Un anti-malware efficace arrête les attaques malveillantes avant qu’elles n’infectent un appareil.
Ce n’est pas aussi facile qu’il n’y paraît, car les attaquants changent leurs méthodes de livraison pour éviter la détection. Il y a vingt ans, il suffisait d’avoir un antivirus sur un appareil pour arrêter la majorité des attaques, mais aujourd’hui, les attaquants utilisent des livraisons sans fichier, des malwares en mémoire, du phishing, des logiciels en rançon et de nombreuses autres méthodes pour voler des données et prendre le contrôle des ressources.
Il est plus important que jamais pour les entreprises de se concentrer sur l’arrêt des attaques au niveau du mécanisme de diffusion, ce qui peut être fait avec les bonnes défenses de cybersécurité.
Les attaques de phishing sont de plus en plus populaires
Une organisation peut disposer d’un système de détection et de prévention des intrusions parfaitement configuré, et les attaquants savent que la plupart des infrastructures de cybersécurité sont bien sécurisées. Au lieu de trouver chercher une once de faille de sécurité sur le réseau, les attaquants optent pour une solution beaucoup plus facile : exploiter l’erreur humaine.
Selon Microsoft, les attaques de phishing ont augmenté de 250 % en 2018.
Le phishing est souvent à l’origine d’attaques de ransomware, et les campagnes de malwares ont également gagné en popularité. Selon une récente enquête réalisée en 2019, les frais de rançon liés aux attaques de ransomwares ont également augmenté de 89 %.
La plupart des ransomwares utilisent AES-256, un algorithme de chiffrement symétrique. En réalité, cet algorithme utilise la même clé pour chiffrer et déchiffrer les données. Ceci oblige les organisations à payer la rançon pour récupérer les données, notamment si elles ne disposent pas de sauvegarde ou si son plan de sauvegarde et de reprise après sinistre est mal configuré.
Ajoutez à cela les attaques le phishing et les attaquants ont une mine d’or avec un potentiel illimité, car de plus en plus d’entreprises n’ont pas les bonnes ressources et la formation des utilisateurs pour arrêter les pirates.
L’ingénierie sociale est également un sujet de préoccupation, car les utilisateurs ayant une mauvaise formation en cybersécurité divulgueront librement leurs informations d’identification, ce qui permettra à un pirate d’accéder au réseau local de son entreprise.
Même avec des systèmes de détection et de surveillance des intrusions, l’erreur humaine représente toujours un risque pour les entreprises. Les systèmes de surveillance sont essentiels, mais ils avertissent les administrateurs système lorsqu’une attaque est déjà réussie. Le niveau d’atténuation et de confinement nécessaire pour contrôler l’attaque dépend des vecteurs que l’attaquant choisit d’utiliser.
Par exemple, la détection d’une attaque de ransomware qui a déjà chiffré des fichiers ne sert qu’à faire savoir aux administrateurs qu’ils ont des malwares sur leurs réseaux et qu’ils doivent invoquer des méthodes de reprise après sinistre. Dans de nombreux cas, les organisations sont forcées de payer la rançon pour revenir aux niveaux de productivité antérieurs sans perdre aucune donnée.
Le filtre de messagerie DMARC arrête le phishing avant la livraison des malwares ou de ransomwares
La seule façon d’arrêter les attaques de phishing via les e-mails est d’empêcher les messages d’atteindre la boîte de réception de l’utilisateur ciblé. Les messages peuvent être mis en quarantaine et protégés contre l’accès au réseau pendant qu’un administrateur examine le contenu de l’e-mail, y compris les pièces jointes potentiellement malveillantes.
Si l’administrateur détermine que le message mis en quarantaine est un faux positif, il pourra être envoyé dans la boîte de réception de son destinataire et les paramètres du filtre de messagerie pourront être modifiés pour éviter de futurs faux positifs.
Le protocole DMARC (Domain-based Message Authentication, Reporting & Conformance) est un protocole de cybersécurité pour les messages électroniques. Il combine la signature des messages et les paramètres DNS pour arrêter les messages usurpés afin que les attaquants ne puissent pas tromper les utilisateurs et les amener à divulguer des informations via le phishing. Les paramètres DNS indiquent aux serveurs de messagerie quelles adresses IP peuvent envoyer des messages au nom de l’organisation, et la signature des requêtes garantit que personne ne peut modifier le contenu.
Les bons filtres e-mails peuvent être ajustés si les administrateurs constatent que des messages électroniques ne sont pas transmis ou qu’un contenu malveillant passe à travers leurs systèmes de défense informatiques. Cela peut prendre du temps d’ajuster et de configurer les filtres de messagerie, mais l’intelligence artificielle facilite le processus et peut réduire les frais généraux des administrateurs à mesure que le système « apprend » à identifier les nouvelles campagnes de phishing qui n’ont pas été connus auparavant.
Élimination des malwares au niveau de leur mécanisme de diffusion
En utilisant la DMARC et les filtres de messagerie électronique, l’organisation peut arrêter les attaques en ligne plutôt que de compter sur les utilisateurs et leur formation pour identifier une campagne en cours. Cette défense de cybersécurité enlève toute responsabilité aux utilisateurs et crée un système intelligent qui empêche la livraison des e-mails malveillants. En utilisant ce système, l’erreur humaine qui peut nuire à l’intégrité du réseau est éliminée.
L’élimination des malwares au niveau de son mécanisme de diffusion ne nécessite pas un système complexe. Les filtres de messagerie peuvent même fonctionner dans le cloud et se connecter de manière transparente aux systèmes actuels. En utilisant ces filtres, les administrateurs de messagerie peuvent réduire considérablement le nombre d’attaques de phishing et de ransomwares réussies sur le réseau et les utilisateurs peuvent être mieux protégés.
La DMARC semble complexe, mais avec la bonne configuration, vous allez constater qu’il s’agit d’un outil de cybersécurité précieux qui protège votre entreprise contre le phishing et d’autres contenus malveillant envoyés via les e-mails. Le phishing est l’un des moyens les plus courants pour les pirates de voler des données. Il est donc important pour les entreprises de mettre en place l’application et les règles appropriées pour arrêter ces messages avant qu’ils n’atteignent la boîte de réception d’un utilisateur.
Bien que le SPF (Sender Policy Framework), qui est une norme de vérification du nom de domaine de l’expéditeur d’un e-mail, offre un certain degré de protection contre l’usurpation d’adresse électronique, la DMARC est beaucoup plus fiable. La sécurité du courrier électronique de SpamTitan intègre désormais l’authentification DMARC pour offrir une protection encore plus grande contre les attaques par usurpation d’adresse IP. Ces deux nouvelles fonctionnalités ont été ajoutées dans la dernière mise à jour de SpamTitan et sont disponibles aux utilisateurs sans frais supplémentaires.