Les cybercriminels semblent toujours avoir une avance sur les entreprises en matière de cybercriminalité.
Tous les secteurs sont confrontés à un assaut continu d’attaques cybercriminelles, à tel point que la protection de votre organisation est devenue une nécessité.
La pandémie du COVID-19 et le travail à distance qui a suivi n’ont fait qu’exacerber la situation.
En mars et avril 2020, le fournisseur de services de sécurité Kaspersky a constaté une augmentation de 400 % des cyberattaques visant les ordinateurs de bureau distants.
Le nombre d’escroqueries lancées via les e-mails s’est également accru pendant la pandémie, avec une augmentation de 667 % des arnaques liées au COVID-19 en mars dernier.
L’automatisation est à l’origine de nombreuses cyberattaques, ce qui a pour effet d’huiler les rouages des méthodes d’attaque des pirates et de rendre l’atténuation des dégâts plus difficile.
Alors que les cybercriminels améliorent leurs méthodes et utilisent de nouvelles techniques plus sophistiquées pour voler et piller des données sensibles, quels sont les outils qui peuvent aider votre organisation à contrer ces attaques ?
Voici nos conseils !
Les cyberattaques automatiques de l’intelligence artificielle
De nombreuses cyberattaques modernes sont menées via l’automatisation et certaines commencent même à tirer parti de l’intelligence artificielle (IA).
Nombre de ces attaques sont porteuses de malwares qui sont capables de persister dans un système et qui sont difficiles à détecter et à éradiquer. On les appelle « Advanced Persistent Threat » ou APT.
Des exemples récents montrent les éléments les plus intelligents des cybermenaces modernes.
La sophistication de l’APT au troisième trimestre 2020
Les chercheurs de Kaspersky ont constaté que la dernière série d’APT a pris un nouveau caractère.
L’une des nouvelles tactiques renvoie à une ancienne méthode connue sous le nom de « sténographie ». Cette technique utilise l’obscurcissement pour cacher des malwares.
Le malware est caché dans un fichier exécutable légitime de Microsoft Defender, ce qui le rend extrêmement difficile à détecter.
La conclusion de Kaspersky est qu’il faut investir des ressources dans la chasse aux activités malveillantes dans de nouveaux environnements éventuellement légitimes qui étaient moins surveillés dans le passé.
Le programme DD Perks de Dunkin Donuts et l’attaque automatisée de forçage d’identifiants
La fraude par carte de fidélité est un problème croissant.
La raison ?
Les programmes de fidélisation contiennent des récompenses et des points lucratifs ainsi que des données personnelles, ce qui les rend attrayants pour les cybercriminels.
La prise de contrôle des comptes par une technique appelée « forçage d’identifiants » est un problème pour toute entreprise proposant un programme de récompenses.
Lors de l’attaque contre Dunkin Donuts, les pirates informatiques ont utilisé des identifiants volés en recourant à des techniques telles que le phishing et les sites web malveillants.
Les fraudeurs utilisent ensuite des outils d’automatisation, tels que Snipr, pour tester ces informations d’identification sur des comptes existants. L’automatisation a rendu ces attaques beaucoup plus faciles et plus lucratives.
Business Email Compromise, IA et Deepfakes
Le Business Email Compromise (BEC) permet aux fraudeurs de soutirer de grosses sommes d’argent aux entreprises. En 2019, on estime à plus de 1,45 milliard d’euros le coût des fonds volés en raison de la fraude du type BEC.
Aujourd’hui, le nombre de fraudes du type BEC peut encore augmenter à cause de l’utilisation de la technologie Deepfake, basée sur la vidéo et l’audio générées par l’Intelligence artificielle.
L’un des Deepfakes les plus tristement célèbres a impliqué une fausse vidéo de Mark Zuckerberg de Facebook.
Cette technologie est de plus en plus répandue, avec 14 698 vidéos Deepfake en ligne découvertes par les chercheurs de DeepTrace en 2019, soit une augmentation de 50 % par rapport à 2018.
Cette technologie basée sur l’IA se fraye un chemin dans les cyberattaques, dont beaucoup sont lancées à l’aide de tactiques telles que les e-mails de spear phishing.
En 2019, une prétendue attaque BEC lancée par DeepTrace a été enregistrée.
Un PDG britannique a été amené à transférer plus de 197 000 euros à un escroc, qui aurait utilisé la technologie Deepfake pour créer une voix frauduleuse d’une personne influente au sein de son entreprise.
Lors d’un appel avec la fausse personne, le PDG a été invité à transférer d’urgence une somme d’argent qui se retrouvait finalement sur le compte bancaire de l’escroc.
Ce dernier exemple est l’un des plus préoccupants, car il utilise une fusion de l’automatisation de l’IA avec l’ingénierie sociale.
L’intelligence artificielle et l’analyse à la rescousse
Si les cybercriminels utilisent des technologies intelligentes telles que l’IA pour lancer des attaques, alors nous devons y répondre de manière intelligente.
L’IA et l’apprentissage machine (ou « machine learning » — ML) offrent tous deux un moyen puissant d’atténuer les menaces.
Les cybercriminels utilisent l’IA et l’automatisation pour transformer des vecteurs d’attaque éprouvés et fiables en armes hyper puissantes.
Si les cybercriminels peuvent utiliser l’IA pour renforcer les formes existantes de cyberattaques, les organisations peuvent également, par la même occasion, utiliser ces technologies pour riposter.
L’IA et le ML, associés à des analyses avancées, peuvent être utilisés pour contrecarrer les cyberattaques, y compris celles basées sur l’automatisation.
Voici quelques exemples de l’utilisation de l’IA pour améliorer la cybersécurité :
Filtrage intelligent du web
Les cybercriminels placent des contenus malveillants sur des sites web et utilisent ensuite l’ingénierie sociale pour attirer les employés vers ces sites.
Ces sites peuvent être très difficiles à détecter et 78 % d’entre eux trompent les utilisateurs parce qu’ils semblent être des sites sécurisés.
Une solution de filtrage web DNS basée dans le cloud, alimentée par l’IA, offre une protection contre les menaces en ligne, notamment les malwares, les ransomwares et le phishing.
Les solutions de filtrage web basées sur l’IA utilisent l’automatisation et des analyses avancées pour effectuer des recherches parmi des milliards d’URL/IP et de sites de phishing qui pourraient compromettre votre réseau d’entreprise.
La solution de filtrage DNS de WebTitan offre une protection alimentée par l’IA contre les URL de phishing actives et émergentes, y compris les menaces du type « zéro day ».
Filtrage et analyse intelligents du courrier électronique
Le courrier électronique est l’arme de prédilection des cybercriminels, car c’est un excellent moyen de pénétrer le réseau d’une organisation.
Généralement, un mélange d’ingénierie sociale et de liens malveillants constitue le modus operandi de cette méthode de cyberattaque.
Toutefois, les pièces jointes malveillantes peuvent également provoquer l’infection de malwares.
Le rapport d’enquête sur les atteintes aux données de Verizon (DBIR) pour 2020 a révélé que 20 % des attaques de malwares sont lancées à l’aide de pièces jointes à des e-mails.
Un mélange de technologies d’apprentissage machine et d’analyse comportementale peut aider à détecter les e-mails suspects et à les isoler, en les empêchant d’atteindre les boîtes de réception des utilisateurs finaux.
Certaines technologies vont même plus loin en plaçant ces e-mails malveillants et leurs pièces jointes dans des bacs à sable sûrs (sandbox) afin de faire croire aux cybercriminels qu’ils ont atteint leur cible.
Cela donne également à l’administrateur système la possibilité de contrôler les e-mails entrants.
Les solutions avancées de sécurité du courrier électronique comme SpamTitan utilisent une combinaison de listes noires d’adresses IP malveillantes connues :
D’analyse des en-têtes et du contenu des courriers électroniques
D’analyse des liens
D’analyse antivirus et de sandboxing.
Elles utilisent également les protocoles SPF, DKIM et DMARC pour détecter et bloquer les attaques d’usurpation d’identité via le courrier électronique. Par ailleurs, elles intègrent l’IA et le ML pour identifier les attaques de phishing du type « zero day ».
Quelle que soit la méthode utilisée pour exploiter le courrier électronique, une entreprise doit être en mesure de filtrer les e-mails malveillants avant qu’ils n’arrivent dans la boîte de réception des employés.
Mais l’entreprise moderne doit faire face à un nombre massif d’e-mails. Même les petites entreprises sont inondées de spams. Le rapport Radicati prévoit que d’ici 2023, il y aura 347 milliards d’e-mails envoyés et reçus chaque jour.
Les systèmes de filtrage du courrier électronique de première génération ont été contournés par les cybercriminels et ne fonctionnent plus efficacement face à une telle quantité d’e-mails envoyés chaque jour.
L’utilisation du ML dans le filtrage et l’analyse du courrier électronique est venue à la rescousse. Cette technique offre un moyen de repérer les contenus malveillants, parmi tant d’autres.
Les solutions intelligentes de filtrage du courrier électronique utilisent des données réelles pour former un algorithme d’apprentissage automatique et ces données sont mises à jour en temps réel.
Plus il y aura d’e-mails malveillants ou non, plus la réponse sera précise.
Certains systèmes sont encore plus avancés, utilisant l’échantillonnage en continu et des superviseurs humains pour
Former les systèmes d’apprentissage machine supervisés
Ajuster ou optimiser leur efficacité, la précision et l’efficacité globale des systèmes de détection des actes malveillants.
L’IA apporte un équilibre à la lutte contre la cybersécurité
Les pirates informatiques sont toujours à la recherche de nouvelles manières de commettre des cyberattaques.
Cependant, ils reviennent souvent à l’utilisation du courrier électronique, qui agit comme une autoroute menant directement au centre de votre entreprise.
Au fur et à mesure que les entreprises ripostent, les cybercriminels et les pirates modifient leurs tactiques pour contourner les mesures de cybersécurité.
L’IA fournit les moyens de tirer parti de notre monde saturé de données et d’utiliser ces données pour créer des systèmes de cybersécurité plus proactifs.
En se tournant vers des systèmes avancés et intelligents qui utilisent l’IA, le ML et des analyses avancées, votre entreprise pourra faire face à ces attaques cybercriminelles.
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Les cyberattaques n’ont cessé d’augmenter depuis l’apparition du COVID-19, et nous n’avons peut-être pas encore atteint le sommet.
Une étude a montré une augmentation de 30 % des cyberattaques entre les mois de juillet et août de cette année.
Le 18 août, 1 746 611 cyberattaques ont été enregistrées sur une période de 24 heures, ce qui constitue un record. Il est donc essentiel d’analyser les 5 principales menaces pour la sécurité du courrier électronique et du web en 2020.
Les menaces pour la sécurité des emails et du web en 2020
Même si nous voulons oublier l’année en cours, nous devons prendre le temps de l’analyser du point de vue de la cybersécurité afin de mieux nous protéger en 2021.
Voici un bref résumé des menaces qu’encourt en 2020 la sécurité des emails et du web.
Le travail à distance
Avant l’apparition de la pandémie, environ 5,2 % des employés américains travaillaient à distance à temps plein, selon le recensement américain.
Ce pourcentage était inférieur à celui de nombreuses entreprises en Europe, en particulier aux Pays-Bas, qui, pendant des années, ont mené le mouvement mondial en faveur du travail à distance avec un taux de 14,1 %.
Puis le COVID-19 a fait son apparition. Le PDG de Barclays a résumé la « nouvelle normalité » en une phrase : « Mettre 7 000 personnes dans un bâtiment peut être une chose du passé ».
Alors que les entreprises ont pu faire la transition vers des stratégies de travail à distance avec une relative facilité, la sécurisation du processus de travail lui-même est très difficile.
Les méthodes de sécurité conventionnelles se sont centrées sur une architecture de périmètre qui n’existe plus. Les employés travaillant à distance, isolés de l’informatique interne et de leurs pairs, sont beaucoup plus vulnérables aux cyberattaques.
La cyberguerre sera désormais menée sur mille fronts, plutôt que sur un seul périmètre.
Les attaques contre Microsoft Office 365
Microsoft Office 365 est rapidement devenu le cœur de beaucoup d’entreprises aujourd’hui.
Qu’il s’agisse de services de courrier électronique, d’applications Office ou de stockage de fichiers personnels, les entreprises et les écoles ont procédé à une migration active de leurs services essentiels vers le cloud O365.
En conséquence, les pirates informatiques en ont fait une cible privilégiée pour les attaques.
Ironiquement, les cybercriminels s’abonnent à ces mêmes services afin de découvrir ses vulnérabilités.
Qu’il s’agisse d’attaques à grande échelle de forçage d’identifiants ou d’attaques de phishing bien conçues (demandant aux utilisateurs de réinitialiser un mot de passe ou d’accéder à un OneDrive partagé), les utilisateurs de Microsoft Office 365 sont continuellement attaqués.
Pour contrer ces attaques, les entreprises doivent appliquer des mots de passe complexes ainsi qu’une authentification à plusieurs facteurs.
Les services informatiques internes doivent renforcer le système Microsoft Office 365 par une sécurité dédiée au courrier électronique, et surveiller régulièrement leurs environnements Microsoft Office 365 afin de pouvoir identifier les activités de connexion anormales.
Les attaques de ransomware
Les attaques de ransomwares sont un exemple classique de menaces qui est en constante évolution. Les organisations évoluent au fil du temps pour s’adapter aux nouveaux modes de travail afin de survivre et de s’épanouir.
Il en va de même pour les ransomwares.
Traditionnellement, le ransomware était considéré comme une mine enterrée.
Il reste là, à l’attente d’une malheureuse victime qui tombe dessus arbitrairement. Ceux qui ont déployé la mine n’ont aucun moyen de cibler de manière sélective ceux qui tomberont dessus.
C’était le cas des premiers logiciels de ransomwares. Ils étaient jetés comme un filet géant, sans savoir qui serait la malchanceuse victime.
En général, il était dispersé dans des attaques de phishing à grande échelle.
Dès qu’un utilisateur peu méfiant cliquait sur le lien séduisant mais malveillant, le ransomware était lancé et, en quelques minutes, il commençait à chiffrer tout ce qu’il trouvait.
Ceci étant fait, la demande de rançon est lancée. Les auteurs espéraient alors qu’un nombre suffisant de victimes paieraient.
Le ransomware est maintenant dans sa deuxième phase.
Le ransomware 2.0 est beaucoup plus complexe. Non seulement il est conçu pour échapper aux contrôles de sécurité traditionnels, mais il est souvent contrôlé manuellement.
Les attaques de ransomware 2.0 ne sont plus automatisées ni immédiates. Une fois qu’ils ont pris pied sur le réseau, les auteurs manœuvrent autour du réseau compromis à la recherche de données et d’autres ressources de grande valeur.
Après avoir localisé les données, les pirates les copient et les téléchargent vers un endroit sécurisé. C’est seulement à ce moment que le chiffrement commence.
Si la victime est en mesure de récupérer les données, les criminels menacent alors de vendre ou de divulguer les données volées.
Ils disposent ainsi de multiples moyens pour exiger de l’argent, ce qui augmente les chances de retour sur investissement.
Les attaques de phishing
Le phishing continue d’être une menace de premier plan, comme c’est le cas depuis des années. La raison en est simple : elle est facile à mettre en œuvre.
Aujourd’hui, presque tout le monde dépend du courrier électronique pour son travail, ce qui fait de presque tout le monde une cible d’une attaque de phishing.
Selon le rapport « 2020 Phishing Attack Landscape Report », les entreprises ont subi en moyenne 1 185 attaques par mois jusqu’à présent.
Le rapport comprend les résultats d’une enquête dans laquelle 38 % des personnes interrogées ont déclaré qu’un collègue de travail avait été victime d’une attaque au cours des 12 derniers mois.
Le phishing continue d’être le principal mécanisme de diffusion des ransomwares et des tentatives d’atteinte aux données sensibles des entreprises.
Il est impossible d’avoir une stratégie de cybersécurité efficace qui n’inclut pas un moyen efficace de lutter contre les attaques de phishing.
L’ingénierie sociale
L’ingénierie sociale concerne l’art de la tromperie. Il s’agit de manipuler l’essence de la nature humaine. Le phishing en est l’exemple classique, avec le spear phishing et le whaling qui font passer l’ingénierie sociale au niveau supérieur.
Les cybercriminels effectuent désormais des reconnaissances pendant des semaines ou des mois afin de déterminer les ficelles à tirer au sein d’une organisation. D’autres exemples d’ingénierie sociale sont les tailgating et le watering hole.
De toutes les menaces susmentionnées, la plus importante est, de loin, le fait que Microsoft Office365 est de plus en plus attaqué en raison de scénarios de travail à distance précipités et d’une sécurité inadéquate du courrier électronique et du web.
Pour plus d’informations sur l’amélioration de la protection de vos employés et votre entreprise contre les attaques de phishing et d’autres cybermenaces, appelez l’équipe de TitanHQ.
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L’application de vidéoconférence Zoom a connu un véritable succès pendant la pandémie du Covid-19.
En avril, plus de 300 millions de personnes l’ont installée dans leur appareil de bureau et avaient commencé à utiliser l’application Zoom pour les réunions d’entreprise.
Cette routine signifie que nous pouvons parfois devenir un peu « trop à l’aise » en nous asseyant devant la caméra de notre appareil pour les appels vidéo.
Pourtant, cette zone de confort est devenue un autre moyen pour les cybercriminels d’exploiter les employés et les entreprises, cette fois-ci sous forme d’escroquerie à la sextorsion via Zoom.
Qu’est-ce que la sextorsion ?
Les cybercriminels ont de plus en plus recours à la sextorsion pour extorquer de l’argent à des utilisateurs peu méfiants. L’escroquerie est généralement basée sur le courrier électronique.
En termes simples, il s’agit d’un chantage.
Elle est également connue sous le nom de « chantage à la pornographie », et ce fait n’est pas nouveau dans le monde de la cybersécurité.
Un rapport de Sophos a révélé que des millions d’emails de sextorsion ont été envoyés entre 2019 et 2020, ce qui fait que les cybercriminels derrière ces emails ont déjà récolté plus de 410 000 euros.
Ils aiment les escroqueries qui ont du succès et ils continuent à innover avec leurs tactiques.
Les emails de sextorsion contiennent généralement une menace de révéler du contenu sexuellement explicite, généralement sous la forme d’une vidéo.
L’arnaqueur explique dans l’email qu’une vidéo a été capturée par un malware installé sur l’appareil de l’utilisateur.
La menace se poursuit par le fait que si la victime ne paie pas de rançon (généralement en bitcoin) dans un délai donné, la vidéo compromettante sera envoyée à ses contacts.
Voici un exemple d’email de sextorsion :
« Salut, ma proie.
C’est un avertissement !
Je vous écris, car j’ai intégré un malware sur le site web que vous avez visité et qui contient des vidéos pornographiques.
Mon cheval de Troie a capturé toutes vos données privées et commuté sur votre caméra qui a commandé l’acte de votre sеx solitaire. Juste après que le cheval de Troie ait sauvegardé votre liste de contacts.
Je vais faire apparaître les informations et les archives vidéo si vous ne m’envoyez par 1100 euros en bitcoin.
C’est l’adresse pour le paiement: 1PTGiBdKsZdHxBm4961tTToqiA7B8fy3ZN
Je vous donne 30 heures après que vous ayez ouvert mon message pour faire le paiement.
Ce n’est pas nécessaire de me dire que vous avez envoyé l’argent. Cette adresse est connectée à vous, mon système sera effacé automatiquement après la confirmation du transfert.
Si vous ne payez pas, j’enverrai toutes les vidéos pornographiques que vous avez regardées à tous vos contacts.
Vous pouvez demander de l’aide à la police, mais elle ne pourra rien faire.
Je ne vis pas dans votre pays. Donc, personne ne peut connaitre ma position, même pendant 9 mois.
Au revoir. Si vous ne vous inquiétez pas de la honte que cela peut entraîner, sachez que votre vie pourrait être ruinée.
Comme toujours, les cybercriminels ne manquent pas d’opportunités, et comme Zoom s’est imposé dans notre vie quotidienne, ils améliorent toujours leurs tactiques de sextorsion vers la plateforme de vidéoconférence.
La dernière version d’une arnaque de sextorsion, appelée « Zoom sextortion », a été liée à un incident ayant impliqué l’analyste de télévision Jeffrey Toobin.
Toobin a été pris dans une position compromettante lors d’une vidéoconférence de Zoom avec des membres des médias.
Bien que Toobin n’ait pas été spécifiquement victime de sextorsion dans cette affaire, le fait qu’une personne aussi connue ait été prise « à la caméra » dans une position compromettante a permis aux fraudeurs d’utiliser l’incident comme une pression supplémentaire dans les campagnes de sextorsion.
Sextorsion, Zoom et sécurité des emails
Dans cette dernière escroquerie de sextorsion, Zoom a été très utilisé.
En fait, cette application est devenue un outil omniprésent dans notre vie professionnelle quotidienne depuis que le travail à distance s’est imposé en raison de la distanciation sociale.
Les cybercriminels à l’origine des campagnes de sextorsion utilisent les mêmes tactiques que d’habitude pour extorquer de l’argent, mais cette fois-ci, ils ont utilisé la plateforme de média social Zoom.
Le courrier électronique est à nouveau le vecteur central de la menace.
De plus, l’email de sextorsion joue sur les craintes de sécurité. Avec l’augmentation de l’utilisation de l’application, la sécurité a commencé à devenir un problème pour les utilisateurs.
La sécurité de Zoom a, dès le début, été remise en question.
Le « zoombombing » où les conférences Zoom sont infiltrées par des personnes non invitées était un problème particulier pendant le confinement.
En mars, le FBI a émis un avertissement concernant le détournement de Zoom et d’autres plateformes de vidéoconférence :
« Le FBI a reçu de multiples rapports de conférences perturbées par des images pornographiques et/ou haineuses et des propos menaçants. »
Les failles de sécurité se sont concentrées sur le problème de contrôle d’accès lors d’un Zoombombing.
Cette dernière arnaque de sextorsion utilisant Zoom joue un double jeu : l’utilisateur de Zoom craint la sécurité de l’application et l’exposition de tout contenu embarrassant.
L’email de sextorsion indique qu’une vulnérabilité de type « zero day » dans l’application Zoom a permis d’accéder aux métadonnées de l’appareil photo et à d’autres dispositifs de la victime.
L’arnaqueur poursuit en expliquant qu’il a pris des images embarrassantes de l’utilisateur au cours d’une réunion via Zoom, en pointant du doigt l’affaire Jeffrey Toobin.
Voici son message : « Je ne veux pas que tu sois le prochain Jeffrey Toobin ».
La plupart des personnes qui reçoivent ce genre de message ne se sentiront pas menacées.
D’ailleurs, bon nombre d’entre nous ne font rien de pire que de porter un bas de pyjama pendant un appel via Zoom.
Cependant, une minorité peut se sentir intimidée et craindre que même un délit mineur ne se termine par un avertissement ou même un licenciement.
La victime peut alors capituler et payer la rançon, qui, dans cette escroquerie particulière, s’est élevée à plus de 1600 euros en bitcoin.
La cyberextorsion gagne du terrain et les cybercriminels recherchent des gains rapides.
L’évaluation du paysage de la cybercriminalité réalisée par Interpol lors de la conférence Covid-19 a révélé que la pandémie a engendré des attaques qui profitent de la situation.
Dans les quatre mois qui ont précédé avril 2020, Interpol a signalé « 907 000 spams, 737 incidents liés à des malwares et 48 000 URL malveillantes — tous liés au COVID-19 ».
Cette dernière cybermenace s’inscrit dans le cadre de l’exploitation continue de l’évolution des schémas de travail et des nouveaux modes de collaboration.
Nous devons nous attendre à ce que cette situation se poursuive et que les schémas d’attaque persistent avec l’utilisation du courrier électronique comme mécanisme de diffusion des menaces en ligne.
La sécurité du courrier électronique pendant le COVID-19, et au-delà
Le courrier électronique a été utilisé comme arme par les cybercriminels de multiples façons. C’est le moyen idéal pour diffuser des menaces et des malwares.
Chaque entreprise doit donc assurer une sécurité de base du courrier électronique pour mettre fin à ce mécanisme de diffusion.
Les plates-formes de sécurisation du courrier électronique offrent une suite complète de mécanismes de protection pour faire face à des menaces sophistiquées, notamment la protection des employés contre les campagnes d’extorsion lancées via les emails.
Bloquent les attaques par des sites web malveillants.
Au fur et à mesure que nous sortirons de la pandémie, les cybercriminels continueront à faire évoluer leurs tactiques.
Cependant, nous pouvons être certains que le courrier électronique continuera à contribuer à la diffusion de cybermenaces, y compris la sextorsion.
En utilisant des plateformes intelligentes de sécurisation du courrier électronique, vous pouvez réduire au minimum les risques de vous faire prendre par ces menaces.
Comme de nombreux États sont encore fermés ou s’ouvrent lentement en raison de la pandémie du COVID-19, il est clair que les fermetures ont changé le visage de l’emploi.
Les entreprises ont appris que le fait de permettre aux employés de travailler à domicile a augmenté leur productivité et que les réunions à distance via Zoom remplacent avantageusement celles réalisées dans les salles de conférence physiques.
Ce qu’il faut retenir sur la sécurité du télétravail en 2020
Dès le début du confinement, les organisations ont été contraintes de fournir un moyen de communication rapide aux employés travaillant à domicile
Avec l’importance du télétravail, les cybercriminels savent que les entreprises misent sur la cybersécurité, mais celle-ci fait malheureusement défaut dans de nombreux domaines.
Augmentation de 131 % de l’activité des malwares
Dans un nouveau rapport de ThreatPost, les chercheurs ont constaté une augmentation de 131 % des virus qui se propagent sur Internet et 600 nouvelles attaques de phishing par jour.
De nombreux emails de phishing ont été lancés pendant la pandémie. Les attaquants ont utilisé des emails censés provenir du CDC ou d’informations liées au COVID-19.
L’urgence et l’anxiété ressenties par le grand public ont conduit à de nombreuses autres attaques réussies, et pour cause, les utilisateurs n’étaient pas au courant des signaux d’alerte du phishing.
Cela signifiait que la cybersécurité pouvait être affaiblie et que les employés utilisaient des ordinateurs personnels pour stocker des données et recevoir des courriers électroniques.
Cela a donné aux attaquants la possibilité de voler des données, des informations d’identification et d’installer des malwares sur ces appareils.
La plupart des employés ont une cybersécurité laxiste lorsqu’ils accèdent au réseau d’entreprise, alors qu’ils ne savent pas détecter et atténuer les éventuelles menaces en ligne.
Ce phénomène a conduit à des violations de données et à la compromission des appareils personnels stockant des données sensibles.
Mieux planifier la transition
Les administrateurs doivent offrir un environnement de travail à domicile, mais cela doit se faire en priorité avec la cybersécurité.
Le développement des réseaux étendus via le logiciel SD-WAN s’est accru, permettant aux utilisateurs à domicile de se connecter à des centres de données dans le cloud via un VPN, et la gestion des identifiants de connexion offrent un accès sécurisé aux logiciels et aux ressources de l’entreprise.
Outre la cybersécurité, la mise en réseau est également un must dans ce nouvel environnement.
Les administrateurs peuvent par exemple utiliser le modèle de sécurité « zero trust » qui est basé sur un processus strict de contrôle de l’identité.
Avec un tel réseau, les employés ne sont autorisés à accéder qu’aux ressources nécessaires à leur travail, et personne n’est autorisé à faire confiance à d’autres utilisateurs, même s’ils se sont authentifiés sur le réseau.
Les ressources du réseau font l’objet d’un enregistrement et d’une surveillance intensifs afin d’atténuer et de détecter les attaquants.
Sur ce point, les attaquants peuvent être des initiés (par exemple des employés ou des sous-traitants authentifiés) avec des références volées. Un modèle « zero trust » garantit donc que chacun ne peut accéder qu’aux ressources nécessaires.
Cybersécurité dans le cloud
Le cloud est sécurisé, mais la responsabilité est partagée entre le fournisseur du cloud et le client.
Même avec des outils de sécurité avancés, une seule mauvaise configuration peut laisser les données d’une entreprise accessibles sur l’internet ouvert.
Les pirates disposent même des scripts qui peuvent analyser les ressources du cloud pour trouver des erreurs de configuration.
L’utilisation des centres de données est étrangère aux administrateurs habitués à des ressources sur site. Il est donc également courant que les entreprises demandent l’aide d’un fournisseur de services gérés (MSP).
Les MSP ont travaillé avec davantage de ressources basées dans le cloud et ont déjà fait face à des attaques de cybersécurité.
Il est avantageux pour les organisations de tirer les leçons des MSP plutôt que de tenter de sécuriser au hasard leurs ressources dans le cloud, car une seule atteinte à la sécurité des données peut coûter des millions. Il n’est donc pas question de s’y lancer sans avoir pris la bonne direction.
Un MSP peut garantir que les organisations utilisent les ressources du cloud de la bonne manière. Vous devriez donc penser à faire appel à ces professionnels, plutôt que de commettre des erreurs qui pourraient conduire à des violations de vos données.
Cybersécurité et main-d’œuvre à domicile
Si tout est fait correctement, les organisations peuvent déplacer en toute sécurité les ressources des utilisateurs et leurs données vers le cloud.
La plupart des MSP ont déjà mis en place plusieurs mesures de cybersécurité, telles que
La Gestion des Identités et des Accès (GIA)
Le service VPN
L’infrastructure dans le cloud
Les applications SaaS (Software as a service)
Le service de stockage et de sécurisation de la messagerie électronique.
La manière dont ces ressources sont configurées détermine le succès de la cybersécurité.
Pour aider leurs clients, les MSP peuvent mettre en place des applications GIA et VPN ; des infrastructures de stockage et SaaS, mais la sécurité de la messagerie électronique doit être intégrée en utilisant des services tiers.
Pour éliminer le phishing et les malwares envoyés via les emails, le serveur de messagerie doit utiliser une solution de cybersécurité capable de détecter et de bloquer les messages usurpés ou ceux qui contiennent des pièces jointes malveillantes.
Les filtres de messagerie électronique utilisant la technologie DMARC (Domain-based Message Authentication, Reporting & Conformance) arrêteront une grande partie des spams et des contenus malveillants provenant des emails de phishing.
Les MSP peuvent également mettre en place cette cybersécurité et les administrateurs peuvent installer des applications tierces et les configurer en fonction de leurs propres besoins.
Les emails peuvent être mis en quarantaine afin que tout faux positif puisse être envoyé dans la boîte de réception du destinataire et que le logiciel soit formé pour différencier les contenus malveillants des contenus bénins.
Sans la sécurité de la messagerie électronique, les organisations courent un risque beaucoup plus élevé de compromission et de violation des données en raison du phishing, mais le protocole DMARC et le stockage des emails dans le cloud peuvent arrêter la plupart des attaques visant les organisations et leurs employés qui travaillent à domicile.
La sécurité de la messagerie électronique est l’un des meilleurs compléments de cybersécurité d’un réseau basé dans le cloud. Cela réduit considérablement le risque de violation des données et protégera les utilisateurs contre la compromission de leurs appareils domestiques.
La majorité des entreprises modernes adoptent actuellement un modèle de main-d’œuvre hybride, dans lequel les employés peuvent exercer leurs fonctions au bureau ou à domicile.
Ce modèle de travail est idéal pour les entreprises en raison de la flexibilité qu’il offre.
Une récente étude menée par Gartner a révélé que depuis le début de la pandémie du coronavirus, 88 % des entreprises ont rendu le travail à distance obligatoire.
Passage du présentiel au travail à distance : cause de nouveaux problèmes ?
Même s’il a permis aux entreprises de continuer à fonctionner, il a impliqué des problèmes de productivité et des obstacles techniques qu’il fallait surmonter.
Plus important encore, les travailleurs peuvent actuellement rester en contact et de collaborer en utilisant des plates-formes de discussion en ligne, des solutions de vidéoconférences et le téléphone.
Certaines entreprises ont même enregistré une amélioration des niveaux de productivité grâce à ces méthodes de communication.
En raison de l’augmentation du nombre de méthodes utilisées pour collaborer, le travail à distance a entraîné une dépendance beaucoup plus importante des entreprises et de leur personnel vis-à-vis de la messagerie électronique.
Cette dépendance accrue a impliqué le fait que les collaborateurs doivent être en mesure de consulter leurs emails même si les serveurs de messagerie électronique sont compromis.
La majorité des entreprises utilisent le courrier électronique pour conserver des informations vitales et la plupart des données contenues dans les courriers électroniques ne sont pas conservées ailleurs.
Un rapport d’IDC indique qu’environ 60 % des données critiques des entreprises se trouvent dans les emails et leurs pièces jointes, et ce, avant que la pandémie ne s’installe.
Il existe de nombreuses lois et réglementations régissant les données commerciales et des délais précis de conservation de certains types de données, quel que soit le lieu où elles sont conservées.
Si les informations sont stockées dans les serveurs de messagerie électronique, elles doivent être protégées contre toute suppression accidentelle ou délibérée jusqu’à la fin de leur période de conservation.
Des sauvegardes des emails peuvent être effectuées pour répondre à certaines réglementations, mais il y a des problèmes lorsqu’il s’agit de récupérer les messages.
La sauvegarde des emails peut être une tâche longue, prenant souvent des jours ou des semaines. Même les réglementations exigent également que les messages puissent être retrouvés facilement en cas de besoin.
La meilleure méthode pour garantir le respect de la vie privée, la sécurité et la conformité, et pour s’assurer que les emails et leurs pièces jointes ne disparaissent jamais est de configurer un service d’archivage des emails.
Pourquoi opter pour un service d’archivage des emails ?
Les archives sont établies pour permettre le stockage des données sur le long terme.
Les archives de courrier électronique peuvent être simplement consultées, de sorte que lorsque les courriers électroniques doivent être localisés et récupérés, la tâche prend quelques secondes ou quelques minutes.
Un enregistrement inviolable de tous les courriers électroniques est conservé à des fins de conformité et de protection contre la perte de données et pour assurer la continuité des activités en cas d’événement indésirable.
La plupart des entreprises disposent des archives de leurs emails sur site, mais c’est loin d’être idéal dans un monde où presque tous les membres du personnel travaillent à distance.
Une fois la pandémie terminée, de nombreux membres du personnel retourneront au bureau, mais le travail à distance pourrait encore être nécessaire.
L’idéal est donc d’utiliser une solution d’archivage des emails qui convienne parfaitement au travail à distance ou au système de travail hybride.
L’archivage des emails dans le cloud permet de centraliser les serveurs de messageries électroniques disparates et de conserver tous les emails en toute sécurité.
Dans le cloud, ils peuvent être récupérés rapidement et simplement par toute personne autorisée, quel que soit l’endroit où elle se trouve. Cette solution est plus logique que l’archivage des emails sur site.
De plus, si vous disposez déjà d’une archive sur place, le passage à un service basé dans le cloud peut vous faire gagner du temps et de l’argent.
En fait, vous n’aurez plus besoin de gérer du matériel sur site, d’effectuer des mises à jour de vos logiciels, et les messages sont automatiquement sauvegardés pour veiller à ce qu’ils puissent toujours être récupérés.
Enfin, l’espace de stockage ne sera plus un problème en raison de l’évolutivité de la solution basée dans le cloud.
Au cours des dernières années, nous avons constaté une augmentation spectaculaire du nombre de cas d’attaques de ransomwares, frappant à la fois les particuliers et les entreprises.
Récemment, Seyfarth Shaw, un cabinet d’avocats international ayant des bureaux en Australie, a déclaré être victime d’une attaque de malware agressif que l’on pense être un ransomware.
Le cabinet a déclaré dans un communiqué qu’il a été attaqué le 10 octobre dernier. Les pirates informatiques ont ciblé les employés et l’entreprise, dont la principale motivation était le gain financier.
Lorsqu’un utilisateur visite un site web infecté ou clique sur un lien dans un e-mail ou une fenêtre pop-up, le ransomware se télécharge sur son ordinateur et affiche des messages dans le but d’extorquer de l’argent.
Certains ransomwares affichent en permanence des fenêtres contextuelles de contenu inapproprié (par exemple, de la pornographie), tandis que d’autres, connus sous le nom de crypto-ransomware, chiffrent votre disque dur ou suppriment vos données.
Prévention des attaques de ransomware
Les ransomwares sont une réelle menace, car ils peuvent causer la destruction complète d’un ordinateur ou d’un réseau d’entreprise. Il est extrêmement difficile de récupérer les systèmes infectés par ce type de malware sans en payer le prix.
Il est donc préférable d’empêcher que le logiciel malveillant n’atteigne pas vos systèmes. Il existe de nombreux moyens de renforcer vos systèmes pour empêcher les attaques de ransomware.
Formation de sensibilisation à la sécurité
Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, devraient dispenser une formation de sensibilisation à la sécurité à leurs employés pour qu’ils puissent adopter les meilleures pratiques pour l’utilisation de l’Internet (par exemple, les moteurs de recherche, les médias sociaux et les sites de jeux).
Il est également important de les sensibiliser à la sécurité des e-mails et à l’utilisation des supports amovibles (USB, lecteurs externes).
Les meilleures pratiques consistent notamment à n’ouvrir que les pièces jointes des e-mails provenant d’expéditeurs connus et vérifiés à ne pas cliquer sur les pop-up et à ne pas s’aventurer sur des sites web liés à des plateformes de médias sociaux, quel que soit l’expéditeur.
Politiques de restriction des logiciels
Utilisez des outils (tels que CryptoPrevent) qui sont capables d’écrire des centaines de stratégies de groupe (GPO) dans le registre d’un système afin d’empêcher les ransomwares de se loger dans ces endroits.
Les GPO utilisent des politiques destinées à empêcher l’exécution des fichiers exécutables, ce qui permet à un administrateur système de verrouiller essentiellement des zones d’un système d’exploitation (ou l’ensemble du système d’exploitation) pour bloquer les ransomwares.
Filtrage du spam
Les services externes de filtrage du spam tels que Exchange Online Protection ou Manage Protect sont capables de rechercher les malwares dans le contenu des e-mails, les pièces jointes, les tentatives de phishing et les liens suspects intégrés dans les messages.
Les administrateurs système doivent utiliser au maximum les filtres antispam pour renforcer la sécurité de leur passerelle en configurant des règles et des politiques appropriées pour empêcher tout contenu malveillant d’arriver dans les boîtes de réception des utilisateurs finaux.
Gestion unifiée des menaces (UTM)
Les plates-formes de gestion unifiée des menaces fonctionnent mieux lorsqu’elles sont activées sur les périphériques, protégeant ainsi le périmètre de votre réseau.
Les pare-feu de nouvelle génération équipés d’un système UTM sont capables d’effectuer le filtrage de contenu, de prévenir et de détecter les intrusions (plutôt que de mettre en place des dispositifs IDS/IPS séparés) et de filtrer les spams.
Au lieu de se contenter de lire les métadonnées des paquets du réseau, l’UTM effectue une inspection approfondie. Le contenu des paquets est donc inspecté à la recherche de fichiers ou de contenus malveillants.
Disposer de logiciels de sécurité sur les serveurs et les postes de travail.
Un double antivirus devrait être intégré sur les points d’extrémité et les points d’entrée du réseau (y compris le courrier électronique et les passerelles réseau) afin de fournir plusieurs couches de protection.
Les meilleures pratiques consistent à utiliser des systèmes différents, c’est-à-dire un antivirus pour la messagerie électronique et un autre pour les points d’extrémité/réseaux afin de fournir plusieurs couches de protection.
Les services comprennent une protection supplémentaire contre le phishing et l’analyse des requêtes pour bloquer les demandes malveillantes.
WebTitan Cloud applique des règles de sécurité à travers le réseau de votre entreprise pour une application cohérente des règles de sécurité.
Il permet également de bloquer des pages web et offre la possibilité d’entrer des codes de contournement si nécessaire.
Des mécanismes de sécurité en cas de catastrophe
Outre les mesures préventives, il est absolument vital que tous les systèmes informatiques et les dispositifs de réseau soient protégés au cas où un ransomware passerait par tous vos contrôles préventifs.
La meilleure façon de récupérer un système sans payer la rançon est de créer des sauvegardes fiables et à jour pour toutes les données (fichiers opérationnels, de développement, de configuration, etc.).
Les sauvegardes peuvent être créées pour restaurer un système à un point, par exemple, avant l’infection par un ransomware. Ceci minimise la perte de données et les dommages causés à vos appareils informatiques.
En outre, les grandes organisations ont commencé à envisager des solutions appelées « air-gapped », dans lesquelles des sauvegardes continues sont créées et inspectées, avant d’être stockées dans une sorte de « chambre forte ».
Cette solution permet de restaurer immédiatement vos systèmes en cas de besoin, tout en analysant toutes les données entrant pour vérifier l’absence de malwares ou d’activités malveillantes.
Les ransomwares peuvent être préjudiciables aux particuliers comme aux entreprises s’ils s’introduisent dans vos systèmes.
Bien que les pirates informatiques aient perfectionné leurs méthodes d’attaque, si vous investissez du temps et de ressources dans une stratégie de sécurité, vous pourrez considérablement durcir votre réseau et vous débarrasser de nombreuses vulnérabilités.
Les mesures de prévention et de sécurité sont extrêmement importantes pour protéger vos données, et les efforts supplémentaires que vous déployez dans votre approche de la sécurité vous apporteront une grande tranquillité d’esprit.
Sauvegarde 3-2-1 : comment ça marche ?
Pour garantir des sauvegardes fiables, vous avez besoin de redondance, ce qui est le but de la sauvegarde 3-2-1 traditionnelle. La topologie de la sauvegarde 3-2-1 est la suivante :
Avoir au moins 3 copies de vos données,
Utiliser deux formats de médias différents pour stocker vos données,
L’une des copies doit être sauvegardée hors site.
Trois copies de vos données signifient qu’une copie est l’original des données et elle doit être supportée par deux autres copies de sauvegarde séparées.
Vos données doivent résider sur deux supports distincts, comme un partage de réseau, un lecteur SSD sur un quelconque type de matrice de stockage.
Il peut également s’agir d’un support traditionnel sur bande magnétique qui semble si ancien aujourd’hui, mais qui est suffisamment intéressant, car vous pouvez l’emporter hors site, dans un endroit sûr comme un site séparé ou même un coffre-fort dans une banque locale.
Une solution possible, qui satisfait à la fois aux conditions de deux types de supports et d’un emplacement distant, est l’utilisation de la fonction d’instantanéité de votre infrastructure SAN.
En sauvegardant vos données à intervalles réguliers tout au long de la journée dans un environnement identique sur un site de reprise après sinistre, vous pouvez facilement vous remettre d’une attaque sur un serveur hôte virtuel.
N’oubliez pas toutefois de réaliser des tests réguliers de restauration de vos données afin de s’assurer qu’elles peuvent être récupérées intactes en cas de besoin.
Il convient de mentionner que les ransomwares peuvent se développer en tant que forme de malware et donc évoluer vers de nouvelles formes qui peuvent s’étendre au-delà des connexions physiques directes.
La seule certitude que l’on puisse avoir concernant les ransomwares est que le maintien d’une solution de sauvegarde bien conçue et fonctionnelle constituera une mesure efficace contre les impacts des ransomwares, quelle que soit leur évolution future.
Pour toute question, adressez-vous à un spécialiste ou envoyez-nous un courriel à info@titanhq.com.