Les cyberattaques n’ont cessé d’augmenter depuis l’apparition du COVID-19, et nous n’avons peut-être pas encore atteint le sommet.
Une étude a montré une augmentation de 30 % des cyberattaques entre les mois de juillet et août de cette année.
Le 18 août, 1 746 611 cyberattaques ont été enregistrées sur une période de 24 heures, ce qui constitue un record. Il est donc essentiel d’analyser les 5 principales menaces pour la sécurité du courrier électronique et du web en 2020.
Les menaces pour la sécurité des emails et du web en 2020
Même si nous voulons oublier l’année en cours, nous devons prendre le temps de l’analyser du point de vue de la cybersécurité afin de mieux nous protéger en 2021.
Voici un bref résumé des menaces qu’encourt en 2020 la sécurité des emails et du web.
Le travail à distance
Avant l’apparition de la pandémie, environ 5,2 % des employés américains travaillaient à distance à temps plein, selon le recensement américain.
Ce pourcentage était inférieur à celui de nombreuses entreprises en Europe, en particulier aux Pays-Bas, qui, pendant des années, ont mené le mouvement mondial en faveur du travail à distance avec un taux de 14,1 %.
Puis le COVID-19 a fait son apparition. Le PDG de Barclays a résumé la « nouvelle normalité » en une phrase : « Mettre 7 000 personnes dans un bâtiment peut être une chose du passé ».
Alors que les entreprises ont pu faire la transition vers des stratégies de travail à distance avec une relative facilité, la sécurisation du processus de travail lui-même est très difficile.
Les méthodes de sécurité conventionnelles se sont centrées sur une architecture de périmètre qui n’existe plus. Les employés travaillant à distance, isolés de l’informatique interne et de leurs pairs, sont beaucoup plus vulnérables aux cyberattaques.
La cyberguerre sera désormais menée sur mille fronts, plutôt que sur un seul périmètre.
Les attaques contre Microsoft Office 365
Microsoft Office 365 est rapidement devenu le cœur de beaucoup d’entreprises aujourd’hui.
Qu’il s’agisse de services de courrier électronique, d’applications Office ou de stockage de fichiers personnels, les entreprises et les écoles ont procédé à une migration active de leurs services essentiels vers le cloud O365.
En conséquence, les pirates informatiques en ont fait une cible privilégiée pour les attaques.
Ironiquement, les cybercriminels s’abonnent à ces mêmes services afin de découvrir ses vulnérabilités.
Qu’il s’agisse d’attaques à grande échelle de forçage d’identifiants ou d’attaques de phishing bien conçues (demandant aux utilisateurs de réinitialiser un mot de passe ou d’accéder à un OneDrive partagé), les utilisateurs de Microsoft Office 365 sont continuellement attaqués.
Pour contrer ces attaques, les entreprises doivent appliquer des mots de passe complexes ainsi qu’une authentification à plusieurs facteurs.
Les services informatiques internes doivent renforcer le système Microsoft Office 365 par une sécurité dédiée au courrier électronique, et surveiller régulièrement leurs environnements Microsoft Office 365 afin de pouvoir identifier les activités de connexion anormales.
Les attaques de ransomware
Les attaques de ransomwares sont un exemple classique de menaces qui est en constante évolution. Les organisations évoluent au fil du temps pour s’adapter aux nouveaux modes de travail afin de survivre et de s’épanouir.
Il en va de même pour les ransomwares.
Traditionnellement, le ransomware était considéré comme une mine enterrée.
Il reste là, à l’attente d’une malheureuse victime qui tombe dessus arbitrairement. Ceux qui ont déployé la mine n’ont aucun moyen de cibler de manière sélective ceux qui tomberont dessus.
C’était le cas des premiers logiciels de ransomwares. Ils étaient jetés comme un filet géant, sans savoir qui serait la malchanceuse victime.
En général, il était dispersé dans des attaques de phishing à grande échelle.
Dès qu’un utilisateur peu méfiant cliquait sur le lien séduisant mais malveillant, le ransomware était lancé et, en quelques minutes, il commençait à chiffrer tout ce qu’il trouvait.
Ceci étant fait, la demande de rançon est lancée. Les auteurs espéraient alors qu’un nombre suffisant de victimes paieraient.
Le ransomware est maintenant dans sa deuxième phase.
Le ransomware 2.0 est beaucoup plus complexe. Non seulement il est conçu pour échapper aux contrôles de sécurité traditionnels, mais il est souvent contrôlé manuellement.
Les attaques de ransomware 2.0 ne sont plus automatisées ni immédiates. Une fois qu’ils ont pris pied sur le réseau, les auteurs manœuvrent autour du réseau compromis à la recherche de données et d’autres ressources de grande valeur.
Après avoir localisé les données, les pirates les copient et les téléchargent vers un endroit sécurisé. C’est seulement à ce moment que le chiffrement commence.
Si la victime est en mesure de récupérer les données, les criminels menacent alors de vendre ou de divulguer les données volées.
Ils disposent ainsi de multiples moyens pour exiger de l’argent, ce qui augmente les chances de retour sur investissement.
Les attaques de phishing
Le phishing continue d’être une menace de premier plan, comme c’est le cas depuis des années. La raison en est simple : elle est facile à mettre en œuvre.
Aujourd’hui, presque tout le monde dépend du courrier électronique pour son travail, ce qui fait de presque tout le monde une cible d’une attaque de phishing.
Selon le rapport « 2020 Phishing Attack Landscape Report », les entreprises ont subi en moyenne 1 185 attaques par mois jusqu’à présent.
Le rapport comprend les résultats d’une enquête dans laquelle 38 % des personnes interrogées ont déclaré qu’un collègue de travail avait été victime d’une attaque au cours des 12 derniers mois.
Le phishing continue d’être le principal mécanisme de diffusion des ransomwares et des tentatives d’atteinte aux données sensibles des entreprises.
Il est impossible d’avoir une stratégie de cybersécurité efficace qui n’inclut pas un moyen efficace de lutter contre les attaques de phishing.
L’ingénierie sociale
L’ingénierie sociale concerne l’art de la tromperie. Il s’agit de manipuler l’essence de la nature humaine. Le phishing en est l’exemple classique, avec le spear phishing et le whaling qui font passer l’ingénierie sociale au niveau supérieur.
Les cybercriminels effectuent désormais des reconnaissances pendant des semaines ou des mois afin de déterminer les ficelles à tirer au sein d’une organisation. D’autres exemples d’ingénierie sociale sont les tailgating et le watering hole.
De toutes les menaces susmentionnées, la plus importante est, de loin, le fait que Microsoft Office365 est de plus en plus attaqué en raison de scénarios de travail à distance précipités et d’une sécurité inadéquate du courrier électronique et du web.
Pour plus d’informations sur l’amélioration de la protection de vos employés et votre entreprise contre les attaques de phishing et d’autres cybermenaces, appelez l’équipe de TitanHQ.
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L’application de vidéoconférence Zoom a connu un véritable succès pendant la pandémie du Covid-19.
En avril, plus de 300 millions de personnes l’ont installée dans leur appareil de bureau et avaient commencé à utiliser l’application Zoom pour les réunions d’entreprise.
Cette routine signifie que nous pouvons parfois devenir un peu « trop à l’aise » en nous asseyant devant la caméra de notre appareil pour les appels vidéo.
Pourtant, cette zone de confort est devenue un autre moyen pour les cybercriminels d’exploiter les employés et les entreprises, cette fois-ci sous forme d’escroquerie à la sextorsion via Zoom.
Qu’est-ce que la sextorsion ?
Les cybercriminels ont de plus en plus recours à la sextorsion pour extorquer de l’argent à des utilisateurs peu méfiants. L’escroquerie est généralement basée sur le courrier électronique.
En termes simples, il s’agit d’un chantage.
Elle est également connue sous le nom de « chantage à la pornographie », et ce fait n’est pas nouveau dans le monde de la cybersécurité.
Un rapport de Sophos a révélé que des millions d’emails de sextorsion ont été envoyés entre 2019 et 2020, ce qui fait que les cybercriminels derrière ces emails ont déjà récolté plus de 410 000 euros.
Ils aiment les escroqueries qui ont du succès et ils continuent à innover avec leurs tactiques.
Les emails de sextorsion contiennent généralement une menace de révéler du contenu sexuellement explicite, généralement sous la forme d’une vidéo.
L’arnaqueur explique dans l’email qu’une vidéo a été capturée par un malware installé sur l’appareil de l’utilisateur.
La menace se poursuit par le fait que si la victime ne paie pas de rançon (généralement en bitcoin) dans un délai donné, la vidéo compromettante sera envoyée à ses contacts.
Voici un exemple d’email de sextorsion :
« Salut, ma proie.
C’est un avertissement !
Je vous écris, car j’ai intégré un malware sur le site web que vous avez visité et qui contient des vidéos pornographiques.
Mon cheval de Troie a capturé toutes vos données privées et commuté sur votre caméra qui a commandé l’acte de votre sеx solitaire. Juste après que le cheval de Troie ait sauvegardé votre liste de contacts.
Je vais faire apparaître les informations et les archives vidéo si vous ne m’envoyez par 1100 euros en bitcoin.
C’est l’adresse pour le paiement: 1PTGiBdKsZdHxBm4961tTToqiA7B8fy3ZN
Je vous donne 30 heures après que vous ayez ouvert mon message pour faire le paiement.
Ce n’est pas nécessaire de me dire que vous avez envoyé l’argent. Cette adresse est connectée à vous, mon système sera effacé automatiquement après la confirmation du transfert.
Si vous ne payez pas, j’enverrai toutes les vidéos pornographiques que vous avez regardées à tous vos contacts.
Vous pouvez demander de l’aide à la police, mais elle ne pourra rien faire.
Je ne vis pas dans votre pays. Donc, personne ne peut connaitre ma position, même pendant 9 mois.
Au revoir. Si vous ne vous inquiétez pas de la honte que cela peut entraîner, sachez que votre vie pourrait être ruinée.
Comme toujours, les cybercriminels ne manquent pas d’opportunités, et comme Zoom s’est imposé dans notre vie quotidienne, ils améliorent toujours leurs tactiques de sextorsion vers la plateforme de vidéoconférence.
La dernière version d’une arnaque de sextorsion, appelée « Zoom sextortion », a été liée à un incident ayant impliqué l’analyste de télévision Jeffrey Toobin.
Toobin a été pris dans une position compromettante lors d’une vidéoconférence de Zoom avec des membres des médias.
Bien que Toobin n’ait pas été spécifiquement victime de sextorsion dans cette affaire, le fait qu’une personne aussi connue ait été prise « à la caméra » dans une position compromettante a permis aux fraudeurs d’utiliser l’incident comme une pression supplémentaire dans les campagnes de sextorsion.
Sextorsion, Zoom et sécurité des emails
Dans cette dernière escroquerie de sextorsion, Zoom a été très utilisé.
En fait, cette application est devenue un outil omniprésent dans notre vie professionnelle quotidienne depuis que le travail à distance s’est imposé en raison de la distanciation sociale.
Les cybercriminels à l’origine des campagnes de sextorsion utilisent les mêmes tactiques que d’habitude pour extorquer de l’argent, mais cette fois-ci, ils ont utilisé la plateforme de média social Zoom.
Le courrier électronique est à nouveau le vecteur central de la menace.
De plus, l’email de sextorsion joue sur les craintes de sécurité. Avec l’augmentation de l’utilisation de l’application, la sécurité a commencé à devenir un problème pour les utilisateurs.
La sécurité de Zoom a, dès le début, été remise en question.
Le « zoombombing » où les conférences Zoom sont infiltrées par des personnes non invitées était un problème particulier pendant le confinement.
En mars, le FBI a émis un avertissement concernant le détournement de Zoom et d’autres plateformes de vidéoconférence :
« Le FBI a reçu de multiples rapports de conférences perturbées par des images pornographiques et/ou haineuses et des propos menaçants. »
Les failles de sécurité se sont concentrées sur le problème de contrôle d’accès lors d’un Zoombombing.
Cette dernière arnaque de sextorsion utilisant Zoom joue un double jeu : l’utilisateur de Zoom craint la sécurité de l’application et l’exposition de tout contenu embarrassant.
L’email de sextorsion indique qu’une vulnérabilité de type « zero day » dans l’application Zoom a permis d’accéder aux métadonnées de l’appareil photo et à d’autres dispositifs de la victime.
L’arnaqueur poursuit en expliquant qu’il a pris des images embarrassantes de l’utilisateur au cours d’une réunion via Zoom, en pointant du doigt l’affaire Jeffrey Toobin.
Voici son message : « Je ne veux pas que tu sois le prochain Jeffrey Toobin ».
La plupart des personnes qui reçoivent ce genre de message ne se sentiront pas menacées.
D’ailleurs, bon nombre d’entre nous ne font rien de pire que de porter un bas de pyjama pendant un appel via Zoom.
Cependant, une minorité peut se sentir intimidée et craindre que même un délit mineur ne se termine par un avertissement ou même un licenciement.
La victime peut alors capituler et payer la rançon, qui, dans cette escroquerie particulière, s’est élevée à plus de 1600 euros en bitcoin.
La cyberextorsion gagne du terrain et les cybercriminels recherchent des gains rapides.
L’évaluation du paysage de la cybercriminalité réalisée par Interpol lors de la conférence Covid-19 a révélé que la pandémie a engendré des attaques qui profitent de la situation.
Dans les quatre mois qui ont précédé avril 2020, Interpol a signalé « 907 000 spams, 737 incidents liés à des malwares et 48 000 URL malveillantes — tous liés au COVID-19 ».
Cette dernière cybermenace s’inscrit dans le cadre de l’exploitation continue de l’évolution des schémas de travail et des nouveaux modes de collaboration.
Nous devons nous attendre à ce que cette situation se poursuive et que les schémas d’attaque persistent avec l’utilisation du courrier électronique comme mécanisme de diffusion des menaces en ligne.
La sécurité du courrier électronique pendant le COVID-19, et au-delà
Le courrier électronique a été utilisé comme arme par les cybercriminels de multiples façons. C’est le moyen idéal pour diffuser des menaces et des malwares.
Chaque entreprise doit donc assurer une sécurité de base du courrier électronique pour mettre fin à ce mécanisme de diffusion.
Les plates-formes de sécurisation du courrier électronique offrent une suite complète de mécanismes de protection pour faire face à des menaces sophistiquées, notamment la protection des employés contre les campagnes d’extorsion lancées via les emails.
Bloquent les attaques par des sites web malveillants.
Au fur et à mesure que nous sortirons de la pandémie, les cybercriminels continueront à faire évoluer leurs tactiques.
Cependant, nous pouvons être certains que le courrier électronique continuera à contribuer à la diffusion de cybermenaces, y compris la sextorsion.
En utilisant des plateformes intelligentes de sécurisation du courrier électronique, vous pouvez réduire au minimum les risques de vous faire prendre par ces menaces.
La première attaque connue par un ransomware a eu lieu en 1989, mais cette forme de malware n’était pas encore populaire auprès des cybercriminels.
Cela a commencé à changer en 2013 avec l’apparition du ransomware Cryptolocker et depuis le nombre d’attaques n’a cessé de croître.
Aujourd’hui, les ransomwares sont l’une des plus grandes menaces de malwares auxquelles sont confrontées les entreprises
Des attaques de ransomware par le biais de réseau affiliés
Les attaques de ransomware ne sont plus des campagnes relativement modestes menées par des développeurs. Plutôt que de mener leurs propres attaques, il est désormais courant pour ces derniers de laisser la distribution de leurs ransomwares à un réseau d’affiliés.
Dans le cadre du modèle « ransomware-as-a-service – RaaS », de plus en plus d’attaques peuvent être menées et davantage de rançons seront versées en conséquence.
La plupart des attaques de ransomware fonctionnent aujourd’hui selon le modèle RaaS et de nombreux affiliés sont prêts à distribuer le logiciel contre une partie des bénéfices.
Autrefois, les ransomwares étaient utilisés simplement pour chiffrer des fichiers et pour empêcher les entreprises d’y accéder, à moins qu’une rançon ne soit versée pour obtenir les clés de déchiffrement.
Cependant, les opérateurs de ransomwares de Maze ont commencé à voler des données en 2019, avant le chiffrement des fichiers, afin d’inciter davantage les victimes à payer.
De nombreuses autres attaques ont suivi cette tendance et les cybercriminels ont même menacé de publier les données volées ou de les vendre à d’autres cybercriminels si la rançon n’était pas payée.
Le vol de données avant le chiffrement des fichiers devient la norme
Coveware, une entreprise qui travaille avec les victimes d’une attaque de ransomware pour les résoudre a récemment publié un rapport qui montre que la moitié de ses attaques impliquent désormais le vol de données avant le chiffrement des fichiers.
Cette enseigne entre souvent en négociation avec les attaquants au nom de ses clients.
Il peut être possible de récupérer des données chiffrées à partir de sauvegardes, mais cela n’empêchera pas la publication ou l’utilisation abusive des données volées.
Cette tactique s’est avérée efficace pour les pirates informatiques, mais il y a eu de nombreux cas où le paiement de la rançon n’a pas entraîné la suppression des données volées.
Aux États-Unis, plusieurs victimes dans le secteur de la santé ont payé la demande de rançon pour ensuite recevoir une seconde demande de paiement afin d’empêcher la publication de données volées.
Selon Coveware, le gang Sodinokibi ransomware est connu pour émettre d’autres demandes après le premier paiement, et il en a été de même pour Netwalker et Mespinoza ransomware.
Les opérateurs de Conti ransomware fournissent la preuve que les fichiers sont supprimés après le paiement de la rançon, mais cette preuve est falsifiée.
Les demandes de rançon sont également en augmentation. La demande moyenne de rançon au troisième trimestre 2020 était d’environ 193 000 euros, soit une hausse de 31 % par rapport au trimestre précédent, selon le rapport trimestriel de Coveware sur les attaques de ransomware.
L’industrie de la santé a été largement ciblée par les cybercriminels et le nombre d’attaques a augmenté pendant la pandémie du COVID-19.
Le secteur de la santé est fortement dépendant des données et les attaques visent à chiffrer les données des patients et à voler les dossiers médicaux avant leur chiffrement. Si la rançon n’est pas payée, les données ont une grande valeur et peuvent être revendues facilement.
Récemment, un avertissement commun a été lancé par la CISA (une agence chargée de protéger les infrastructures critiques des États-Unis), en collaboration avec le FBI et le ministère de la Santé et des Services sociaux, mettant en garde contre une menace accrue et imminente d’attaques ciblées de ransomwares dans les secteurs de la santé et de la santé publique.
Quelques jours après la publication de l’alerte, six prestataires de soins de santé ont été attaqués avec le logiciel Ryuk en une seule journée.
Les attaques contre les patients sont là pour rester dans le temps avec un avenir imprévisible. Elles ne commenceront à diminuer que lorsqu’elles ne seront plus rentables.
En fait, leur succès réside dans le fait qu’il n’y a aucune garantie que les données volées seront restituées même si la rançon est payée.
Il est donc plus important que jamais pour les entreprises et les organismes de santé de s’assurer que leurs défenses sont renforcées contre les attaques de ransomwares.
Les rançons peuvent être fournies au moyen de diverses techniques
Les vulnérabilités des logiciels et des systèmes d’exploitation sont couramment exploitées pour accéder aux réseaux.
Il est donc important de procéder à une analyse de vulnérabilité pour identifier les vulnérabilités que les pirates peuvent exploiter afin de s’assurer que les failles sont rapidement corrigées.
La messagerie électronique reste l’un des vecteurs d’attaque les plus courants non seulement pour la livraison de ransomwares, mais aussi pour leur téléchargement.
Emotet et TrickBot sont deux chevaux de Troie couramment utilisés pour fournir des ransomwares comme charge utile secondaire, et tous deux sont principalement fournis par la messagerie électronique, tout comme BazarLoader, qui a été utilisé pour fournir des ransomwares lors de nombreuses attaques récentes.
Pour sécuriser ce vecteur d’attaque, il faut un filtre antispam avancé, alimenté par l’intelligence artificielle et capable de détecter non seulement les menaces de malwares connues, mais aussi les malwares du type « zero day » et les attaques lancées via la messagerie électronique qui n’ont jamais été vues auparavant.
SpamTitan utilise l’Intelligence artificielle et l’apprentissage machine pour identifier ces menaces à la source et pour empêcher que les emails malveillants n’arrivent dans des boîtes de réception des employés.
Si c’est le cas, ces derniers peuvent fournir involontairement aux attaquants l’accès à votre réseau d’entreprise.
En plus de ses deux moteurs antivirus, SpamTitan dispose d’une fonction de bac à sable qui permet d’identifier les menaces de malwares du type « zero day » et des plusieurs protocoles de sécurité (SPF, DKIM et DMARC).
Ces protocoles permettent de détecter et de bloquer les attaques par usurpation d’identité via les emails
Les ransomwares et les autres menaces de malwares sont souvent transmis via Internet, de sorte que des mesures de cybersécurité sont nécessaires pour bloquer ce vecteur d’attaque.
WebTitan utilise également des techniques d’intelligence artificielle et d’apprentissage des machines pour se protéger contre les sites web utilisés pour diffuser des menaces de malwares.
La solution utilise l’automatisation et des analyses avancées pour rechercher parmi des milliards d’URL/IP et de sites de phishing qui pourraient constituer une entreprise et s’assurer que ces menaces sont bloquées.
En mettant en œuvre des défenses par couches, il est possible de bloquer la majorité des menaces, mais il reste important de s’assurer que vos données sont protégées en cas d’une attaque réussie. Vous devez vous assurer que, quoi qu’il arrive, vos données sont sécurisées.
Une bonne approche à adopter est la stratégie de sauvegarde 3-2-1, qui consiste à effectuer trois sauvegardes, à stocker les copies sur deux supports différents (sur un disque et dans le cloud, par exemple) et à s’assurer qu’une copie est stockée en toute sécurité hors site.
Si une attaque de ransomware réussit, vous ne serez pas à la merci des attaquants et vous pourrez au moins récupérer vos données sans payer la rançon.
Si vous souhaitez améliorer vos défenses contre les ransomwares, appelez l’équipe du TitanHQ dès aujourd’hui pour obtenir des informations et des conseils sur les mesures que vous pouvez prendre pour renforcer vos défenses.
Comme de nombreux États sont encore fermés ou s’ouvrent lentement en raison de la pandémie du COVID-19, il est clair que les fermetures ont changé le visage de l’emploi.
Les entreprises ont appris que le fait de permettre aux employés de travailler à domicile a augmenté leur productivité et que les réunions à distance via Zoom remplacent avantageusement celles réalisées dans les salles de conférence physiques.
Ce qu’il faut retenir sur la sécurité du télétravail en 2020
Dès le début du confinement, les organisations ont été contraintes de fournir un moyen de communication rapide aux employés travaillant à domicile
Avec l’importance du télétravail, les cybercriminels savent que les entreprises misent sur la cybersécurité, mais celle-ci fait malheureusement défaut dans de nombreux domaines.
Augmentation de 131 % de l’activité des malwares
Dans un nouveau rapport de ThreatPost, les chercheurs ont constaté une augmentation de 131 % des virus qui se propagent sur Internet et 600 nouvelles attaques de phishing par jour.
De nombreux emails de phishing ont été lancés pendant la pandémie. Les attaquants ont utilisé des emails censés provenir du CDC ou d’informations liées au COVID-19.
L’urgence et l’anxiété ressenties par le grand public ont conduit à de nombreuses autres attaques réussies, et pour cause, les utilisateurs n’étaient pas au courant des signaux d’alerte du phishing.
Cela signifiait que la cybersécurité pouvait être affaiblie et que les employés utilisaient des ordinateurs personnels pour stocker des données et recevoir des courriers électroniques.
Cela a donné aux attaquants la possibilité de voler des données, des informations d’identification et d’installer des malwares sur ces appareils.
La plupart des employés ont une cybersécurité laxiste lorsqu’ils accèdent au réseau d’entreprise, alors qu’ils ne savent pas détecter et atténuer les éventuelles menaces en ligne.
Ce phénomène a conduit à des violations de données et à la compromission des appareils personnels stockant des données sensibles.
Mieux planifier la transition
Les administrateurs doivent offrir un environnement de travail à domicile, mais cela doit se faire en priorité avec la cybersécurité.
Le développement des réseaux étendus via le logiciel SD-WAN s’est accru, permettant aux utilisateurs à domicile de se connecter à des centres de données dans le cloud via un VPN, et la gestion des identifiants de connexion offrent un accès sécurisé aux logiciels et aux ressources de l’entreprise.
Outre la cybersécurité, la mise en réseau est également un must dans ce nouvel environnement.
Les administrateurs peuvent par exemple utiliser le modèle de sécurité « zero trust » qui est basé sur un processus strict de contrôle de l’identité.
Avec un tel réseau, les employés ne sont autorisés à accéder qu’aux ressources nécessaires à leur travail, et personne n’est autorisé à faire confiance à d’autres utilisateurs, même s’ils se sont authentifiés sur le réseau.
Les ressources du réseau font l’objet d’un enregistrement et d’une surveillance intensifs afin d’atténuer et de détecter les attaquants.
Sur ce point, les attaquants peuvent être des initiés (par exemple des employés ou des sous-traitants authentifiés) avec des références volées. Un modèle « zero trust » garantit donc que chacun ne peut accéder qu’aux ressources nécessaires.
Cybersécurité dans le cloud
Le cloud est sécurisé, mais la responsabilité est partagée entre le fournisseur du cloud et le client.
Même avec des outils de sécurité avancés, une seule mauvaise configuration peut laisser les données d’une entreprise accessibles sur l’internet ouvert.
Les pirates disposent même des scripts qui peuvent analyser les ressources du cloud pour trouver des erreurs de configuration.
L’utilisation des centres de données est étrangère aux administrateurs habitués à des ressources sur site. Il est donc également courant que les entreprises demandent l’aide d’un fournisseur de services gérés (MSP).
Les MSP ont travaillé avec davantage de ressources basées dans le cloud et ont déjà fait face à des attaques de cybersécurité.
Il est avantageux pour les organisations de tirer les leçons des MSP plutôt que de tenter de sécuriser au hasard leurs ressources dans le cloud, car une seule atteinte à la sécurité des données peut coûter des millions. Il n’est donc pas question de s’y lancer sans avoir pris la bonne direction.
Un MSP peut garantir que les organisations utilisent les ressources du cloud de la bonne manière. Vous devriez donc penser à faire appel à ces professionnels, plutôt que de commettre des erreurs qui pourraient conduire à des violations de vos données.
Cybersécurité et main-d’œuvre à domicile
Si tout est fait correctement, les organisations peuvent déplacer en toute sécurité les ressources des utilisateurs et leurs données vers le cloud.
La plupart des MSP ont déjà mis en place plusieurs mesures de cybersécurité, telles que
La Gestion des Identités et des Accès (GIA)
Le service VPN
L’infrastructure dans le cloud
Les applications SaaS (Software as a service)
Le service de stockage et de sécurisation de la messagerie électronique.
La manière dont ces ressources sont configurées détermine le succès de la cybersécurité.
Pour aider leurs clients, les MSP peuvent mettre en place des applications GIA et VPN ; des infrastructures de stockage et SaaS, mais la sécurité de la messagerie électronique doit être intégrée en utilisant des services tiers.
Pour éliminer le phishing et les malwares envoyés via les emails, le serveur de messagerie doit utiliser une solution de cybersécurité capable de détecter et de bloquer les messages usurpés ou ceux qui contiennent des pièces jointes malveillantes.
Les filtres de messagerie électronique utilisant la technologie DMARC (Domain-based Message Authentication, Reporting & Conformance) arrêteront une grande partie des spams et des contenus malveillants provenant des emails de phishing.
Les MSP peuvent également mettre en place cette cybersécurité et les administrateurs peuvent installer des applications tierces et les configurer en fonction de leurs propres besoins.
Les emails peuvent être mis en quarantaine afin que tout faux positif puisse être envoyé dans la boîte de réception du destinataire et que le logiciel soit formé pour différencier les contenus malveillants des contenus bénins.
Sans la sécurité de la messagerie électronique, les organisations courent un risque beaucoup plus élevé de compromission et de violation des données en raison du phishing, mais le protocole DMARC et le stockage des emails dans le cloud peuvent arrêter la plupart des attaques visant les organisations et leurs employés qui travaillent à domicile.
La sécurité de la messagerie électronique est l’un des meilleurs compléments de cybersécurité d’un réseau basé dans le cloud. Cela réduit considérablement le risque de violation des données et protégera les utilisateurs contre la compromission de leurs appareils domestiques.
La majorité des entreprises modernes adoptent actuellement un modèle de main-d’œuvre hybride, dans lequel les employés peuvent exercer leurs fonctions au bureau ou à domicile.
Ce modèle de travail est idéal pour les entreprises en raison de la flexibilité qu’il offre.
Une récente étude menée par Gartner a révélé que depuis le début de la pandémie du coronavirus, 88 % des entreprises ont rendu le travail à distance obligatoire.
Passage du présentiel au travail à distance : cause de nouveaux problèmes ?
Même s’il a permis aux entreprises de continuer à fonctionner, il a impliqué des problèmes de productivité et des obstacles techniques qu’il fallait surmonter.
Plus important encore, les travailleurs peuvent actuellement rester en contact et de collaborer en utilisant des plates-formes de discussion en ligne, des solutions de vidéoconférences et le téléphone.
Certaines entreprises ont même enregistré une amélioration des niveaux de productivité grâce à ces méthodes de communication.
En raison de l’augmentation du nombre de méthodes utilisées pour collaborer, le travail à distance a entraîné une dépendance beaucoup plus importante des entreprises et de leur personnel vis-à-vis de la messagerie électronique.
Cette dépendance accrue a impliqué le fait que les collaborateurs doivent être en mesure de consulter leurs emails même si les serveurs de messagerie électronique sont compromis.
La majorité des entreprises utilisent le courrier électronique pour conserver des informations vitales et la plupart des données contenues dans les courriers électroniques ne sont pas conservées ailleurs.
Un rapport d’IDC indique qu’environ 60 % des données critiques des entreprises se trouvent dans les emails et leurs pièces jointes, et ce, avant que la pandémie ne s’installe.
Il existe de nombreuses lois et réglementations régissant les données commerciales et des délais précis de conservation de certains types de données, quel que soit le lieu où elles sont conservées.
Si les informations sont stockées dans les serveurs de messagerie électronique, elles doivent être protégées contre toute suppression accidentelle ou délibérée jusqu’à la fin de leur période de conservation.
Des sauvegardes des emails peuvent être effectuées pour répondre à certaines réglementations, mais il y a des problèmes lorsqu’il s’agit de récupérer les messages.
La sauvegarde des emails peut être une tâche longue, prenant souvent des jours ou des semaines. Même les réglementations exigent également que les messages puissent être retrouvés facilement en cas de besoin.
La meilleure méthode pour garantir le respect de la vie privée, la sécurité et la conformité, et pour s’assurer que les emails et leurs pièces jointes ne disparaissent jamais est de configurer un service d’archivage des emails.
Pourquoi opter pour un service d’archivage des emails ?
Les archives sont établies pour permettre le stockage des données sur le long terme.
Les archives de courrier électronique peuvent être simplement consultées, de sorte que lorsque les courriers électroniques doivent être localisés et récupérés, la tâche prend quelques secondes ou quelques minutes.
Un enregistrement inviolable de tous les courriers électroniques est conservé à des fins de conformité et de protection contre la perte de données et pour assurer la continuité des activités en cas d’événement indésirable.
La plupart des entreprises disposent des archives de leurs emails sur site, mais c’est loin d’être idéal dans un monde où presque tous les membres du personnel travaillent à distance.
Une fois la pandémie terminée, de nombreux membres du personnel retourneront au bureau, mais le travail à distance pourrait encore être nécessaire.
L’idéal est donc d’utiliser une solution d’archivage des emails qui convienne parfaitement au travail à distance ou au système de travail hybride.
L’archivage des emails dans le cloud permet de centraliser les serveurs de messageries électroniques disparates et de conserver tous les emails en toute sécurité.
Dans le cloud, ils peuvent être récupérés rapidement et simplement par toute personne autorisée, quel que soit l’endroit où elle se trouve. Cette solution est plus logique que l’archivage des emails sur site.
De plus, si vous disposez déjà d’une archive sur place, le passage à un service basé dans le cloud peut vous faire gagner du temps et de l’argent.
En fait, vous n’aurez plus besoin de gérer du matériel sur site, d’effectuer des mises à jour de vos logiciels, et les messages sont automatiquement sauvegardés pour veiller à ce qu’ils puissent toujours être récupérés.
Enfin, l’espace de stockage ne sera plus un problème en raison de l’évolutivité de la solution basée dans le cloud.