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par Editeur | Mar 9, 2022 | Cybersécurité et télétravail, Malwares, News TitanHQ, Phishing, Sécurité des emails, Sécurité Internet
L’équipe de TitanHQ est fière de vous annoncer le lancement d’une nouvelle offre de protection pour les entreprises contre la menace grandissante d’un hameçonnage de plus en plus sophistiqué. SpamTitan Plus s’appuie sur le grand succès rencontré par SpamTitan Gateway et SpamTitan Cloud, qui ont satisfait plus de 12 000 clients et plus de 3 000 fournisseurs de services à travers le monde.
Les offres SpamTitan comportent une protection avancée contre l’hameçonnage, les logiciels malveillants, les virus, les attaques de réseau et les rançongiciels opérant par mails frauduleux, dont des tests indépendants ont confirmé le taux de haute détection et la fiabilité avec un taux d’échec minimal. SpamTitan Plus pousse le niveau de protection à l’échelle supérieure avec une couche de sécurisation supplémentaire, un grade avancé dans la détection des liens hameçons et sa rapidité, ainsi qu’un taux d’échec encore plus faible.
Des tests effectués par des firmes indépendantes ont confirmé que SpamTitan Plus :
- Couvre 100% des besoins informatiques nécessaires à lutter contre les menaces d’hameçonnage les plus puissantes connues à ce jour,
- Présente un taux 1,5 fois supérieur en matière de détection d’URL d’hameçonnage,
- Est 1,6 fois plus rapide dans la détection de l’hameçonnage que ses concurrents,
- Enregistre 10 millions de nouvelles URL d’hameçonnage jamais encore identifiées chaque jour,
- N’a besoin que de 5 minutes à partir de la détection de l’URL malicieuse pour enclencher la protection des boîtes mail des utilisateurs.
Les avantages de SpamTitan Plus :
D’après Deloitte, 91% des cyber-attaques commencent par un mail hameçon, et malgré les nombreuses dispositions adoptées par les entreprises pour former leurs employés à la cyber-sécurité, la plupart d’entre eux échouent encore largement à identifier des mails frauduleux. Le département de la sécurité rapporte un taux d’échec de 97% parmi les employés. Si l’on ajoute à cela la menace grandissante de la sophistication des tactiques utilisées par les cybercriminels pour échapper à la détection des programmes de protection contre les mails frauduleux et les pièges qu’ils conçoivent pour duper les utilisateurs, il n’est pas étonnant que l’hameçonnage soit la plus importante des menaces que doivent affronter les entreprises.
SpamTitan Plus renforce les défenses contre l’hameçonnage des pirates en bloquant davantage de menaces avant qu’elles ne puissent atteindre les boîtes mails de leurs victimes et garantit que si un mail hameçon contenant un lien frauduleux arrive dans une boîte mail, la protection s’enclenche dès que l’employé clique sur le dit-lien.
SpamTitan Plus fournit une protection à la pointe de la technologie grâce à un système se basant sur l’intelligence artificielle et une mise à jour quotidienne des menaces répertoriées. De grandes améliorations ont été pensées pour protéger les entreprises contre les attaques par mails frauduleux et neutraliser leur contenu : tous les liens présents dans les mails sont réécrits et inspectés pour s’assurer qu’ils sont sûrs et que les utilisateurs sont protégés dès l’instant qu’ils effectuent un clic. Cela signifie que dès lors, le contenu de la page ouverte en suivant le lien est inspecté pour détecter la moindre forme de piratage et de fraude, comme la création d’une page internet factice. La redirection est largement employée par les cybercriminels afin d’induire en erreur le système de sécurité de l’ordinateur qui ne vérifie que l’URL écrite dans le corps du mail. SpamTitan Plus répond à ce problème en analysant également les redirections.
De multiples vérifications dynamiques sont effectuées en temps réel sur les URL, avec un système de protection du clic instantané assurant que les liens inclus dans les mails, si inoffensifs qu’ils puissent paraître, sont bien détectés comme frauduleux si l’URL est répertoriée a posteriori. Par exemple, les mails hameçons peuvent être envoyés le vendredi avec un lien inoffensif pour passer la détection et durant le weekend, le lien sera changé pour rediriger l’utilisateur sur un contenu frauduleux, prêt à piéger les employés dès le lundi suivant à la reprise du travail.
SpamTitan Plus bénéficie de la base de données d’un trafic massif de clics, avec plus de 600 millions d’utilisateurs et de paramètres « end points » lui permettant de générer 10 millions de cyber-menaces et d’URL frauduleuses jamais encore détectées en une journée. Ces adjonctions d’URL éphémères sont propulsées par plusieurs centaines de milliards de requêtes locales et cent millions de requêtes cloud quotidiennes à l’intérieur de SpamTitan Plus. Le résultat ? Une détection plus rapide pour une meilleure protection, avec le taux d’erreur le plus bas parmi tous les fournisseurs d’offres de cyber-sécurité contre l’hameçonnage.
Si vous êtes chef d’entreprise ou fournisseur de services en quête d’amélioration de protection contre l’hameçonnage pour vos clients, contactez l’équipe TitanHQ pour plus de renseignements à propos de SpamTitan Plus et découvrez comment le logiciel peut renforcer vos défenses contre les cyber-menaces actuelles.
par Editeur | Jan 19, 2022 | Cybersécurité et télétravail, Filtrage web, Malwares, Phishing, Ransomware, Sécurité des données, Sécurité des emails, Sécurité Internet
La fréquence des cyberattaques par rançongiciels est alarmante, mais ce n’est pas la cause première des pertes financières dues au piratage informatique, bien que le montant dérobé soit considérable. En effet, d’après le FBI, ce sont les attaques résultant d’une fuite de données d’emails professionnels qui engendrent les coûts les plus élevés recensés en cybercriminalité. En 2020, le bureau de réclamation des crimes sur internet du FBI, le IC3, a enregistré 19 369 plaintes pour piratage suite à la compromission d’emails professionnels. 1,8 milliards de dollars ont ainsi été volés par hameçonnage durant l’année, et la plupart de ces fraudes n’ont jamais été signalées.
La compromission d’emails professionnels (« Business Email Compromise », ou « BEC », en anglais), aussi appelée « compromission de compte mail » (« Email Account Compromise », ou « EAC »), suppose que les cybercriminels piratent les comptes emails professionnels des employés et les utilisent pour envoyer des instructions frauduleuses de virement bancaire au service comptabilité. Ces attaques ont pour but ultime la compromission du compte mail du PDG de l’entreprise, ou, à défaut, celle du directeur financier, ce qui leur permettrait d’ordonner directement aux comptables d’envoyer des fonds sur un compte bancaire détenu par les pirates informatiques.
Les cyberattaques ciblent aussi les commerciaux : leurs comptes mails sont alors utilisés pour envoyer des mails ayant pour objet la modification du moyen de paiement des clients vers un compte bancaire criminel. En plus des transferts bancaires, ces escrocs sont aussi connus pour leur collecte d’éléments personnels comme les bulletins de salaire : les informations y figurant leur permettent en effet de demander à leurs victimes un paiement supplémentaires de taxes frauduleuses ou d’exiger un remboursement factice des fonds alloués. Ces pirates spécialistes du BEC prétextent également l’offre de cartes cadeaux pour commettre leurs méfaits. Ils savent aussi demander aux employés de modifier leurs données bancaires sur lesquels ils reçoivent leur salaire – collectant les données au passage pour les voler directement.
Ces piratages par BEC peuvent produire des pertes financières considérables. Récemment, la ville américaine de Peterborough, dans le New Hampshire, a fait l’objet de ces attaques : les cybercriminels ont réussi à détourner de nombreux virements bancaires avant que la fraude ne soit découverte. Ils avaient réussi à envoyer des documents falsifiés aux employés du service comptable de la ville pour demander le changement de données bancaires en vue de prochains paiements. L’arnaque était bien ficelée ; les pirates avaient échangé de nombreux emails avec les comptables en poste. Ils avaient au préalable fait des recherches poussées afin de déterminer quelles seraient les transactions les plus profitables à pirater.
La fraude fut découverte lorsque le ConVal School District signala à la ville que le virement de 1,2 million de dollars dû n’avait pas été effectué. Les fonctionnaires de Peterborough ont de leur côté assuré que le paiement avait bien été émis, et ce fut une enquête qui révéla que les informations bancaires avaient été modifiées ; elle indiqua aussi plus tard que deux importants virements effectués pour payer l’entreprise en charge des travaux du pont principal de la ville, le Main Street Bridge Project, avaient également été redirigés vers des comptes bancaires appartenant aux cyber-pirates. En tout, la ville avait reversé 2,3 millions de dollars aux cybercriminels ; une somme qu’elle n’a presque aucune chance de récupérer.
Les attaques par BEC sont très élaborées : les cyber-pirates sont véritablement doués dans leur domaine, au point qu’il leur est très facile de duper les comptables pour les convaincre qu’ils échangent des mails avec le PDG, le directeur financier ou un prestataire, car c’est leur véritable mail professionnel qui est utilisé pour ces communications. Ces fraudeurs étudient soigneusement le style d’écriture du titulaire du compte mail et l’imitent pour n’éveiller aucun soupçon.
Il existe un processus permettant aux entreprises de bloquer une cyberattaque dès le premier jour et d’identifier les mails d’hameçonnage à temps pour éviter un transfert bancaire frauduleux. La première étape consiste à installer un filtre anti-spam, qui bloquera l’hameçonnage collectant les données personnelles des mails professionnels. SpamTitan offre une gamme complète de services permettant de détecter et de bloquer ces mails indésirables avec un algorithme capable de les analyser. SpamTitan fournit aussi un scan capable de parer l’hameçonnage en identifiant une demande d’adresse mail du PDG et du directeur financier. SpamTitan remarque les échanges de données personnelles, comme les formulaires et les fiches de paie.
En plus d’un filtre anti-spam, il est très important que les entreprises forment leurs employés à la menace des attaques pirates par BEC, notamment ceux chargés de la comptabilité. Il leur faut aussi mette en place une politique et des procédés de vérification stricte par téléphone des demandes de modifications de coordonnées bancaires avec vérification préalable d’identité. L’instauration de ces simples mesures peut faire la différence et permettre de bloquer une cyberattaque plutôt que de verser des millions de dollars sur un compte bancaire appartement à ces escrocs informatiques.
Pour renforcer votre protection contre les attaques par BEC et l’hameçonnage, contactez dès aujourd’hui l’équipe de TitanHQ. Sur simple demande, vous bénéficierez d’une démonstration des services proposés, et le produit complet, incluant le support technique, vous sera proposé en essai gratuit afin de vous permettre de l’évaluer avant d’envisager son achat.
par Editeur | Jan 12, 2022 | Cybersécurité et télétravail, Filtrage web, Malwares, Phishing, Ransomware, Sécurité des données, Sécurité des emails, Sécurité Internet
Les cyber-pirates à l’origine du logiciel malveillant LemonDuck sont passé à la vitesse supérieure en lui ajoutant de nouvelles fonctionnalités pour le rendre beaucoup plus dangereux. Le logiciel malveillant LemonDuck est très connu pour attaquer les « botnets » et la crypto-monnaie. Toutefois, il se développe très activement : pendant que ses méfaits dans les deux domaines précités se poursuivent, LemonDuck se dote de la capacité à franchir les contrôles de sécurité sur les ordinateurs infectés, se déplaçant rapidement à l’intérieur des réseaux et y répandant un arsenal pirate complet afin d’exfiltrer et de voler les données confidentielles. Ce rançongiciel se propage aussi par mail.
Les cybercriminels qui l’ont créé sont connus pour profiter des dernières nouvelles et des événements récents : ils inventent en effet des mails hameçons convaincants pour diffuser leur logiciel pirate, le plus souvent à travers des pièces jointes corrompues au format Microsoft Office. Cependant, la menace principale tire également profit des nouvelles avancées des ordinateurs infectés, ainsi que de certaines failles plus anciennes. L’année dernière, les cybercriminels ont répandu LemonDuck à travers des mails rédigés sur le thème de la Covid-19 ; et tandis que l’hameçonnage est toujours à l’œuvre pour distribuer le logiciel malveillant, la menace principale a exploité les brèches de Microsoft Exchange récemment mises en lumière pour accéder aux systèmes informatiques, ainsi que l’a rapporté Microsoft dans une récente alerte de sécurité.
LemonDuck est un logiciel malveillant quelque peu atypique, car il est relativement rare pour ces programmes d’être capables d’attaquer à la fois les systèmes Windows et Linux. Les cybercriminels aiment avoir le contrôle exclusif sur les ordinateurs infectés et se débarrassent eux-mêmes des cyber-pirates qui leur font concurrence, le cas échéant. Pour s’assurer qu’aucun logiciel malveillant rival n’est installé sur un ordinateur qu’ils ont ciblé, LemonDuck comble automatiquement la faille qui lui a permis de s’infiltrer dans le système.
Si LemonDuck est installé sur un ordinateur qui utilise Microsoft Outlook, un script informatique s’enclenche en utilisant les identifiants volés pour accéder à la boîte mail. Des copies sont ensuite envoyées par hameçonnage à tous les contacts enregistrés dans la messagerie via la duplication d’un mail précédemment émis, avec le logiciel malveillant en pièce jointe.
LemonDuck a été détecté pour la première fois en mai 2019 avec des cyber-attaques en Chine ; il est à présent distribué beaucoup plus largement. On le détecte aujourd’hui aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Russie, en France, en Inde, en Allemagne, en Corée, au Canada et au Vietnam.
Microsoft a identifié deux structures opérantes bien distinctes qui se servent de LemonDuck, ce qui signifierait que le logiciel malveillant est utilisé par différents groupes, chacun ayant ses propres objectifs. L’infrastructure « LemonCat » a servi dans une campagne pirate exploitant les faiblesses du serveur Microsoft Exchange pour installer des « portes dérobées » permettant le vol d’identifiants et de données, ainsi que la propagation d’autres variantes de rançongiciels comme Ramnit.
Bloquer les cyber-attaques de ces logiciels malveillants nécessite une approche multiple. Un filtre anti-spam avancé comme SpamTitan permettrait à l’utilisateur de bloquer des mails hameçons servant à installer ces programmes pirates. SpamTitan scanne également les messages envoyés pour éviter de répandre des variantes de logiciels malveillants capables de s’en prendre à la liste des contacts enregistrés. Comme ce sont les failles informatiques qui sont exploitées pour accéder aux réseaux, il est essentiel d’avoir une solide politique de gestion des correctifs et de les appliquer dès leur mise en service. Un antivirus doit être installé et automatiquement mis à jour. Un filtre internet est aussi fortement recommandé pour bloquer les téléchargements de logiciels malveillants depuis le web.
Pour plus d’informations sur les moyens d’améliorer vos défenses contre LemonDuck et les autres cyber-menaces, contactez l’équipe de TitanHQ. Les services de sécurité email SpamTitan et internet WebTitan sont disponibles en version d’essai gratuite et peuvent être installés et configurés pour vous afin de protéger vos ordinateurs en moins d’une heure.
par Editeur | Jan 5, 2022 | Cybersécurité et télétravail, Filtrage web, Malwares, Phishing, Ransomware, Sécurité des données, Sécurité des emails, Sécurité Internet
La formation à la sécurité informatique suffit-elle à éviter la fuite des données ?
Les principes de la sensibilisation à la sécurité informatique se sont répandus au cours des dix dernières années. En conséquence, de nombreuses entreprises à travers le monde ont pris des mesures sérieuses visant à initier leurs employés dans le domaine et à investir dans la « culture de la sécurité » prônée par ce mouvement.
Toutefois, il semble que cette formation à la sécurité informatique ne suffit pas à parer aux assauts constants des cyberattaques. Dans ce cas, comment les entreprises peuvent-elles se protéger contre la menace pirate ?
Quels sont les résultats de la sensibilisation à la sécurité informatique sur l’hameçonnage ?
La sensibilisation à la sécurité informatique couvre un vaste champ de problèmes à envisager : la cyber-hygiène, la fin du partage des mots de passe, la conscience des risques encourus et l’importance de la conformité, etc. La formation comporte généralement des exercices de confrontation à l’hameçonnage permettant aux employés d’identifier des emails frauduleux. Il est important de signaler que la recherche a démontré l’efficacité de cette formation : les cyberattaques ont en effet été amoindries. Toutefois, bien qu’on admette globalement l’importance de la sensibilisation à la cyber-sécurité, l’hameçonnage demeure le grand problème auquel sont confrontées les entreprises.
D’après les statistiques, l’hameçonnage continue à faire des ravages parmi les organisations à travers le monde : le FBI a découvert 241 324 attaques en 2020, soit le double comparé à l’enregistrement précédent. De son côté, l’unité de cybercriminalité Internet Crime Report unit (abrégé IC3) a reçu 12 fois plus de rapports d’hameçonnage en 2020 qu’en 2016. Cette méthode de piratage demeure la favorite des cyber-pirates ; le rapport d’enquête de la fuite des données de Verizon (DBIR) a révélé que 43% des fuites de données sont causées par hameçonnage. En plus des emails et autres vecteurs d’hameçonnage, les cybercriminels se sont surpassés en 2020, créant un nombre phénoménal de sites internet hameçons : Google à lui seul en répertoria plus de 2 millions au cours de l’année.
Si la sensibilisation à la sécurité informatique est une réponse efficace à de nombreuses fuites de données accidentelles et à de mauvaises configurations de matériel, force est de constater qu’elle est insuffisante.
Une approche à 360 degrés de la sécurité
La recherche a démontré que les employés sont directement visés par les cyberattaques : ils constituent 90% des cibles. La sensibilisation à la sécurité informatique consiste à changer le comportement des utilisateurs. Ce n’est pas difficile, mais cela demande du temps : les êtres humains sont conditionnés de manière à cliquer sur les liens et les interactions humain-ordinateur ont été pensées tout spécialement en favorisant le système d’obtention de résultat en un clic. La modification d’un tel comportement sur le long terme requiert des efforts et du temps – pendant lequel les cybercriminels adaptent leurs tactiques pour contourner les ajustements de comportement des utilisateurs. En conséquence, les assauts par hameçonnage sont devenus bien plus sophistiqués : on observe à présent des attaques par harponnage contre les individus à travers les réseaux sociaux et par le biais de comptes vérifiés invitant au téléchargement furtif en exploitant les points faibles de leurs victimes.
En conclusion, la formation à la sécurité informatique ne suffit pas à gagner la guerre de la cybercriminalité : il faut la renforcer par une stratégie permettant de « l’étouffer dans l’œuf » grâce aux technologies actuelles les plus avancées capables d’empêcher les mails hameçons d’entrer dans les boîtes de réception des employés et d’arrêter ces derniers avant qu’ils ne puissent naviguer sur des sites internet piratés. Cette technologie doit être suffisamment élaborée pour s’ajuster au terrain en permanente évolution de la cyber-sécurité et ses nouvelles tactiques. Une approche complète à 360 degrés est indispensable, ainsi que le souligne un récent rapport de Datto sur l’état actuel du rançongiciel. Cette étude en décrit l’impact sur les petites et moyennes entreprises administrées par des prestataires de services. Les chiffres sont alarmants :
70% des prestataires de services informatiques considèrent le rançongiciel comme la menace principale envers les PME, l’hameçonnage et les menaces internet étant les vecteurs principaux de contamination de ces logiciels espions. Une fois infectés, les compagnies nord-américaines doivent s’acquitter de frais de temps d’arrêt d’un montant moyen de 308 900 dollars. Le rapport a mis en lumière le problème qu’engendre la minimisation du rançongiciel, insistant sur une approche globale comprenant :
- Le filtrage mail et le scan du contenu URL,
- L’isolement du navigateur,
- Le système « Endpoint Detection and Response » pour détecter les activités suspectes,
- La gestion des correctifs,
- La gestion des « endpoints ».
Datto conclut qu’en plus de la formation en sécurité informatique, ces mesures étaient indispensables pour répondre à toutes les failles potentielles, surtout celles où les employés sont victimes d’hameçonnage et/ou sont amenés à naviguer sur des sites frauduleux.
Bénéficier de la meilleure sécurité via un prestataire de services
Le téléchargement des documents de travail vers le Cloud et l’usage qu’en font les employés a non seulement ouvert une brèche pour les cybercriminels, mais aussi créé un espace pour les prestataires de services désireux d’offrir la meilleure sécurité possible : les voici désormais en première ligne pour fournir les composants essentiels de lutte contre la cybercriminalité, ce qui inclut la protection contre les logiciels malveillants.
La menace internet se propage rapidement, surtout par le biais des mails, ce qui diminue l’efficacité des exercices de simulation contre l’hameçonnage : les attaques sont en effet de plus en plus sophistiquées. Une analyse effectuée par Microsoft sur les dangers de la toile révèle que les cybercriminels emploient actuellement des stratégies les rendant à la fois difficiles à localiser et capables de tromper les utilisateurs les plus avertis.
En étudiant les moyens d’attaque des cybercriminels, on constate une multitude d’opérations : 65% des fraudes ont lieu par harponnage et par attaque de point d’eau sur des sites internet légitimes. Un prestataire de services informatiques est tout indiqué pour fournir une solution basée sur le cloud capable de résoudre les problèmes occasionnés par le travail à domicile durant la pandémie de Covid-19. La combinaison des application basées dans le cloud et du travail à distance additionnée aux cyberattaques de plus en plus sophistiquées a donné lieu à une offre de sécurité multi-niveaux, renforçant la sensibilisation à la sécurité informatique des employés. Aujourd’hui plus que jamais, les prestataires de services informatiques doivent prodiguer une solide stratégie de sécurité à leurs clients, leur permettant de sauvegarder leurs opérations et de protéger leurs données.
Ce n’est qu’en adoptant un angle de vue de la situation plus large qu’une entreprise peut contrecarrer tout l’arsenal des cybercriminels. Un prestataire de services informatiques peut se servir de ses capacités en tant que fournisseur SaaS pour garantir aux compagnies un accès au meilleur logiciel de protection contre le piratage disponible, quels que soient leur taille et leur secteur d’activité.
Un prestataire de services informatiques offrant une protection contre les cyber-crimes d’un tel niveau bénéficiera d’un avantage concurrentiel certain, aujourd’hui comme dans l’avenir.
Une approche dynamique et responsable de la cyber-sécurité
Donner trop de responsabilités à vos employés peut s’avérer contre-productif ; il est essentiel de préserver l’équilibre entre la sensibilisation à la sécurité informatique et la mise en place de puissantes mesures technologiques pour répondre à la menace sophistiquée que l’on observe aujourd’hui dans le paysage cybercriminel. Une entreprise ne peut pas simplement compter sur son équipe technique pour éviter une cyberattaque, surtout lorsque l’on sait que nous avons tous été formés à cliquer avant de réfléchir… Une approche dynamique de la cyber-sécurité suppose que les employés sont avertis, mais aussi que la structure informatique est prête à contrer une tentative de piratage et une fuite des données.
Parfois, les prestataires de services informatiques doivent prendre leurs distances
Les prestataires de services informatiques les plus renommés refusent parfois certaines missions : il n’est en effet pas rare de les voir demander à leurs clients de mettre eux-mêmes à jour leur système d’exploitation, ou d’acheter un équipement sous garantie afin de gérer convenablement leurs ressources de réseaux. C’est la même chose en matière de sécurité : ils éviteront par exemple un client potentiel insistant pour conserver des mots de passe trop faibles ou refusant de payer pour un pack de sécurité complet…
Les clients rendus vulnérables par leur propre négligence ou leur propre ignorance risquent d’exposer le réseau et les autres clients des prestataires de services informatiques au danger cybercriminel s’ils sont attaqués ou infectés. Il faut donc que ces derniers adoptent une politique de « nous sommes tous dans le même bateau » afin de garantir la sécurité globale. Ils ne souhaitent en effet pas s’exposer à des pénalités judiciaires causées par un client qui ne se conformerait pas aux règles.
par Editeur | Déc 22, 2021 | Cybersécurité et télétravail, Filtrage web, Malwares, Phishing, Ransomware, Sécurité des données, Sécurité des emails, Sécurité Internet, Sécurité réseau
Voulez-vous aider vos employés à identifier les mails frauduleux afin qu’ils cessent de divulguer leurs identifiants avec leurs mots de passe sur des sites d’hameçonnage et de télécharger par inadvertance des logiciels malveillants sur leurs ordinateurs ? Dans cet article, nous vous présenterons quelques signes caractéristiques des mails frauduleux opérant par hameçonnage que tout le monde devrait savoir identifier pour qu’à l’ouverture de chaque mail, vos employés soient capables de déterminer si son contenu est légitime ou s’il est dangereux, s’il vient d’un pirate se faisant passer pour un membre de l’entreprise ou s’il présente une menace de sécurité pour le réseau informatique.
Quelles sont les menaces envoyées par mail ?
C’est par les mails que les cybercriminels font le plus de dégâts dans la cyber-sécurité de l’entreprise : on estime que 91% des cyberattaques commencent avec un mail d’hameçonnage. L’hameçonnage (ou le « phishing », en anglais) est le nom qu’on donne à une tentative d’obtention des données sensibles par le biais d’une imposture : un cyber-pirate se fera ainsi passer pour une compagnie fiable afin d’obtenir les données qui l’intéressent. L’hameçonnage peut s’opérer par téléphone, par SMS, par le biais des réseaux sociaux ou par message instantané, mais le plus souvent, c’est par mail. L’hameçonnage consiste alors à appeler l’utilisateur à télécharger sur son ordinateur des dossiers malicieux contenant un logiciel malveillant ou un rançongiciel. Une réponse à l’hameçonnage suffit pour que le cybercriminel obtienne les codes d’accès aux comptes de messageries et aux services du cloud, lui permettant de télécharger toutes les données sensibles qu’il désire ainsi que la mainmise sur le réseau de l’entreprise, ce qui lui permettra de le compromettre largement.
Si vous avez installé une puissante protection de sécurisation email, la plupart des mails d’hameçonnage et des autres menaces par courriel seront bloquées, mais aucun programme de sécurité email ne vous offrira une protection complète. Il est donc essentiel que chaque utilisateur apprenne à identifier les mails frauduleux et comment réagir en cas de réception d’un tel mail.
Les employés doivent recevoir une formation en sécurité informatique
Dans certaines entreprises, la formation en sécurité informatique est obligatoire : il faut que les employés soient capables d’identifier les mails frauduleux. Aux États-Unis, par exemple, il est rendu obligatoire de suivre une formation en sécurité informatique régulièrement par la Health Insurance Portability Act (ou « HIPAA » : la loi votée par le Congrès des États-Unis en 1996 concernant la santé et l’assurance maladie). Tous les organismes de santé doivent s’assurer que leurs employés ont appris à reconnaître un mail d’hameçonnage.
Il est fortement recommandé aux compagnies qui n’y sont pas contraintes par la loi de penser à la formation en sécurité informatique : on ne peut en effet pas s’attendre à ce que les employés sachent faire la différence entre un mail fiable et un mail frauduleux s’ils ne connaissent pas les signes distinctifs. En instaurant régulièrement une formation en sécurité informatique en entreprise, vous vous assurez que vos employés ne tomberont pas dans le piège des cybercriminels, ce qui vous protégera de la violation des données.
Comment identifier les mails frauduleux ?
Les cybercriminels changent régulièrement de tactique pour contourner les systèmes de sécurité et tromper les utilisateurs afin d’obtenir de leur part des données personnelles ou l’installation d’un logiciel malveillant sur leur système. L’aspect des mails frauduleux et le leurre de l’hameçonnage change régulièrement, mais il y a des points communs dans ces arnaques, que nous vous détaillons ci-après. Notez qu’un mail frauduleux peut utiliser plusieurs de ces techniques dans le même message.
Gardez à l’esprit que ce n’est pas parce qu’il semble avoir été envoyé par une source fiable, une personne de confiance ou une entreprise célèbre avec le logo correspondant que le mail est authentique. Vous devez malgré tout contrôler soigneusement le message avant d’y répondre ou de passer à l’action qu’il vous demande.
Urgence
Les mails frauduleux et l’hameçonnage vous alertent la plupart du temps sur une situation urgente. Les cybercriminels veulent que vous agissiez rapidement, sans réfléchir, car plus vous vous posez de questions, plus vous vous avez de chances de vous rendre compte que le mail vous mène à une arnaque.
Menaces
Les mails frauduleux et l’hameçonnage vous menacent de terribles conséquences si vous ne faites rien : votre compte sera clôturé, vous perdrez l’accès à un service, vous devrez payer des frais, vous serez arrêté par la police… voilà autant de menaces récurrentes vous poussant à agir vite selon les instructions données dans le mail frauduleux.
Récompenses
Les cybercriminels parlent régulièrement d’occasions uniques, de prix défiant toute concurrence ou de récompenses pour encourager leurs cibles à les recontacter ou à visiter leur site internet. Une offre trop belle pour être honnête comme la promesse d’un iPhone neuf pour 100€ ou un prix dans un jeu auquel vous n’avez jamais participé est une ruse courante incitant les utilisateurs à cliquer sur un lien malveillant.
Demande d’informations personnelles
Le moyen le plus facile permettant d’obtenir des informations sensibles est encore de les demander ! Si cela vous arrive, vous devez prendre un moment pour réfléchir et déterminer si la demande de communiquer vos informations personnelles par mail est justifiée. Assurez-vous notamment que l’adresse mail – et pas simplement le nom de l’expéditeur indiqué en tête du mail – est valide, et essayez de lui téléphoner pour qu’il confirme que c’est bien lui qui a besoin de vos informations ou que vous changiez votre moyen de paiement. Attention ! N’utilisez surtout pas le numéro de téléphone inscrit dans l’email !
Lien hypertexte ou hyperlien
Les hyperliens sont souvent utilisés par les cybercriminels pour franchir les défenses de sécurité du système et rediriger les utilisateurs vers des sites frauduleux. L’adresse URL est la plupart du temps dissimulée par un texte alléchant, mais si vous placez le curseur de votre souris sur le lien (sans cliquer), vous pourrez voir apparaître l’adresse vers laquelle vous serez redirigé. Les raccourcis URL permettent de dissimuler la véritable destination de l’adresse URL hameçon. Il est aussi fort probable que vous passiez par plusieurs pages avant d’arriver sur le site internet frauduleux. Assurez-vous que l’adresse internet des sites que vous visitez est authentique ; en cas de doute, ne cliquez pas sur les hyperliens que vous lisez dans les mails suspects.
Pièces jointes
Les pièces jointes portent généralement une double extension pour sembler légitimes (.doc.exe par exemple). La simple ouverture de ces pièces jointes suffit à installer un logiciel malveillant sur l’ordinateur. Les cybercriminels emploient souvent des macros contenant certains codes qui téléchargeront eux aussi des logiciels malveillants. Pensez à scanner avec un antivirus les pièces jointes avant de les ouvrir et n’utilisez pas leur contenu à moins d’être 100% sûr qu’il est fiable. Considérez toujours comme suspects des pièces jointes au format étrange ou inhabituel avec une extension suspecte (comme les .zip, .scr, .js, .exe, .vbs, .bat, .com, .msi, .jse, .lnk, .vb etc.).
Adresses mails étranges ou noms de domaines bizarres
Dans les mails frauduleux, les noms affichés et les adresses mails leur correspondant sont souvent très différents : vérifiez scrupuleusement l’adresse mail utilisée. Les entreprises ne se servent pas de domaines de messagerie publique (la partie écrite après le @) comme Gmail. Assurez-vous que le domaine est bien celui utilisé par la compagnie (par exemple : paypal.com est authentique, mais pay-pal.com ne l’est pas !). Vérifiez aussi que le nom de domaine est orthographié correctement, sans lettre manquante ou supplémentaire. Recherchez une substitution potentielle de caractère comme un « rn » à la place d’un « m », un zéro à la place d’un « o » ou encore un « 1 » à la place d’un « I ».
Orthographe et grammaire incorrectes
Les cyber-pirates sont bons en piratage, mais pas toujours en orthographe ! La plupart ne parlent pas français couramment, alors ils font souvent des fautes d’orthographe ou des erreurs de grammaire. Ces fautes sont parfois délibérées, leur permettant de s’assurer que seules les personnes susceptibles de se faire duper à la prochaine étape vont répondre à leur mail d’hameçonnage.
Requêtes étranges
Les mails frauduleux tentent souvent de pousser leurs cibles de à une action ordinaire, comme aider un collègue ou le patron en achetant une carte cadeau. Mais toutes les requêtes s’inscrivant hors du cadre strict du travail comme celle-ci doivent faire l’objet d’une vérification avec la personne concernée, simplement via un rapide coup de téléphone. Attention à ne pas appeler le numéro figurant dans l’email frauduleux !
Salutations et tons de message inhabituels
La manière dont le message est adressé est révélateur de son authenticité : la plupart des emails d’entreprise s’adressent à leur destinataire par leur nom. Si Netflix vous envoie un mail en vous appelant « cher client », vous pouvez être sûr que ce sera de l’hameçonnage. Les cybercriminels ne connaissent sans doute pas le ton des mails habituellement envoyés quand ils imitent les mails professionnels des grandes entreprises : ils peuvent écrire de manière trop familière, ou à l’inverse, trop formelle.
Bloquez davantage de menaces par mail avec un système de protection de messagerie avancé
La plupart des mails frauduleux ou mails d’hameçonnage sont très élaborés et très difficiles à distinguer des mails authentiques, même par les employés entraînés à faire la différence ; les messages peuvent être envoyés par des comptes de messagerie fiables qui ont été compromis, des fils de discussions qui ont été piratés et comporter des logos d’entreprises usurpés. Entraîner les employés à identifier les mails frauduleux est important, mais vous aurez aussi besoin d’installer une solution de filtrage anti-spam avancée pour vous assurer que la majorité de ces mails indésirables sont bloqués et n’atteignent pas les boîtes de réception.
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par Editeur | Déc 13, 2021 | Cybersécurité et télétravail, Filtrage web, Malwares, Phishing, Ransomware, Sécurité des données, Sécurité des emails, Sécurité Internet, Sécurité réseau
En avril 2021, les cyber-pirates ont accédé au réseau de Colonial Pipeline et y ont déployé un rançongiciel qui a provoqué une coupure dans le système des pipelines délivrant le carburant sur la Côte Est des États-Unis. Cette menace planant sur les provisions de fuel a généré la panique chez les habitants de la région, qui se sont précipités pour en acheter de peur d’en manquer, ce qui a conduit à la pénurie. En conséquence, les prix de l’essence ont atteint un montant record sur les six années précédentes, et les réserves de carburant ont chuté de 4,6 millions de barils.
On a tenu pour responsable de ce piratage le RAAS DarkSide, qui a depuis cessé son activité ; peu avant cela, Colonial Pipeline avait payé une rançon de 4,4 millions de dollars pour la clef de déchiffrement de leurs fichiers dérobés et cryptés par ces cyber-pirates. La décision de payer la rançon fut prise à cause de la menace de manquer d’essence. Colonial Pipeline avait en effet fourni 45% de carburant à la Côte Est, et si payer ces cybercriminels fut un choix difficile, la compagnie s’y résigna devant la menace de manquer d’approvisionnement et surtout l’estimation de tout le temps qu’il lui faudrait pour remettre son système en ordre sans la clef de chiffrement de ses fichiers cryptés.
Une attaque aussi importante d’une compagnie à l’infrastructure essentielle aurait dû être extrêmement difficile à lancer ; toutefois, une enquête menée sur cette cyberattaque a révélé que l’accès au système informatique de Colonial Pipeline n’aurait pas pu être plus simple. Les cyber-pirates ont en effet utilisé un mot de passe compromis pour y accéder à distance, ce compte n’étant pas protégé par une authentification à facteurs multiples.
D’après Charles Carmakal, vice-président de l’entreprise de cyber-sécurité Mandiant chargée de cette enquête, le mot de passe était celui d’un compte en réseau privé virtuel. Ce compte n’était pas en service, mais il restait malgré tout possible de s’y connecter pour accéder au réseau professionnel de Colonial Pipeline.
Personne ne sait comment les cyber-pirates ont obtenu le mot de passe de ce compte ; il a depuis été retrouvé dans une base de données de mots de passe violés qui a fuité sur le Dark Web. Il est possible qu’un individu ait utilisé un mot de passe pour ce compte qui était déjà choisi pour protéger un autre compte où il aurait été violé. Il est très courant que les mots de passe collectés par violation des données soient utilisés de force au cours d’une cyberattaque sur un système ciblé ; ils peuvent aussi être dérobés au cours d’une attaque par hameçonnage email.
L’entreprise Mandiant a cherché des éléments de preuve sur la manière dont les cybercriminels ont obtenu ce mot de passe. Les enquêteurs n’ont trouvé aucun signe d’attaque avant le 29 avril 2021, pas plus que de trace de hameçonnage. Il est possible qu’on ne découvre jamais comment ce mot de passe et le compte associé ont été ciblés.
Ce qui est certain, en revanche, c’est que la cyberattaque aurait facilement pu être évitée si les mesures de sécurités informatiques recommandées avaient été respectées, comme la vérification des comptes utilisateurs et la fermeture de ceux qui n’étaient plus en service, la mise en place de mots de passe uniques et complexes pour chacun de ces comptes, l’implémentation d’une authentification à multi-facteurs pour empêcher l’utilisation des mots de passe corrompus et le choix d’une solution anti-spam efficace pour bloquer les tentatives de hameçonnage par email.