En Idaho, l’implémentation d’une solution filtrage de contenu dans les bibliothèques est désormais obligatoire.
La loi H.B.194, promulguée en avril, stipule que d’ici juillet 2020, les bibliothèques de l’Idaho doivent mettre en place un système de filtrage de contenu capable d’empêcher les mineurs d’accéder à des contenus choquants. D’une part, ce système de filtrage de contenu doit empêcher l’utilisation des ordinateurs des bibliothèques pour accéder à des contenus indésirables. D’autre part, il doit couvrir les réseaux WiFi des bibliothèques.
Ce texte a été introduit pour empêcher les enfants d’accéder à la pornographie sur les ordinateurs des bibliothèques, ce qui, selon diverses études, peut causer des dommages considérables. Si aucun filtre n’est mis en place, les enfants pourraient accéder à des contenus pour adultes ou voir par inadvertance des contenus pour adultes sur les écrans d’autres utilisateurs. De nombreux reportages dans les médias et sur des forums Internet ont montré que des usagers de bibliothèques avaient regardé de la pornographie à la vue des autres.
Certains directeurs et conseillers dans les bibliothèques ne sont pas satisfaits de cette modification de loi pour deux raisons principales. La première concerne la violation pure et simple des droits des utilisateurs selon le Premier amendement. L’American Civil Liberties Union a exprimé ses préoccupations en déclarant qu’en fin de compte, les logiciels de blocage empêchent les utilisateurs d’accéder à un large éventail d’informations précieuses. Celles-ci concernent divers sujets comme l’art, la littérature, la santé des femmes, la politique, la religion et la liberté d’expression.
L’opinion selon laquelle le filtrage de contenu signifie que d’autres contenus seront également bloqués est dépassée. Si le surblocage des contenus en ligne était autrefois une préoccupation majeure des gens, les filtres de contenu Internet modernes dédiés aux bibliothèques sont beaucoup plus avancés et permettent un contrôle très granulaire du contenu Internet. Les filtres modernes sont également beaucoup plus efficaces pour catégoriser les contenus qu’ils ne l’étaient auparavant. De plus, les interfaces sont de plus en plus faciles à utiliser, ce qui réduit le risque d’erreur de l’utilisateur lors de la configuration des solutions de contrôles de contenu.
Par ailleurs, les filtres peuvent empêcher le téléchargement de malwares et bloquent l’accès aux formulaires de phishing. Ceci renforce la protection des utilisateurs et protège les réseaux de bibliothèques contre les attaques de malwares et les ransomwares.
L’autre grande question porte sur les coûts. Il est vrai que les bibliothèques peuvent obtenir des rabais dans le cadre du programme « E-Rate » si elles mettent en œuvre des filtres de contenu conformes à la loi sur la protection de l’Internet pour les enfants (Children’s Internet Protection Act -CIPA). Pourtant, les bibliothèques de l’Idaho doivent couvrir autrement les coûts liés au déploiement d’une telle solution, car aucun financement supplémentaire n’est mis à leur disposition.
L’implémentation du filtrage de contenu sur les réseaux WiFi dans les bibliothèques est désormais facile
Peu de directives ont été fournies sur la façon dont les bibliothèques devraient mettre en œuvre les filtres et il y a confusion sur la façon dont les filtres peuvent être appliqués aux réseaux câblés et WiFi.
Les filtres traditionnels nécessitent l’achat d’un appareil coûteux. L’application se trouve entre l’utilisateur et Internet. De cette manière, tout le trafic doit passer par l’application, ce qui permet d’appliquer le contrôle de contenus. Le problème est que, lorsque les périphériques utilisés dans les bibliothèques sont utilisés hors site, tout le trafic doit être ramené à l’appareil, entraînant ainsi une latence importante (faible vitesse de connexion Internet).
Une solution plus économique et facile à adopter est l’utilisation d’un filtre qui applique des contrôles de filtrage au niveau du DNS. Elle ne requiert pas l’achat d’une application particulière, ce qui représente une économie importante. De plus, elle n’implique pas une latence importante, car le filtrage de contenu se fait au niveau du serveur du fournisseur de services gérés, plutôt que d’être réalisé via un appareil situé dans vos locaux.
Ce système permet également d’effectuer un filtrage sur les réseaux WiFi. Tout appareil qui se connecte au réseau WiFi ne pourra accéder qu’au service Internet filtré. Des blocs peuvent également être placés sur l’anonymiseur d’adresse IP pour empêcher le contournement des contrôles de filtrage. Par ailleurs, le filtrage DNS peut être utilisé pour protéger les périphériques mobiles, même ceux utilisés hors site.
La solution de filtrage de contenu de TitanHQ pour les bibliothèques — WebTitan Cloud et WebTitan Cloud pour WiFi — intègre des contrôles très granulaires pour éviter le surblocage de contenus Internet. Vous n’avez besoin d’aucune compétence technique particulière pour faire fonctionner cette solution, ni d’investir dans des équipements couteux, ni de télécharger un logiciel.
WebTitan Cloud et WebTitan Cloud pour WiFi sont des solutions de filtrage de contenu bon marché pour les bibliothèques. Les coûts de licence typiques sont inférieurs à 1 euro par utilisateur et par mois.
Si vous avez du mal à trouver une solution de filtrage de contenu pour votre bibliothèque, contactez l’équipe TitanHQ. Vous pourrez obtenir des réponses à vos questions quant à la mise en œuvre de la solution. Vous pourrez également découvrir une démonstration du produit pour voir à quel point il est facile à utiliser. Enfin, vous pourrez profiter d’un essai gratuit et voir par vous-même à quel point les contrôles de filtrage via WebTitan Cloud et WebTitan Cloud pour WiFi sont précis.