtre anti-spam tiers, en plus de cette couche de sécurité.

Il existe de nombreux services de filtrage du spam, mais SpamTitan est le meilleur choix pour les PME, notamment si vous voulez bénéficier d’une protection complète contre les menaces connues et les attaques du type zero day. De plus, cette solution est très facile à mettre en œuvre et à utiliser, pour un prix très accessible.

Assurez-vous que votre solution antivirus analyse les emails entrants

Vous aurez sans doute un logiciel antivirus en place, mais savez-vous qu’il scanne les emails entrants ? La messagerie électronique est l’un des principaux moyens de transmission de malwares. Il est donc évident de mettre en place un logiciel antivirus pour ce canal de contact. Cela ne signifie pas nécessairement que vous avez besoin d’une solution antivirus différente. Votre solution existante peut avoir cette fonctionnalité.

En effet, votre filtre anti-spam est susceptible d’inclure une protection antivirus. Par exemple, SpamTitan intègre deux moteurs antivirus pour une meilleure protection et un bac à sable où les pièces jointes sont analysées pour détecter les actions malveillantes. Le bac à sable permet de détecter et bloquer les malwares du type zero day, les nouvelles variantes inédites de malwares dont les signatures n’ont pas encore été intégrées dans les moteurs antivirus.

Créez et appliquez des politiques de mots de passe

Une autre pratique exemplaire évidente en matière de sécurité des emails consiste à créer une politique de mots de passe qui exige que des mots de passe forts soient définis. Il ne sert à rien de créer une politique de mots de passe si elle n’est pas appliquée.

Assurez-vous donc d’adopter une mesure de contrôle pour éviter que des mots de passe faibles du genre « 123456 » ne soient définis. Bien entendu, ils sont faciles à retenir, mais ils sont aussi faciles à deviner. N’oubliez pas que les cybercriminels sont pas assis devant leur ordinateur pour deviner un seul mot de passe. Ils font appel à des outils d’automatisation qui leur permettent de deviner des milliers de mots de passe par minute.

Il est recommandé d’exiger un mot de passe d’au moins 8 caractères, avec une combinaison de lettres majuscules et minuscules, de chiffres et de symboles, puis de bloquer l’utilisation des mots du dictionnaire. Encouragez l’utilisation de longues phrases de passe, car elles sont plus faciles à retenir pour les employés.

Vous pouvez aussi consulter les conseils du National Institute of Science and Technology (NIST) sur les pratiques en matière de mots de passe sécurisés si vous n’êtes pas certain de la création de votre politique de mots de passe.

Sinon, assurez-vous que la limitation du débit est appliquée pour empêcher une adresse IP de se connecter après un certain nombre d’échecs de tentatives de connexion.

Mettre en œuvre le protocole DMARC pour mettre fin aux attaques d’usurpation d’identité et de domaine via les emails

DMARC, ou « Domain-based Message Authentication, Reporting & Conformance », est un protocole de messagerie qui utilise « Sender Policy Framework – SPF » et « DomainKeys Identified Mail – DKIM »  pour déterminer si un email est authentique.

En créant un enregistrement DMARC, vous empêchez les personnes non autorisées d’envoyer des messages depuis votre nom domaine. DMARC vous permet également de savoir qui envoie des messages à partir de votre domaine, et vous permet de définir une politique pour déterminer ce qui arrive aux messages qui ne sont pas authentiques. Vous pouvez par exemple les mettre en quarantaine ou les rejeter si vous vous doutez de leur fiabilité.

Non seulement le protocole DMARC vous aide à bloquer les attaques d’usurpation d’identité via les emails, mais il prévient également les abus d’utilisation de votre domaine. Votre enregistrement DMARC indique aux serveurs de réception de messages électroniques de ne pas accepter les messages envoyés par des utilisateurs authentifiés, ce qui contribue à protéger votre organisation.

À noter que certaines solutions de sécurité de la messagerie électronique, comme SpamTitan, intègrent l’authentification DMARC.

Mettre en œuvre l’authentification multi-facteurs

L’authentification multi-facteurs est une autre couche de sécurité que vous pouvez ajouter à vos défenses anti-phishing.

Comme son nom l’indique, l’authentification multifactorielle signifie que plus d’une méthode est utilisée pour authentifier un utilisateur. Le premier facteur est généralement un mot de passe. Un deuxième facteur est aussi nécessaire, tel qu’un appel téléphonique, l’envoi d’un code PIN unique ou l’attribution d’un jeton sur un appareil de confiance de l’utilisateur.

Cette solution est vitale, car lors d’une attaque de phishing, le fait d’avoir un mot de passe uniquement n’autorisera pas le pirate d’accéder à un compte de messagerie sans qu’un facteur supplémentaire ne lui soit fourni. La combinaison d’un mot de passe, d’un jeton et d’un code PIN unique est une bonne alternative.

Formez vos employés et formez-les à nouveau

Peu importe le niveau de technicité de vos employés, supposez toujours qu’ils ne connaissent rien en matière de cybersécurité. Ils ne s’en tiendront certainement pas systématiquement aux pratiques exemplaires en matière de sécurité des emails, à moins que vous ne leur donniez une formation à cet effet et que vous ne leur fassiez comprendre le message.

Avant de permettre à tout employé d’avoir accès à la messagerie électronique, vous devriez lui donner une formation de sensibilisation à la sécurité. Votre formation devrait couvrir les meilleures pratiques en matière de sécurité des emails. Entre autres, vous devez lui faire comprendre qu’il ne doit jamais ouvrir les pièces jointes provenant d’un expéditeur inconnu. Il ne doit non plus activer le contenu d’un document à moins que celui-ci n’ait été vérifié comme légitime, ou bien cliquer sur des hyperliens dans les emails. De même, il ne devrait pas envoyer des renseignements très sensibles comme les mots de passe via l’email.

Il est crucial de former vos employés à reconnaître les emails de phishing et bien d’autres messages malveillants, tout en leur disant quoi faire lorsqu’ils reçoivent des emails suspects.

Bref, toute personne ayant accès au à la messagerie électronique ou à un ordinateur doit recevoir une formation de sensibilisation à la sécurité, du chef de la direction jusqu’aux employés.

Une seule séance de formation par an n’est pas suffisante. Vous devriez en offrir régulièrement, envoyer des bulletins d’information sur la cybersécurité pour mettre en garde vos employés contre les dernières menaces et utiliser d’autres outils pour créer une meilleure culture de sécurité dans votre organisation.

Effectuer des exercices de simulation de sensibilisation au phishing

Vous avez donné de la formation à vos employés, mais comment savoir si elle a été efficace ? La seule façon de le savoir est d’effectuer des tests, et le moyen le plus facile pour ce faire est de réaliser des exercices de simulation de phishing.

Le principe consiste à envoyer de faux emails de phishing aux employés au moment où ils ne s’y attendent pas à en recevoir un. Vous serez peut-être surpris du nombre d’employés qui répondent et divulguent des renseignements de nature délicate, ou qui ouvrent des pièces jointes ou cliquent sur des liens dans les faux emails de phishing.

Le but de ces emails est d’identifier les personnes qui n’ont pas bien compris ou qui ont oublié les choses que vous les avez appris lors des séances de formation. Pourtant, l’idée n’est pas de punir ces employés, mais de savoir lesquels de vos employés ont encore besoin d’une formation complémentaire.

Plusieurs entreprises peuvent vous aider à concevoir ce genre de tests. Certains offrent même des faux emails de simulation de phishing gratuits pour les PME.

TitanHQ est là pour vous aider !

La solution SpamTitan de TitanHQ a été conçue pour être facile à mettre en œuvre, à utiliser et à maintenir par les PME. Son déploiement ne nécessite aucun matériel, aucun logiciel, et tout le filtrage se fait dans le cloud.

Non seulement SpamTitan offre une excellente protection contre un très grand nombre de menaces basées sur la messagerie électronique, mais c’est aussi l’une des solutions les moins coûteuses pour les PME.

Appelez l’équipe du TitanHQ dès aujourd’hui pour plus d’informations sur SpamTitan et pour savoir comment vous pouvez protéger votre entreprise contre les menaces basées sur le web. Nous nous ferons un plaisir de répondre à vos exigences de conformité pour les emails.