Ces derniers mois, les villes et les organismes gouvernementaux ont été la cible d’une série d’attaques de ransomware. Les établissements de soins de santé sont les plus touchés, mais ce ne sont pas les seules industries visées.
Les écoles, les collèges et les universités sont des cibles de choix pour les pirates informatiques et les attaques de ransomware sont courantes. Une attaque récente se distingue par son ampleur et la demande massive de rançon qui a été émise.
Le Monroe Collège est la nouvelle victime d’attaque de ransomwares
Les attaquants ont exigé 170 bitcoins (environ 17,9 millions d’euros) contre les clés qui permettaient de déchiffrer le réseau.
Le Monroe Collège à New York a été attaqué à 6 h 45 le mercredi 10 juillet 2019.
Le ransomware s’est rapidement répandu dans son réseau, créant la panne des systèmes informatiques de ses campus de Manhattan, New Rochelle et Sainte-Lucie et détruisant le site web du collège.
Le collège est passé au papier et au crayon et travaillait à la recherche d’une solution pour contourner le problème et pour s’assurer que les étudiants qui suivent des cours en ligne reçoivent leurs devoirs.
Le Monroe Collège n’a pas encore annoncé si les fichiers pourront être récupérés à partir des sauvegardes ou s’il devra payer la rançon.
Il s’agit de l’une des nombreuses attaques récentes de ransomwares aux États-Unis. Bien qu’elles semblent avoir perdu la faveur des cybercriminels en 2018, elles sont de nouveau en vogue et le nombre d’attaques de ransomware est en forte hausse.
170 bitcoins est peut-être un montant particulièrement élevé, mais il y a eu plusieurs attaques récentes impliquant des demandes de rançon de centaines de milliers de dollars. Dans plusieurs cas, les victimes ont dû payer la rançon.
La ville de Riviera Beach City en Floride a été par exemple attaquée. Elle a dû payer une rançon d’environ 537 000 euros pour pouvoir accéder à ses fichiers et remettre ses systèmes informatiques en service.
Lake City en Floride a également payé une rançon importante, de l’ordre de 447 000 euros, tandis que le comté de Jackson a dû payer une rançon de plus de 358 000 euros après une attaque.
Il y a eu plusieurs cas où les rançons n’ont pas été payées. Entre autres, la ville d’Atlanta a été ciblée et environ 45 000 euros ont été exigés par les pirates.
Atlanta a refusé de payer, mais pour réparer les dommages créés par l’attaque, sa facture a déjà dépassé les 2,6 millions d’euros. Avec des coûts aussi élevés, il est clair de voir certaines victimes qui choisissent de payer la rançon.
Protégez votre établissement scolaire des attaques de ransomwares
Dans tous les cas susmentionnés, le coût de la mise en œuvre de solutions de cybersécurité pour se protéger contre les principaux vecteurs d’attaque n’aurait coûté qu’une infime fraction du montant de la rançon ou des coûts d’atténuation après une attaque.
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